jeudi 30 août 2018

La jeunesse haïtienne révoltée contre la corruption


REGARD DE LA FENÊTRE

La jeunesse haïtienne révoltée contre la corruption

MOUVEMENT #PETROCHALLENGE #PETROCIAO ! #KOTEKOBPETROCARIBEA

PUBLIE DANS HAITI OBSERVATEUR DU 29 AOUT 2018

Par Michelle Mevs

On veut y croire, on a besoin d’y croire !


Il a fallu les émeutes incendiaires et populaires des rues contre la décision du gouvernement de Jovenel Moïse, les 5, 6 et 8 août 2018 pour que celui-ci annule sa mesure d’augmentation des prix des carburants.

Le mouvement PetroChallenge
Le 24 août 2018, une manifestation aboutit par devant le siège de la justice haïtienne, aux cris dePetroCiao, #Koto KobPetro Cari beA, entre autres, faisant suite à la dite ré volte des 5, 6 et 7 juillet 2018, quand le peuple est sorti et a détruit des véhicules, incendié des entreprises sur son passage, causant peur et panique de toute la population. Violente manifestation qui a cassé la posture présidentialiste autoritaire en mode «Le président a parlé point barre». Ce discours à l´ancienne ne fonctionne plus!

Et c’est la jeunesse, cette génération Y de moins de 30 ans qui crie en marchant et en chantant le 24 août : « PetroCiao» devant les locaux de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSC/ CA), à Port-au-Prince; manifestation, survenue au Cap-Haitien également, exigeant le jugement et la condamnation des voleurs.

Pour mieux comprendre, lisons le movement #PetroCaribeChallenge ou #KoteKobPetrocaribea #PetroCiao. 

Le chant #PetroCiao comme une mise en garde : En voici la lyrique, en partie : « Kòb ki ale, Petrocaribe oh PetroCiao! PetroCiao! Petro cio! kob ki te la pou devlopman, gen yon paket mimi ki manje lajen fanmian. Apre sa se peup ki pwal paye. Tout moun ap mande, tout moun ap chache : Kote lentere ?

Kot lajen petrocaribea ? Gen yon kób ki pati, nou pa p jam jwen li o ! Petrociao...Fók yo jwen li ! Oh PetroCiao...

Message à la nation: ... peup la lan bounda nou ! (Le peuple vous a à l’œil !

La fièvre chronique, conséquence des mauvais traitements dues aux malversations du pouvoir en place, prend de l’ampleur au sein de la population
La violence sociale, les crimes économiques infligés au peuple haïtien à partir du système de corruption en boucle des dirigeants « sans foi ni loi », « sans cœur et sans oreilles pour entendre».

Faillite économique et privilèges accordés à une petite élite.
Référons-nous ici aux privilèges indus que s’octroient les élites parlementaires et présidentielles. Par exemple, le scandale d’une luxueuse villa louée au prix d´or pour Joseph Lambert, le président du Sénat. Il s’agit de celui-là même qui a organisé la séance dite « sham pwèl », manœuvre pour détenir l’aboutissement de mesures se rapportant aux abus et malversations, contenus des rapports PetroCaribe, à l’encontre des intérêts de la population; privant le pays de fonds nécessaires à la sustentation de l´État haïtien.

Les révoltés ce sont ceux que ces premiers appellent avec un certain mépris : les « moun sa yo », les autres, les négligeables. Or, s’armant de courage, ces victimes annoncent avoir pris leur des tin en main.

Il y a également la classe des élites d’affaires, dont certains membres jouissent de combines et magouilles en chambres, forts d’ « amitié » avec le président ou les hommes forts des gouvernements. Ils ont l’habitude des contrats accordés sans appels d’offre et surévalués, aux ristournes et prébendes « anba tab». Certains se font, en amont, fournisseurs de financement aux candidats en joute électorale; et, en aval, plus récemment, grands bailleurs de fonds de projets personnels à visée électoraliste, hors budget, du type caravane nationale.

Or Sans transparence, il n´y a que caisses noires et corruption. Sans accès aux documents originaux des pouvoirs, les journalistes de bonne volonté se retrouvent à devenir des analystes politiques clairvoyants, mais sans preuves palpables, alors que ces documents existent bel et bien. La constitution haïtienne exige en ce sens leur communication au public; mais, ce requis n’est pas respecté.

Le mouvement #Petro Challenge est une initiative alternative. Il est loin d’être une utopie, car il dérive de mouvements tiers-mondistes visant à redéfinir la gouvernance, comme en Espagne, par exemple, la mobilisation des citoyens indignés devenus le parti « Podemos », etc.

Le cri du peuple haïtien est partout!

Les Hashtags ou mots-clicks #KotekobPetrocaribe a #Petro Challenge sont les bannières du mouvement depuis la déclaration du rappeur Gilbert Mirambeau dans la presse internationale, le 14 Août 2018.

Il s’agit de mots-code qui délient les langues sur les live facebook — et pas seulement — , on en parle sur tous les réseaux sociaux accessibles. Les hashtags, qui surgissent en Haïti, sont peints sur les murs et murailles privées ou publiques et sur des pancartes, de vieux cartons accrochées un peu partout. On en a vu qui gravissent jusqu’aux plus hauts des poteaux électriques des rues et ruelles de la capitale haïtienne, pour mieux sécuriser leur pancarte; tandis qu’en même temps ces codes circulent sans restriction sur le net, souvent transformés par artifice de photoshop. Les hashtags sont portés de manière surprenante par un homme juste, fils de Dieu : Jésus-Christ, quand ce n´est pas les hommes d’État honorables comme Barack Obama...Quant aux audios, des voix chuchotent pour mieux se faire entendre, ou crient avec force la question clef : « #KotekòbPetroCaribeA » sur les nombreux groupes What sapp.

