Le 3 Décembre 2018
Crise politico-sociale en Haïti
comme en France. Violence sur Revendications.
Regard de la fenêtre
par Michelle Mevs
Les Gilets jaunes en
France et les Sans Gilets dits Pétro-Révoltés en
Haïti.
Guérilla urbaine en
France comme en Haïti!
Quelle émotion quelle
stupeur pour les haïtiens!
le haut point de l'Etoile assiégé…L'arc de Triomphe vandalisée, et voilà les "Gilets jaunes" dans
l'action à Paris. Les casseurs et les
forces de police publics engagés dans
une bataille rangée de la place de Rivoli aux Champs Elysées. Surprenant!
Ne pourrait-on pas dire que les classes populaires et moyennes sont
aussi enragés en France comme en Haïti?
Qui l'eût dit, qui l'eut cru? Certainement
pas les haïtiens qui acceptent volontier de s'auto-flageller - particulièrement
ces dernières années- comme les -retardés de la civilisation. Eux, qui pourtant, animés de revendications - réclament plus de
justice sociale et la bonne
gouvernance anti-corruption.
Durant tout le mois de Novembre, en Haïti,
les Sans Gilets haïtiens
n'avaient pas hésités à exposer leur vie dans un même élan que les Français aujourd´hui. Ils se jetaient sur le béton de la rue pour exprimer leur rejet d'un système qui
quoique démocratique les larguent à leur bien triste sort. La corruption, l'insécurité, le chômage, la faim, les forçant à la honteuse
collaboration dans la résignation sans aucun espoir d´amélioration.
La violente guérilla urbaine en-sus des manifestations de revendication
légitime
Un phénomène nouveau
prenant pourtant appui sur de l´ancien.
Le facteur nouveau de l'équation c'est
la communication des masses facilitée par
internet et les réseaux sociaux qui permettent la participation d'individus épars à un projet. Et l´ancien
c´est le facteur de souveraineté nationale reposant
sur les peuples.
Il y a panique dans la haute sphère politique que ce soit en France ou en
Haïti . Elle surgit de la menace d'un
mouvement extrêmement populaire devenu violent.
La traiter de manière conventionnelle,
dans l'objectif du rétablissement
de l'ordre démocratique, est un défi non seulement pour la classe politique toute entière,
mais également pour les intelligences
sociétales.
Qui sont les Gilets jaunes
francais et qui sont les Pétro-Révoltés ou Sans
Gilets haïtiens?
Les Gilets jaunes
francais
«...Parti de divers coups de gueule spontanés en ligne (une pétition, une
vidéo, une page sur Facebook...), il (le mouvement Gilet Jaune) a fait tâche
d'huile et trouvé une multitude de porte-voix pour transformer l'élan en
mobilisations sur le terrain.» publie
les Echos de France.
Sophie Amsili journaliste, explique:
«Partis d'initiatives en ligne, le mouvement a gardé son
caractère protéiforme. Pas
de leader, mais de nombreux visages dans les médias.» Néanmoins, actuellement
de nombreuses figures de proue dont huit
s'expriment en son nom lors de rencontre prévue avec le Premier Ministre
français. En même temps, les élus
locaux, sortis en majorité de partis d'opposition, réclament déjà
à Matignon un moratoire sur la
taxe-carburant.
Le
pouvoir-d'achat en France à la baisse,
due aux réformes Macron, en fait
la pomme de discorde
en rapport avec la politique de réforme écologique, objectif prioritaire
d´Emmanuel Macron.
Philippe Huguen de l´AFP pour sa part précise: «Parti d'initiatives
spontanées, le mouvement fédère des
citoyens disparates dont la capacité d'organisation surprend les sociologues.»
Le journal La Croix élabore: «...le sociologue Benoît Coquard qui
observe le 28 Novembre 2018: pas de «profils-type», mais encore, «Ceux-ci se recrutent parmi les
classes populaire et intermédiaires plutôt peu diplomées…»
L'importance
de cette mobilisation est énorme:
Ce
collectif comprend 20% des français
dans la région de la capitale comme en
province. (Source: étude Elabe du 28
Novembre 2018).
Fait saillant
et incontournable: les Gilets Jaunes
trouvent 85% d'adhésion à leur lutte
dans l'opinion publique française!
Les Casseurs: On le comprend, parmi les participants se retrouvent les casseurs, des citoyens frustrés et férus de violence qui ont
une large participation à la mobilisation des Gilets jaunes. Ils sont agressifs et équipés de protection telles foulard,
casque, masque anti-gaz lacrymogènes mais également armés
d'instruments et outils de toute sorte servant à l´agression... Souvent venus de la
province en déréliction, des
banlieues, ils sont nombreux à monter au centre de
Paris pour que l'oubli des décideurs fasse volte-face, et les reconnaissent.
En Haïti, qui sont les les Pétro-Révoltés ou les Sans Gilets ? Elle consiste en une masse d'individus composée des classes populaires et intermédiaires et d´un segment de la classe politique traditionnelle passée à l'opposition. Simultanément, aux Pétro-Révoltés se sont agglutinés une frange d´activistes forts en réseaux sociaux. Ce sont en majorité de jeunes artistes et professionnels de bonne formation, originaires de la classe moyenne aisée et, vivant entre la diaspora et Haïti. Ces derniers sont définis comme les PétroChallengers.
Faut comprendre les faits: Depuis l'érosion accélérée du niveau de vie en Haïti, depuis la dénonciation de la dilapidation des Fonds Petrocaribe par des membres proéminents du parlement dont les sénateurs Evalière Beauplan et Youri Latortue: la population haïtienne des classes populaire et moyennes expriment ouvertement leur rejet quand aux dirigeants politiques et aux élites d´argent - sans jamais être entendu. Les nombreuses manifestations des rues par l´opposition dont Moise Jean-Charles n´aboutissant pas à la conscientisation des décideurs. La corruption et l'impunité ambiante, le abus sociaux n'ayant pas été adressés: les partis politiques les plus populaires se sont cristallisés dans un appel à la démission du chef de l'etat quant à lui, déjà soupçonné de délit. Le salaire minimum ne répondant plus au cours de la vie, les hausses accrues de taxes et impôts -combattues mais imposés- contribuent à la radicalisation des gagnes-petits, des chômeurs, des laisser-pour-compte, des commerçants, des importateurs, de tous les jeunes auxquels l´exil étaient défendus (des mesures anti-migratoires ayant été dressées par les pays antérieurement receveurs d´immigrés haïtiens). Ils vivent habitent en majorité en bidonville, zone de non-droit.
Deux plus Un. Le duo contestataire composé des opposants au -régime en place- rejoint par la masse de citoyens frustrés et par-dessus, arrivés en dernier lieux, le collectif des Petrochallengers. les premiers, les opposants luttent pour atteindre le faîte du pouvoir politique ou tout se trame et se décide... Et les seconds que sont les populations haïtiennes, des citoyens frustrés dans leur droit à la vie, luttant pour leur survie et qui combattent la faim. Les premiers se reconnurent et se retrouvent dans un même slogan #KoteKobPetrocaribea lancés sur les réseaux sociaux par les Pétro- Challengers. Il s´agit d´un appel à réagir émis par ces activistes de l'internet. Les PétroChallengers. Comme leur équivalent, les Gilets jaunes, Ces premiers sont adeptes d´une démarche horizontale, apolitique et sans leader.
En Haïti, il est à remarquer ici la différence entre les Pétro-Révoltés et les Pétro Challengers qui décident de faire dans l'exclusion quant à la participation citoyenne de certains membres proéminents de la société haïtienne. Jeunes, ils rejettent tout participant qui viendrait les rejoindre et qui fait parti de la génération de figures représentatifs des classes traditionelle en place. Ceux-la qui selon eux ont échoués et sont irrécupérable. C'est que ces nouveaux arrivants considèrent néfaste les dangers d'infiltration et par conséquent, s'inquiètent de toute menace de récupération de leur mouvement.
Des impôts, taxes, augmentations des prix de carburant, -combattues par les citoyens mais imposés par le pouvoir du président Jovenel Moïse-- tandis que la corruption, l'insécurité s'aggrave, la «vie chère» bat son plein.