Le cri de la jeunesse haïtienne des plus démunis, est partout ! Comme une fièvre intense qui éclate quand le malade est empoisonné par doses médicamenteuses successives administrées par le médecin lui-même, alors qu´il prétend le soigner. Le « story telling » du gouvernement Jovenel Moïse ne porte plus !

La même semaine, une exposition de photos des présumés coupables du scandale Petro Caribe s’étale au champ de Mars, à Port-au Prince, et tague le président en fonction, Jovenel Moïse, dit le président suspecte. ... Exposant son image parmi les nombreux jouisseurs et dépensiers, mauvais gestionnaires du capital appartenant au peuple. Richesse confiée aux gouvernements successifs, de René Préval à Jovenel Moïse, en passant par Jocelerme Privert et Michel Martelly...

Les « challengers » ou révoltés
Les challengers, qui portent ce vent d’espoir, sont jeunes et décidés. Ils ont en moyenne moins de 30 ans. Ils sont les premiers à être forcés à l’exil (tandis que les frontières se referment sur leur émigration), à ne pas trouver d’emplois, à porter la souffrance des conséquences d’une gestion calamiteuse des affaires de l’État constatée surtout après de la chute des Duvalier. Cette commotion vécue lors des exécutions par « Père Lebrun», c’était dans le but de construire une nouvelle Haïti, « démocratique et pros père pour tous ». Or ce n’était pourtant qu‘un leurre. Tant d’erreurs ont été commises de part et d’autre, et les leaders les plus populaires de la nation en ont, à leur tour, été victimes.

Si les générations Y et Z n’ont pas connu la dictature, il en ont entendu parler par leurs parents. Pourtant l’échec ces derniers suscitent une nouvelle révolte.

Ils sont passionnés et leur vie est devant eux, mais leurs universités et leurs facultés sont négligées ou attaquées par les antiémeutes, lors des manifestations ou grèves d’étudiants sans que leurs revendications ne soient jamais prises au sérieux. C´est à croire que les dirigeants de ce pays avaient déjà prévu que la jeunesse n´accepterait pas le statu quo, leur outrageante perversion et les emprisonnements et massacres de jeunes étudiants en prévention de la rébellion.

Rappelons ici cette douloureuse attaque sur la personne d’ un étudiant par un recteur d’université ayant fait passer son véhicule sur l’étudiant qui s’était étendu sur le parquet pour l’empêcher d’abandonner les lieux. Jamais une décision de justice n’a été autorisée sur ce cas. Pire, un mur de protection s’est érigé autour de ce recteur qui a bénéficié d´une bourse d’étude de l’État haïtien. Aussi s’en est-il allé se réfugier à l’étranger.

Les Conséquences sociales, politiques et économiques…
Les dirigeants, les responsables de ce pays, auront-ils enfin compris que rien ne sera plus pareil ? Que leurs excès ne seront plus tolérés ? Quand les temps changent, il arrive que certains n‘y comprennent rien et continuent encore de s’agiter dans la presse essayant de défendre l´indéfendable. Après tout, même si la publicité n’est pas propagande, il arrive souvent qu´elle s´ajuste et sert à la défense des commanditaires publicitaires.

De la récupération du mouvement Petro Challenge
Vous ne récupérerez pas notre bien juste-révolte! déclarent les promoteurs du mouvement Petro Challenge.

Pour sa part, « Non à l’infiltration », voilà ce qu´avance le président de la chambre basse, Gary Bodeau, dans son discours, alors qu’il est lui-même suspect de porter le flambeau en faveur du gouvernement corrompu. N’est-il pas une transfuge du régime au pouvoir, membre élu et choix du Parti Bouclier, la formation politique de la présidence?

La petite revanche. Quand les manifestants du mouvement Petro Caribe Challenge s’en prennent, devant les caméras, à certains personnages de la scène politique haïtienne, lors de leur manifestation du 24 août, nous y voyons une petite revanche. Une
attitude flagrante du renvoi des éléments en qui ils n’ont plus con fiance. Ces derniers ne sont pas les bienvenus. Que viennent-ils faire là en se présentant au rassemblement PetroChallence ?
Veulent-ils infiltrer le mouvement ou se l´approprier ?

On lit dans la presse que Éric Jean-Baptiste, récemment élu secrétaire général du Regroupe ment des démocrates nationaux (RDNP), la formation politique créée par le défunt professeur Leslie F. Manigat, ce personnage calme et prospère, ex- candidat mal heureux à la présidence, ce lui qui porte le sort du peuple en émissions-vente de billets de loterie-« bòlèt » comme une réponse mystique aux rêves des plus démunies de vie meilleure. Celui qui voit en son métier de vendeur de rêve un « business comme un autre»…

Arnel Bélizaire, ‘ex-parlementaire, le fort en gueule, qui a pourtant confronté Michel Martelly alors qu’il était parlementaire; qui a été le principal investigateur des premiers moments de l’enquête PetroCaribe entreprise par le sénateur Youri Latortue, et
qui, ces jours derniers, s’en est pris ouvertement, lors d’une émission de radio, à Guyler C. Delva, journaliste de son état, actuellement fortement contesté, et qui a même été agressé, à cau se de son engagement dans la défendre les décisions gouvernementales, de la présidence et de Jovenel Moïse.

Les mouvements alternatifs du consensus sans leader n’en est qu’à son début. Les indignés, ces occupants la place publique, Plaza Mayor, en 2011, à Madrid, montrent la voie à suivre.