Faut comprendre les faits: Depuis l'érosion accélérée du niveau de vie en Haïti, depuis la dénonciation de la dilapidation des Fonds Petrocaribe par des membres proéminents du parlement dont les sénateurs Evalière Beauplan et Youri Latortue: la population haïtienne des classes populaire et moyennes expriment ouvertement leur rejet quand aux dirigeants politiques et aux élites d´argent - sans jamais être entendu. Les nombreuses manifestations des rues par l´opposition dont Moise Jean-Charles n´aboutissant pas à la conscientisation des décideurs. La corruption et l'impunité ambiante, le abus sociaux n'ayant pas été adressés: les partis politiques les plus populaires se sont cristallisés dans un appel à la démission du chef de l'etat quant à lui, déjà soupçonné de délit. Le salaire minimum ne répondant plus au cours de la vie, les hausses accrues de taxes et impôts -combattues mais imposés- contribuent à la radicalisation des gagnes-petits, des chômeurs, des laisser-pour-compte, des commerçants, des importateurs, de tous les jeunes auxquels l´exil étaient défendus (des mesures anti-migratoires ayant été dressées par les pays antérieurement receveurs d´immigrés haïtiens). Ils vivent habitent en majorité en bidonville, zone de non-droit.
Deux plus Un. Le duo contestataire composé des opposants au -régime en place- rejoint par la masse de citoyens frustrés et par-dessus, arrivés en dernier lieux, le collectif des Petrochallengers. les premiers, les opposants luttent pour atteindre le faîte du pouvoir politique ou tout se trame et se décide... Et les seconds que sont les populations haïtiennes, des citoyens frustrés dans leur droit à la vie, luttant pour leur survie et qui combattent la faim. Les premiers se reconnurent et se retrouvent dans un même slogan #KoteKobPetrocaribea lancés sur les réseaux sociaux par les Pétro- Challengers. Il s´agit d´un appel à réagir émis par ces activistes de l'internet. Les PétroChallengers. Comme leur équivalent, les Gilets jaunes, Ces premiers sont adeptes d´une démarche horizontale, apolitique et sans leader.
En Haïti, il est à remarquer ici la différence entre les Pétro-Révoltés et les Pétro Challengers qui décident de faire dans l'exclusion quant à la participation citoyenne de certains membres proéminents de la société haïtienne. Jeunes, ils rejettent tout participant qui viendrait les rejoindre et qui fait parti de la génération de figures représentatifs des classes traditionelle en place. Ceux-la qui selon eux ont échoués et sont irrécupérable. C'est que ces nouveaux arrivants considèrent néfaste les dangers d'infiltration et par conséquent, s'inquiètent de toute menace de récupération de leur mouvement.
Des impôts, taxes, augmentations des prix de carburant, -combattues par les citoyens mais imposés par le pouvoir du président Jovenel Moïse-- tandis que la corruption, l'insécurité s'aggrave, la «vie chère» bat son plein.
En rétrospective, tout
à commencé avec le prix à la hausse du carburant en France comme en Haïti. Les
Gilets jaunes prirent l'initiative de
mener des blocages routiers dans l'ensemble de la France. Tandis qu'en Haïti après une première
hausse du prix du carburant, les classes populaires et moyennes n'allaient plus
accepter une nouvelle hausse du prix du
transport correspondant...D'autant plus qu'elle souffrait déjà de bien d'autres-frustrations au quotidien--tel
que le coût de la vie.
Qui aurait parié, qu'un slogan hashtag
#KoteKobPetrocaribea aurait été la goutte d'eau qui aurait fait déborder
le vase? Impensable, inouïe,
surprenant! Même si le ver était dans le
fruit, ce slogan aura cristallisé les
forces d'adhésion qui jusque là faisaient défaut aux récriminations, aux
critiques dirigées par les observateurs et acteurs de la scène publique. Y
compris la presse locale traditionnelle et la plus populaire les émissions
radio propagées sur youtube.
Les magouilles en continue au sein du pouvoir et -associations
souterraines avec des membres de la
communautés des affaires- semblaient
alors intraitables, il y a encore quelques mois..,. L'organisation d'une grande mobilisation
nationale pour que les détrousseurs des Fonds PetroCaribe soient jugés,
devint alors du ressort de tout
citoyen bien pensant.
La colère des Gilets Jaunes
est la même que la colère des Sans Gilets en
Haïti; leur violence également. Leur ras-le-bol social et politique , leur
sentiment d'humiliation va de paire.
Leurs revendications quant aux revenus (salaire amenuisé), prix du
carburant, impôts accrues ) qui leur
sont impartis par le pouvoir également.
Deux présidents
contestés
Deux présidents Emmanuel Macron comme Jovenel Moïse doivent
subir la même foudre d'une population en
colère. Emmanuel Macron joue la montre et cède le rôle de négociateur principal
à son premier ministre Edouard Philippe. Il en est de même pour Jovenel Moïse s'appuyant sur son intermédiaire
son premier ministre Jean Henry Céant. Les populations françaises et haïtiennes réclament la démission de leur gouvernant en tête.
Alors que Macron joue la montre, Jovenel Moïse joue, plus précisément, l'absence par son voyage à l'étranger. Son voyage au Mexique en
diplomate de bonne volonté semble n'être qu' une échappée-belle alors
que l'extrême volatilité de la
situation en Haïti réclame davantage de concentration de sa part
sur le terrain. En revanche, E. Macron comme E. Philippe n'ont-ils pas
abandonnés leur participation aux tribunes de la Cop21 en Pologne pour ce concentrer sur cette
crise inédite en France ?
Une fois certaines
similitudes avancées, observons le
clivage des situations entre la République
Française et celle d'Haïti.
Et, ce clivage est remarquable. La France, est ce pays riche et prospère dont la politique diplomatique, a fait d'Haïti son extension-cadre culturel
dans une relation de lointain cousinage
alors qu'Haïti est pour sa part enclenché
dans une érosion institutionnelle, sociale, économique. Elle a pourtant
soif et rêve de liberté,
d'égalité, de droit de l'homme...Tout
ceci ne demeure pour le moment que fictionnelle
car les haïtiens ne parviennent
pas à acquérir
cette liberté économique qui leur garantirait cet ambition
d'ordre sociale, d'égalité et
de progrès.
Il est à
remarquer que l'internet est la même matrice de transmission et
l'instrument de communication à l´origine des
deux mobilisations Gilets Jaune et Petrocaribe.
De sorte qu'il faut croire que
les chefs d'Etat, les politiciens et la
presse et leaders d'opinion
n'ont pas encore assimilé le facteur du
numérique, son impacte sur leurs populations et différentes communautés. Il apparaît que les
politiques et les chefs d'Etat formés à l'exercice des sciences politiques
classiques n'ont pas encore appris à gérer ce monde en
pleine mutation. Quand bien même, ils n'auraient pas cette formation, ne devraient-ils pas être attentifs et se faire assister.
Que dire des gilets
jaunes en France et de nos Sans Gilets ou sans culottes[1]ou Petro Révoltés en Haïti?
Jamais nous n'aurions
pu choisir en Haïti un vêtement tel que les
Gilets Jaunes pour symbole
d'une jacquerie ou d'une révolte contre une gestion insatisfaisante
d'un Président et de ses mauvaises décisions. Tout simplement parce que nous ne portons pas
de gilet en Haïti ni en mode sécuritaire ni
en mode vestimentaire. Tout simplement parce que Haïti est à une autre
latitude, quoiqu' étant par son histoire commune avec la France, cette lointaine cousine de la France.
Haïti est par
ailleurs un pays pauvre au point qu'il
se retrouve toujours en fin de de
classements des revenus mondiaux par tête d'habitant tandis que la France est une puissance européenne
de grande envergure.
Peu-importe cette
considération, on peut constater
clairement de quoi il s´agit dans ces mobilisations, française ou
haitienne. C´est la lutte des homme pour
plus de justice. Les Français qui ne sont pas pauvres défendent leur niveau de
vie, leur droit à l´ égalité dans une
société où le clivage des revenus, la
distinction entre classes sociales, et la centralisation de l'état, servent d' axiomes. Que dire alors, quand il n´est que de se rendre compte que
les classes populaires et moyennes en Haïti ne réclament que
ce qui leur est dû en temps qu'êtres
humains: du pain, du travail, de la
dignité dans la bonne gouvernance?