Quelques extraits d’un article sur le site web North Star qui dé finit les contours de ce mouvement de la gauche populaire :

«C’était en gros l’équivalent espagnol du mouvement Occupy Wall Street. Il a pris son nom le 15 mai 2011, lorsque les jeunes Espagnols ont déferlé dans les rues et ont occupé des espaces publics dans cinquante-huit vil les du pays. «La raison principale était le chômage qui, alors, était officiellement à 21,3 %. Au cœur de son programme, la certitude que le système bipartisan était en faillite.

«Comme ce fut le cas avec le mouvement Occupy Wall Street, aux États- Unis, certains dirigeants du mouvement du 15 mai avaient une « orientation horizontaliste » qui empêchait la politique électorale, position compréhensible, compte tenu de l’échec du système bipartite.»

« L’accent était mis sur la prise de décision par consensus sous contrôle local avec des actions directes destinées à forcer le gouvernement à garantir les besoins des gens. »

«Tout naturellement, le mouvement du 15 hésitait à s’aligner sur les vieux partis de gauche, considérés comme complices d’un système corrompu.»

Compte tenu de la gravité de la crise économique, en Espagne, le mouvement s’est étendu et a impliqué une proportion plus grande de la population que le mouvement Occupy, aux ÉtatsUnis.
« C’est son caractère massif qui a créé le pouvoir social ayant rendu possible (le parti) Podemos. Parmi les millions de personnes qui ont participé aux occupations et aux manifestations, il est douteux que beaucoup se soient considérés comme disciples de Mikhaïl Bakounine ou de Karl Marx. Ce qu’ils cherchaient était une alternative sérieuse à l’impasse susceptible d’infléchir des mesures radicales pour remédier à leur situation désespérée ».

Partis politiques. Le mouvement Petrochallenge : On veut y croire, on a besoin d’y croire ! Il est certain que ce mouvement répond à la faiblesse des partis politiques en place. Il arrive souvent que les partis politiques, dont le financement n’est pas autonome mais dépend strictement de la bonne volonté de la présidence et de leurs puissants protecteurs des milieux des affaires s´acoquinent avec le pou voir, — quel´que soit son excès — pour répondre au vieux dicton qui dit : quand on n’est pas à la table on ne peut se servir. Il est bon de croire que de ce mouvement PetroChallenge émergera un nouveau parti en adéquation avec la conjoncture, ajusté aux revendications prioritaires du pays.

Le contexte actuel

Un regard croisé entre le mouvement PetroChallenge, qui marque fortement les consciences et présente des alternatives; néanmoins, il semble important d’observer les derniers événements sur le terrain. Un Premier ministre nommé par le président Jovenel Moïse en consensus avec les deux présidents du Parlement, le notaire Jean-Henry Céant est en instance d’être ratifié — ou non —, par les membres des deux Chambres du Parlement sur la base de son programme politique.

Toutefois, même en cas de ratification l´avenir est encore imprévisible. Le chef de gouvernement nommé, Céant, devra faire face à de nombreux défis. Saura-t-il se libérer des contraintes et des exigences du président qui l‘a désigné pour être son Premier ministre ?

Faudra-t-il encore à la population trouver les moyens d‘ obliger à la restructuration ré clamée par les victimes, les révoltés, les indignés ?
Mais, n’est-il pas surprenant d’apprendre qu’un nouveau scandale est dénoncé par le Nouvelliste du 21 août 2018 ?
Il s´agit d´une commande contractuelle non validée, qui a été placée auprès d’une firme allemande du nom de Dermalog. Un versement est bel et bien déjà effectué, soit USD8,2 millions $ sur $ 27 millions (vingt sept millions). Cette firme devrait se charger de la fabrication de cartes électorales, alors que l’ONI a été démantelé.

Voilà une épée de Damoclès suspendue sur la tête du prochain Premier ministre, une menace suffisante pour déstabiliser sa politique.

La manipulation des cartes électorales, n´a-t-elle pas été un instrument majeure de fraude électorale, dans un passé récent ? La jeunesse marche et chante que c’en est assez...Une chose est certaine : le défi du peuple aux dirigeants ne manquera pas de se faire entendre !

M.M.

mercredi 22 août 2018

La querelle entre Omarosa Manigault Newman et Donald J.Trump



Etats-Unis d´Amérique.- La querelle entre Omarosa Manigault Newman et  Donald J. Trump

Omarosa Manigault Newman 

par Michelle Mevs

Publié sur Haïti Observateur du 22 août 2018

Regard de la Fenêtre

Quand Trump lance: vous êtes virée, Omarosa crie vengeance!


De La querelle  publique d´Omarosa Manigault Newman  contre Donald J. Trump pour convaincre l'opinion publique américaine, se creusant  mutuellement  la réputation... 



La réalité dépasse la fiction sur la scène politique aux Etats-Unis d´Amérique. Des déclarations et postes antagonistes à foison surgissent entre le président des Etats-Unis d´Amérique Donald Trump et son ex. conseillère à la Maison Blanche et font le buzz.   



Il utilisait le N- word lors du show télévisé The Apprentice,  affirme Omarosa en parlant de son ex. boss Donald Trump.(j'ai entendu cet enregistrement, il existe dit-elle.) 



Et, suit alors  la réaction de Trump qui  tweete:  Compliments au Général Kelly d'avoir viré rapidement (Omarosa) ce chien. 



Soulignons  le  fort sentiment  d'outrage qui s'ensuivit dans la presse.



Il nous parvient que cette affaire sur le net,  cette attaque mutuelle  de deux  anciens partenaires-complices Donald Trump et Omarosa Manigault Newman  ont rompus.  la relation exceptionnelle  a viré au vinaigre. C'est   un scoop révélateur   mais,  en même temps, c´est  une démonstration de force qui s'en dégage de part et d´autre. C´est tout  un spectacle qui  sans doute aboutira  en Série télévisée et en salle de  cinéma.



“Omarosa contre Trump” sortira dans un avenir pas trop lointain en série télévisée ou au grand écran!  C'est évident, et, si nous  l´avançons,  c'est que  cette épisode houleuse de la politique américaine contient tous les éléments d´une série à succès, d'un   blockbuster, ou d'un mixte de  tragédie - comédie humoristique  à la sauce américaine.  Il  y a de quoi en  faire un succès primé aux oscars, vous  l'aurez compris tout ceux qui suivent de près cette trépidante et peu ordinaire histoire.



Reprenons le fameux  tweet de Donald J. Trump en date  du 14 Août 2018:  

Donald J. Trump @realDonaldTrump  Lorsque vous faites une faveur a une tête brûlée de bas étage qui pleure et que vous lui donnez un travail à la Maison-Blanche, je suppose que ça n'a pas marché. Bon travail du général Kelly pour avoir virée rapidement ce chien!1:31 PM - Aug 14, 2018 (tweet traduit de l'anglais).

Le Synopsis de cette histoire  est des plus intéressant:  Une ex. assistante  déclare la guerre à son patron qui la licencie  alors qu'elle a tant cru en lui et tant sacrifié pour lui.  Elle en a fait la promotion utilisant sa couleur d'épiderme  et  son charme.  Mais, Omarosa l´ambitieuse,   aurait  mal lu le personnage de Trump ou  du moins,  elle se croyait  devenue  indispensable à sa cause de sorte qu'il ne l'aurait jamais  mise à la porte de la Maison Blanche?   En arrière - plan:  C'est en même temps l'expression  d'une passion quasi- amoureuse  entre une jeune afro- américaine ambitieuse et son mentor blanc, multimilliardaire,  qui se transforme en un exercice de vengeance  d'un personnage ambitieux et  controversé,  je nomme  ici Omarosa,  qui s'engage contre une personnalité  d'importance mondiale,  controversée  également,  personnage néanmoins  incontournable, despote  et très puissant:   Des personnages explosifs, de forts caractères: Omarosa est une  star de la télé  réalité The Apprentice et promue Directeur de Communications pour le bureau de liaison avec le public et assistante du président pendant près d'une année à la maison blanche  et Donald Trump est un  milliardaire de l'immobilier New York et  ex. show-host à succès de The Apprentice et actuel président des Etats-Unis d´Amérique.    Le côté glamour d´ Omarosa, la star télé réalité  et sa forte présence marquent  mais également son  caractère impitoyable;  du moins, le personnage qu'elle exhibait  durant le show the Apprentice qui la fit considérée comme une compétitrice traître, capable de  frapper les autres dans leur  dos. (backstabbing).  Un contexte exceptionnels,  la première scène: Situation room, Maison blanche, Washington, D.C. : D'entrée de jeu une scène poignante quand  le Général Kelly licencie  Omarosa alors qu´elle ne s´y attend pas. Elle demande des explications qui ne lui sont pas fournies. Un paysage  politique intense Mais encore, un encadrement politique spécifiquement Trumpiste: La maison blanche òu il faut organiser l'aménagement d'une impossible crise sociale tandis qu´il faut libéraliser la global America richissime,  mais essentiellement  obliger à  la grandeur du pays par l'utilisation de  tous les moyens,  la force  n'est pas exclus.  Une Intrigue de haute volée et virevoltante:  Le chef d´Etat prétend qu´il ne savait rien de l´expulsion  de la conseillère de son staff.  Omarosa en a enregistré le contenu comme nous l´apprendrons, elle aurait enregistré d´innombrables conversations.  S'en était trop, de sorte que la licenciée Omarosa décide   de publier un livre de dénonciation et d'information durant sa période à la Maison Blanche dévoilant le caractère  de son boss.   En même temps, elle compte dévoiler  l'utilisation  de la vérité des faits  masqués et tergiverser  en  fiction ou fake-news.  Exposant également  les moyens mise en train,  système  autoritaire d'un chef d'etat du pays le plus puissant au monde. Remontons Au début de l'histoire: Amorosa  avait fait de Trump  un dieu dont elle était devenue la collaboratrice inconditionnelle.  Peu importe les défauts de son boss, ses excès dans The apprentice,  c'est le pouvoir  qui la séduit. Elle se sait brillante,  forte, charmante et capable de performer à son coté. Avec lui, elle arriverait loin très loin et son ambition y trouverait un avenir glorieux.  A continuation:  Or, Trump lui,  ne loge pas dans cette sphère céleste idéalisée par son assistante  mais dans un monde bien réel prononçant menaces, nourrissant une ambiance  de  peur panique,  et décrétant des sanctions, les renforçant.   Un monde où il est la seule vérité et l'ordonnateur de multiples décrets anti-migratoires et sanctions contre des ennemis parmi les plus proches  et  sans rémission.   Ambition  de toute puissance, de gloire militaire,  de  profit  unilateral. 


HAÏTI.- Omarosa Manigault Newman est  le seul personnage afro-américain à avoir occupé un poste de haut niveau auprès du Président Donald J.  Trump à la Maison Blanche est ici en compagnie de  Mike Pence, le   vice-président américain. 

En Haïti on les a vu et photographiés. Ils furent les deux  envoyés spéciaux et représentants  du président américain  Donald Trump lors de l'inauguration de l'actuelle président d'Haïti Jovenel Moïse le 7 Février 2017.               



Et dire que c´est Donald Trump comme son cercle de commande  qui vont  évacuer Omarosa Manigault  du pouvoir  en fin d'année dernière alors que  le président américain, hypocrite,  lui  fera un coup de fil  prétendant tout ignorer de ce licenciement.  (L'enregistrement de cette conversation a été  faite par  Omarosa et se retrouve  sur le net.)



Ajoutons que la belle Omarosa aurait tant de choses à nous confier sur la relation Trump/Jovenel Moïse...“Si an dedan pa van w, deyò pa ka achte w”. Attendons voir. 



Quelles sont les raisons  de son licenciement?  Or  voilà Omarosa larguée et expulsé du White house.   Laura Trump, la belle-fille de Trump  explique ainsi  à la presse américaine les raisons de son licenciement: “  ...pour violation flagrante de l'éthique et de l'intégrité pendant son mandat à la Maison Blanche”. " Et, à continuation, “fraude pour l'enregistrement des conversations” ajoute La belle-fille de Trump.



Epilogue? Comment cela va-t'il se terminer? Faudra attendre la fin des hostilités  pour savoir qui de la star afro- américaine  ou du président américain  aura gagné cette guerre.  Mais, une ex. employée peut-elle gagner  ne serait-ce qu'une  manche  contre son patron  devenu le tout-puissant chef d´état au monde?  L´opinion publique le dira mais c´est à  la justice américaine  de départager entre   compensation ou condamnation des protagonistes. Une affaire rocambolesque  à suivre...



Le  racisme de Donald Trump?  

Spike Lee et Omarosa Manigault Newman en sont les ultimes révélateurs même s'ils ne sont pas de très loin  -les seuls personnages et pas des moindres-  à l'avoir relayé pour en avoir souffert ou l´avoir observé de près. 



Qui eût pu croire qu'un président américain eut pu être raciste, misogyne, manipulateur d'événements et de concepts  en 2018? Et pourtant l'évidence est patente  en la matière.



En dehors du fait qu'aucun Sénior  membre de la Maison Blanche   sont afro-américains,  depuis le départ d´Omarosa, que Le déficit  de  diversité à  l'Aile Ouest  est flagrante, des indices sont évidentes. Déroulons  en quelques faits provenant de la presse américaine:



-Trump a refusé de condamner les suprémacistes blancs, les néo-nazis et les membres du K.K.K après l'incident de Charlotte ville ou quand il en a eu l´opportunité .;
-L´affirmation que 15 000 Haïtiens qui avaient obtenu un visa pour vivre aux États-Unis avaient «tous le sida» et que 40 000 détenteurs de visas nigérians ne «retournent jamais dans leurs huttes»;
- Avoir demandé pourquoi les Etats-Unis devaient admettre des immigrants de pays "s-thole" Haïti et Afrique par rapport à ceux de Norvège.
-A demandé au reporter noir April Ryan d'organiser une réunion avec un Black Caucus du Congrès, car il pense apparemment que tous les Noirs sont des amis.
-Les communautés minoritaires qualifiées de "ghettos" étaient décrits comme des "gangs à errer dans les rues".
-Ils ont, l'équipe de Trump, passé cinq ans à répandre la théorie du complot selon laquelle le premier président noir des États-Unis n'était pas né aux États-Unis. Obama passe comme un ennemi déclaré de Trump.
-Trump a été par deux fois poursuivi par le gouvernement fédéral pour "décourager la location d'appartements à des Afro-Américains" (les procès ont été réglés plus tard);
-Face aux preuves ADN et à une exonération officielle, il a insisté sur le fait que le groupe Central Park Five, un groupe de quatre Afro-Américains et un adolescent hispanique, sont coupables de viol et devraient être exécutés.
-Il passe une grande partie de son temps à attaquer les Noirs, y compris les athlètes comme James Lebron plus récemment. Le représentant Maxine Waters est dans sa ligne de tire. Le journaliste Don Lemon et l’un des rares Afro-Américains à avoir été employés par la Maison Blanche.

Amarosa Manigot Newman est selon Trump une pleureuse de bas étage "et un" chien ". (Source presse américaine)

  

Le cinéma à la rescousse des afro-américains

Quand on est un directeur aussi réputé au cinéma que Spike Lee..!  Il est évident que ce célèbre directeur afro-américain détient la technique et le talent  pour montrer et démontrer  par l'image comment le racisme en Amérique des années 70 perdure encore en 2018.  Je tiens à me  référer ici  à son tout  dernier film  BLACK KKLANSMAN.

Avez-vu  BlacKKKlansman? Il s´agit d´un policier noire  qui infiltre le KKK.  Cela se passait t dans les années 70 et Lee de nous prouver que le  racisme outrageant  est encore d´actualité. 

Quand Spike LEE est interviewé sur son oeuvre, la semaine dernière Trevor Noah  s'écrit:

 “je n'ai jamais fait une telle expérience en regardant un film…, votre  film est  puissant, votre film  est magnifique”








 Spike Lee sur la couverture du Time magazine du 20 Août 2018



Quand on est  Omarosa Manigault Newman, quand on est une star de la TV réalité, qu'on a travaillé de près avec Donald Trump dans The Apprentice, qu´on a été promue Directrice en liaison communication et conseillère de cet homme devenu président américain... Parce qu´on connait les ficelles et les  artifices de la politique de son boss, on s'arme  à l´avance  pour montrer et  démontrer le cas échéant,   par des enregistrements sonores secrets  et d’ éventuelles publications,  les  écarts du pouvoir, les abus du  président  et son  racisme qui pourrait encore aller en s'aggravant.  Mais, on sait que Donald Trump  a toujours fait montre d´esprit d´exclusion  et parvenu aux commandes,  il n'a de cesse t de  vivifier de milles façon,   ses  honteux sentiments.   C'est ainsi qu'il faudra évaluer  le contenu du livre de  Omarosa Manigault Newman  Unhinged” sur l´administration qu´elle connaît de l'intérieure.



 LE PRÉSIDENT AMÉRICAIN ET SON EX. CONSEILLER EN COMMUNICATION OMAROSA MANIGAULT NEWMAN ACTUELLEMENT LICENCIÉ DE LA MAISON BLANCHE




Actuellement, la conviction règne au sein de la population des Etats-Unis d'Amérique à savoir  que Donald Trump est  un président raciste!  Citons  la presse américaine:  “en rapport avec le racisme de Trump: “Après Février les sondages ont démontrés que la majorité des américains pensent que Trump est un raciste, Fox News (pour en pallier les conséquences)   recourt à des références sur   l'économie florissante.  Fox News poursuit et demande aux panélistes invités:  “Appréciez-vous suffisamment cela?”  ( “What’s not to love?” )



Quant au  revirement  d´Omarosa elle produit  une certaine angoisse politique au sein de l'administration. Mais,  Omarosa est -elle un personnage crédible et de ce fait  le pouvoir de Trump  pourrait-il éventuellement chercher à  la disqualifier davantage?  En même temps  apporte-t-elle des preuves sérieuses  qui pourraient legalmente  impliquer le président Donald J. Trump?  Déjà qu´il s´est rendu  agressif   sur le terrain Hollywood, presse etc...



Or, Omarosa  ne jouit pas d'une bonne  réputation.  On lui reproche son hypocrisie et sa posture qui ne tient compte que de  ses  intérêts personnels vue qu'elle n'est monté au créneau contre trump qu'une fois licenciée et pas avant,   alors que jusque - là  elle agissait en  partisan fanatique  d'entre  les  plus actifs. Expressive, convaincante,  dévouée à son maître.



Certains pourraient penser que ce ne  sont que  deux larrons qui  se battent à coup de publications  critiques,  de tweets méchants et d'articles de propagande  et par programmes de TV  News partisans interposés.



D'autres pensent que   Trump, ce monstre  se bat contre sa propre créature:  Omarosa façonné à sa manière, une fanatique!  Reprenons une image captée   sur une émission News TV : “Connaissez vous Mary Shelley? demandait un participant. C´est celle qui  a écrit le fameux livre  à succès le classique Frankenstein et,   cet l'auteur a démontré par là  que créer un monstre peut être  fatale car,  il arrive  la créature s'en prend à son créateur...



Donald J.  Trump en personnage principal au cinéma  serait le parfait  stéréotype du mauvais gars,  capable de changer d'idée comme de chemise  sans remords et sans explication aucune. Capable  également de virer les uns et les  autres, ses plus  proche compris, dès qu'il les jugent dangereux ou sans aucun  intérêt pour lui. 



Pour Donald Trump “You are fired” (vous êtes viré)  est une règle de pouvoir. De plus   un allié et un employé, un collaborateur ne sont que   marchandise avec date de péremption. Vous avez en tête les nombreuses révocations et sanctions prises  contre des partenaires, assistants, collaborateurs politiques  qu'il a  licencié, mis à la porte,  soudainement et sans état d'âme,  parce que ceux-ci auraient contredit sa politique ou deviendrait  source de déclarations,  détenir des preuves, le tout,  à son encontre. 



Omarosa n´est qu´une de plus d´une longue liste des cibles de Donald Trump. Il lui cherche des sanctions. Pour  Trump c'est un mauvais  coup  qui lui est asséné par  une subalterne ingrate... Si les raisons de son expulsion de la Maison Blanche n'ont  pas encore  été clairement élucidées et validées comme vraies,  juste, légales;   on apprend   par voie de presse, le  “The Washington Examiner avance que la campagne Trump avait déposé une demande d'arbitrage contre Manigault Newman, réclamant des millions de dollars parce qu'elle aurait violé un accord de non-divulgation signé avec Trump pour la campagne 2016.” On sait égalements que le président Trump a demandé qu'on la mette en prison pour ses attaques récentes contre lui.

"L’opportuniste à la Maison Blanche n’a attiré que des opportunistes. Il ne faut donc pas s'étonner que Manigault Newman ne soit pas un lanceur d´alerte fiable.Les Personnes qui ont volontairement travaillé pour Trump ne le seront jamais. "

Christina Cauterucci




Selon Christina Cauterucci  un besoin insatiable  de notoriété anime Omarosa car une immense soif de pouvoir l´habite. Telle serait  la motivation  fondamentale qui expliquerait  cette récente sortie en force d´Omarosa contre  Donald Trump. Alors, son positionnement anti-Trump  est-il sincère et  vrai ou  simplement opportuniste ou fake?  Omarosa  aura  été  jusque-là   un des représentants   des plus zélés, des plus  enthousiastes, des plus convaincants  de Donald Trump mais,  va-t- devenir son plus violent ennemi?  En lisant  Unhinged  en librairie  depuis le 14 Août 2014,  espérons,  mieux comprendre les dessous de nos personnages en attendant tout  dénouement.  
M.Mevs

mercredi 15 août 2018

Le trumpisme va-t-il perdurer? Les élections mi-mandats sont attendues.

Politique internationale. Etats-Unis d´Amérique. 15 AOUT 2018

PUBLIE SUR HAITI OBSERVATEUR, N.Y

Regard de la Fenêtre



Le trumpisme va-t-il perdurer? 

Les élections mi-mandats sont attendues.

Par Michelle Mevs

«Le populisme n’est rien d’autre qu’une réponse confuse mais légitime au sentiment d’abandon des classes populaires des pays développés face à la mondialisation et la montée des inégalités.» et, «Le traiter avec dédain risque d’occulter la question de fond. » Thomas Piketty, 14 Janvier 2017.

Somme toute, il s'agit d'une rébellion d'un fort segment de la population américaine contre le système en cours ces dernières années d´Obama. Actuellement, ce sont les mécontents qui s'expriment. Ils ont des frustrations et des revendications particulièrement dans l'Amérique profonde. C´est la politique du ressentiment, comme le présente dans un parallèle historique Cramer dans son livre de 2016.

Trumpisme 

S'il est certain que populisme rime avec Trumpisme (politique personnelle et caractéristique de Donald Trump), les experts en politique internationale pensent que le trumpisme est “parti pour durer”. Parti pour durer...? -direz-vous? eh bien oui! Nous savons déjà que les idées ont la vie dure, les frustrations également. A rebours de toute conviction rationnelle qui tendrait à penser que ce bouleversement par Donald Trump ne peut continuer ainsi dans la puissante democratie américaine.

Tandis que les élections de mi-mandat sont en cours, la politique de Donald Trump, -s'il arrivait à perdre la majorité que détient son parti au Congrès-, s´en verrait affecté d´autant plus que le effets pourraient être préjudiciable à sa personne et à la politique républicaine. Aussi, Trump participe-t-il activement aux élections multipliant ses invectives durant les rassemblements politiques.

La logique et la raison n'ont rien à voir avec avec ce que nous réserve ce président atypique, imprévisible; jusque-là soutenu par un parti majoritaire au congrès. Les analystes croient que l'idéologie politique des républicains qui a pris un nouveau tournant, devenue populiste à l´extrême sous l'égide du président Trump, -malgré ses effets pervers-, ne fléchira que si cette idéologie est absorbée par l'appareil-d'état américain. Il ne sera modifié seulement qu´une fois la conjoncture qui les féconda aura disparue. Or de tels avancées ne sont jamais immédiat.

Les élections de mi-mandat aux Etats-Unis d´Amérique à partir de 208

Les élections de mi-mandat aux Etats-Unis d´Amérique sont en jeux jusqu'au 6 Novembre 2018. Ils représentent une sorte de référendum sur la viabilité de Donald Trump, le président; précisant le choix de l'électorat américain et le positionnement des leaders du parti républicains, lui-même.

Les américains se rendront aux urnes pour renouveler les membres du Congrès. Ils choisiront entre les candidats des partis. A la Chambre des représentants 435 membres doivent être renouvelés tous les deux ans et le ⅓ du Sénat de 100 sièges, soit 34 sièges qui sont à élire également. En de nombreux etats, les gouverneurs seront votés.

Les Républicains détiennent actuellement la majorité dans les deux chambres du Congrès américain. Ces nouvelles élections de mi-mandat sont importantes -quoique jouissant habituellement d'un faible taux de participation de la population- car, elles décident de l'agenda à venir du président selon qu'il possède la majorité des deux chambres ou pas. Son pouvoir et son avenir en dépendent.

A noter qu'il est coutume historiquement pour le président en fonction de perdre des sièges lors de ces élections de mi-mandat. Dans le cas de Trump, s´il perdait sa majorité républicaine, il serait en risque d'être accusé avec pour conséquence une poursuite judiciaire sur de nombreux dossiers controversés durant son élection et la période présidentielle. La destitution en final.

Etat des lieux:

Donald Trump jouit actuellement de la majorité des électeurs du parti républicain. C'est ainsi que 9/10 des représentants républicains approuvent son action, écrit le Washington Post. En parallèle Trump ne jouit que de 19% de la population affiliée au parti républicain contre les 31% qui lui sont opposés dans le cas de la population affiliée au parti démocrates. Ainsi l´indique un sondage PRIT en date du 6 Juin 2018. Aussi, il est fort probable que des retournements s'effectuent au Congrès américain, ceci compte tenu en outre aux décisions extrêmes, provocation et comportement scandaleux du personnage. Néanmoins, il faut savoir que ceux qui l'ont voté trouvent toujours des excuses à ses excès ou mauvais comportement, des raisons à ça politiques, car Trump canalise leur frustrations; stimule leur perte de confiance dans le système et ses conséquences abusives sur leur niveau de vie.

Irascible, Donald Trump continue de porter les revendications de tous les déçus du système américain. Période dominé ces dernières années par les Démocrates de l'ère Obama qu'il a toujours pour objectif à abattre. Les mécontents de la société américaine trouvent en Trump le champion qui se démène en leur faveur. Ils le suivent encore, esperant qu´il leur fournira une chance de s'en sortir comme Trump le promet de long en large.

La presse américaine

Rapportons la publication du Cincinnati Enquirer du 5 Août 2018 relatant la présence de Donald Trump au rassemblement en faveur de son candidat républicain T. Balderson: «Le discours sinueux de Trump a porté sur un certain nombre de sujets: le mur de frontière, le prix du soja, le traitement de la dépendance aux opiacés, le soutien aux militaires, l'élimination des réglementations, un nouveau juge de la Cour suprême des États-Unis et la Force spatiale» .

De plus: Trump n'a pas manqué de frapper les démocrates. Ses paroles: « Ils ont des politiques horribles et stupides» .
Trump continue de tacler également avec une rare acuité la presse américaine. L'appuyant aux “Rallies”, ses partisans inconditionnels démontrent une attitude de plus en plus violente. Katie Rogers abonde en ce sens. «Jamais je n'ai vu autant de personnes hostiles.» (The New York Times).

Mais encore, des partisans de Trump de tout acabit s'élancent en avant : Margaret Sullivan le relate dans son article du Washington Post : “Trump rallies go from nasty to dangerous”. Les Trumpistes membres du culte Qanon montaient au créneau tandis que le président s'exprimait. Faisant allégeance à Donald trump. Ils menacent, bousculent, insultent les journalistes…et, leurs pancartes en disent long. Le sang pourrait couler» écrit-elle. C'était le 31 Juillet 2018. “ Je la cite encore: « Ce sont les dévots dérangés d'une hypothétique agence du gouvernement qui, selon eux, mène une guerre contre «l'État profond» qui menace la présidence de Trump.» Nouveauté: Certains d´entre eux portaient une insigne Q sur la poitrine!

De toute évidence, pour les nombreux inconditionnels Trumpistes peu importe également l'importance « ...de l'affaire des ingérences russes dans la dernière présidentielle américaine et l'enquête du procureur spécial Robert Mueller qui tente d'élucider les liens supposés entre l'équipe de campagne de Donald Trump et Moscou.» (RFI).

Rappelons que l’ancien directeur du FBI, James Comey, témoignant devant le Congrès: « Là-dessus, il n’y a aucun doute, a-t-il déclaré, les Russes ont interféré dans l’élection. » disait-il. (France Culture).

Selon les inconditionnels de Trump, peu importe les critiques virulentes de la presse sur sa politique. Humiliation et trahison sont des mots utilisés par le San Francisco Chronicle quand Trump en présence de Putin va jusqu'à mettre en doute les services de renseignement américains. Conspiration de Trump avec la Russie précise le Washington Post. «..Le président a peut-être été trop loin…» s'écrit surprenament même l'indéfectible pro trumpiste Fox News.

Trump s'acharne et la presse américaine informe: «..Lorsque le ministère américain de la Justice a annoncé plus tôt ce mois-ci des mises en accusation de 12 responsables des services de renseignement russes pour avoir piraté les courriers électroniques du Parti démocrate et Hillary Clinton, le président Donald Trump a accusé l'administration de Barack Obama: "Pourquoi n’ont-ils pas fait quelque chose, surtout quand il a été rapporté que le président Obama avait été informé par le FBI en septembre, avant les élections? , A-t-il tweeté.» 

Positionnement de Trump par rapport a l'ingérence russe 

Pour sa part, Robert Mueller, le procureur spécial chargé d’enquêter sur les soupçons d’ingérence russe dans la présidentielle américaine n'y va pas de main morte. Je cite la presse française: «....Un échauffement pour Paul Manafort ? Le procès de l’ex-directeur de campagne de Donald Trump est en cours. Le conseiller politique doit répondre devant la justice à des accusations de fraude fiscale et de blanchiment d’argent. Pour le New York News cette épisode judiciaire est à suivre attentivement, car il s’agit du premier procès découlant des accusations portées par Robert Mueller.» Mais, cette accusation vise évidemment bien plus loin!

Et Plus récemment, la presse américaine révèle qu'à la proximité de son fils avec les Russes -dévoilée depuis quelque temps déjà-, Trump avance des arguments les plus diverses qui ne font pas de sens.

De la politique anti-immigration de Trump


Et pourtant, nombreux sont-ils encore, les inconditionnels, qui pensent: peu importe politique anti-migratoire de Trump quoique ses mesures inconsidérées contre les enfants immigrés aura créé tout un tôlés international. Sur ce point, Trump faisant marche arrière. ...Dû aux bons conseilles des femmes de sa famille laissait-il entendre . Observons que la récente stratégie de communication des femmes du clan Trump: son Épouse Melania et sa fille Ivanka tendant à prendre ouvertement le contre-pieds du positionnement du président ne convainc pas tout en servant de manipulation de type placebo.

Stephen Bannon, le stratège, l'idéologue de Trump, avec qui il s'est brouillé comme il le fait constamment avec son staff, soulignait que la politique anti-immigration est le pilier de la popularité du président et qu´elle allait conforter la masse américaine. Ceci se rapporte comme nous le savons justement à au segments de population en manque d'opportunité de l'Amérique profonde souvent raciste. 

Les Afro-Américains n'ont pas les faveurs de Trump

Autre point et pas des moindres: Trump cherche constamment à combattre les velléités des afro-américains à se valoriser, à penser par eux-même et à fortifier leur positions socio-économique. Le tweet Trump sur Lebron James en est un parfait exemple. 

Que prévoir pour l'avenir de la politique américaine de 2020 ? 

Un nouveau chapitre de la politique américaine s'ouvrira en 2020? S´il y advenait un hypothétique changement d´orientation de la politique de Trump, il n'y aura pas revirement disent les analystes. Au cas ou un nouveau candidat autre que Trump viendrait à apparaître, il ferait plutôt dans le renforcement de la dialectique Trumpiste appuyant certainement sur le chapitre anti immigration intelligemment enrobées d'une orientation plus nationalisme et fédérateur, cette fois. Le mot clef fédérateur contrairement au discours de Trump. Aux élections présidentielle de 2020 il reste à savoir qui saura infiltrer la mécanique trump piste pour la recouvrir d'une couche de verni fédérateur? Un voie moins destructive et moins sectaire mais tout aussi populiste. Tout porte à croire en effet que le tropisme va perdurer rejetant l'accueil aux réfugiés climatique politique économiques, avec les afro-américains en ligne de tire et faisant usage de la force et des stratagèmes arbitraires.

Les jalons sont posés par Donald Trump et rien de nouveau dans son style