Si j'ai à dessein
traité les manifestants
au MOUVEMENT PETROCARIBE de Pétro-Révoltés ou
de Sans Gilets, mais pas de PetroChallengers. -A noter que j'aurais tout aussi bien les définir comme des Sans-Culottes- (voir définition en bas de page).
La raison en est simple. c'est
parce que les membres du cercle des dits
Petrochallengers, ces participants à
la mobilisation à l´intérieur du - mouvement Petrocaribe-
ne forment justement qu'un
cercle restreint et en replis sur
lui-même. Quoique sa structure soit horizontale et donc extensible à volonté, qu´il soit apolitique avec l'internet
pour matrice.
C´est ainsi que
je puis bien faire comprendre que le
principe d'exclusion -érigé en obstacle- par les PETROCHALLENGERS, ne permet pas d'en
faire d'emblée les seuls meneurs
ou meneurs prioritaires du Mouvement Petrocaribe. Il s´agit ici de cette bien juste révolte revendicatrice de la
classe populaire et moyenne en Haïti.
Il est souhaitable de
souligner que le mouvement Petrocaribe
est un mouvement national -de TOUS et
pour TOUT les haïtiens…. et
nullement le collectif de quelques uns.
Autres aspect à considérer. les Petrochallengers n'ont pas été à l'origine
ou l'initiateur premier des
revendications émises par la population, des plaintes légales portés par des
avocats d'envergure, et des nombreuses
mobilisations citoyennes organisées par de courageux opposants politiques ou chefs de parti déterminés, sans oublier le positionnement
citoyen de la presse qui anima et anime encore
la population. Tous ces efforts
qui ont précédés l'apparition des
petrochallengers ne saurait leur être crédité. Certe cette nouvelle étincelle qu´ils ont allumé au sein du
Petrocaribe en exhortant à la révolte aura
trouvé sa place dans le coeur des haïtiens. La flamme de la revendication anti-corruption
aura été entretenue de longue date par des
héros nationaux. Elle a illuminée d´espoir le chemin du droit, et rassemblé les haïtiens pour redéfinir
l'avenir.
Constatons qu'en France le mouvement Gilet Jaune ouvre à participation
citoyenne permettant d'y
incorporer des adeptes de toute
origine et trajectoire jusqu'à arriver à définir un projet dans le consensus. Actuellement, son objectif fait dans le
rejet de certaines décisions unilatérales
du pouvoir jugées trop radicales par la majorité.
La violence. En France
comme en Haïti: les séditieux français
cassent, incendient, attaquent les forces de l´ordre tandis que les manifestants en colère
manifestent. Par contre en Haïti la violence des armes à feu et à balle réelles aux les cartouches mortelles causent des pertes en vie humaines alors que celles-ci pourraient
être épargnées par l'utilisation
de balles en caoutchouc ou autres instruments de dissuasion moins périlleux.
les Gilets Jaunes en France, dont l'action culminait
en cet évènement,
une guérilla urbaine sous l'arc de
triomphe à Paris comme en province le 2 Décembre
2018 correspondent fort bien aux
Pétro-Révoltés ou Sans Gilets
quand ils se mobilisent à Pétion-ville comme au Cap-haïtien ou au Cayes, le 18 Novembre dernier.
Ce qui est différent c'est la réponse de protection des
vie déployée par les forces policières françaises en comparaison avec celles-menaçant de tuer-
déployées en Haïti. En
Haïti il y a eut de nombreux morts mais
en France une personne en comas et une personne ayant un membre malgré les
nombreux blessés.
Erika Guevara
Rosas, directrice des Amériques chez Amnesty
International, a déclaré à la suite des violences survenues après les manifestations de
Petrocaribe:
«Amnesty International
est préoccupée par les troubles en
Haïti à la suite de
plusieurs manifestations de citoyens réclamant plus de transparence concernant
l'utilisation des fonds Petrocaribe. Nous avons reçu des informations préoccupantes
faisant état de l'usage de la force par la police à l'encontre de civils lors
de ces manifestations, qui ont fait plusieurs morts et des blessés à la suite d'affrontements avec des armes à feu ».
«L’État
haïtien est légalement tenu de veiller à ce que le recours à
la force dans le cadre de manifestations soit légitime, nécessaire et proportionné, ce qui
signifie que les armes à feu ne peuvent être utilisées qu’en dernier recours et en cas de risque imminent pour la vie des
personnes. Nous demandons aux autorités haïtiennes d'ouvrir une enquête indépendante et impartiale afin de clarifier les faits, d'identifier les
responsables et de les traduire en justice lors d'un procès équitable ».
Quelques différences dans le traitement policier et le
traitement judiciaire des casseurs entre
la France et Haïti ? Contrairement à la
France, soulignons que la violence en Haïti
est un fait suicidaire, un acte à risque, mortel pour ceux qui entendent
exercer leur droit de manifester. En revanche
les forces de police en France
priorisent la protection des vies
par-dessus la préservation des biens.
De plus, une réponse des autorités judiciaires pénales s'ensuit contre les individus,
suspectés de violence ou de casse, ceci
dans un délai très court. Les services judiciaires siégeant en grand
nombre afin de rendre le verdicte.
Quelques chiffres de la manifestation du Dimanche 2 Décembre
2018 à Paris et celle du 18 Novembre en Haïti. Quoiqu´il soit difficile de comparer les révoltes survenues entre la France et Haïti pour des raisons d'échelle en rapport avec la
superficie des territoires, les
populations, le niveau de vie. Tâchons d'en
décrire quelques éléments.
En France:
Quelques chiffres de
la manifestation du Dimanche 3 Décembre 2018: 100 000 manifestant dans toute la
France et 10 ooo a Paris. 287 interpellations dont 1 individu en état critique; 110 blessés dont 20 appartenant aux forces de l´ordre. Des vitrines cassées, des
magasins attaqués et pillés, des voitures
abîmées et incendiées, un hôtel particulier et une pharmacie
incendiée, une préfecture incendié en province etc. Scène d'affrontement violentes dans les avenues et rues emblématique de Paris
entre force de l´ordre avec grillages de protection, canon a eau,
gaz lacrymogène, grenades
assourdissantes, et manifestants ou séditieux
d'autre part avec bâtons, barres
de fer, peinture, pierres, tout un arsenal d'objets dangereux. C´est la troisième manifestation des Gilets
Jaune en France.
En Haïti.
Le bilan d´une violence meurtrière selon Le quotidien haïtien le Nouvelliste de
Novembre 2018 et nous citons:
«À travers tout le pays, ce 18 novembre, des milliers de gens ont gagné les rues pour exiger des explications sur l’utilisation du fonds de PetroCaribe et exiger aussi le départ du chef de l’État. Les organisateurs de la manifestation parlent, quand à eux, de 11 morts, 45 blessés et 75 arrestations.Les manifestations ne se sont pas déroulées sans casse. La police nationale fait état de six personnes tuées, cinq blessés, d'une vingtaine de manifestants arrêtés. »
Mais rappelons que peu
de jours avant la manifestation a eut lieu le terrible massacre de La Saline le 13 Novembre précisément et qui a marqué les
esprits. Pour bilan: 59 assassinés, 7 viols,
et 150 maisonnettes incendiées.
Quand à la violence
extrême des mobilisation des 6, 7, 8 Novembre, elle demeure des plus impressionnantes.
M. Mevs
fin
[1] Les sans-culottes sont des
révolutionnaires issus du
petit peuple de la ville et défenseurs d'une République égalitaire. Ils sont
jugés par les autres révolutionnaires comme « radicaux » car ils prônent la démocratie (que nous appellerions « directe » de nos jours), c'est-à-dire sans
intermédiaires comme les députés (qui à l'époque se disaient anti-démocrates car « la démocratie serait l'anarchie » [citation nécessaire]). Ils se distinguent par leurs modes d'expression, en particulier
vestimentaires 1. Leur tenue comporte un pantalon à rayures bleues et blanches,
au lieu de la culotte courte et des bas, portés par les nobles et les bourgeois,
ainsi qu'un bonnet phrygien rouge, et une
tendance à la simplicité. Ce costume est
un signe de protestation, arboré par des avocats, des commerçants, des employés, des artisans, des
bourgeois, puis par les membres de toutes les conditions qui se présentaient
comme « patriotes » Source WIKIPEDIA.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire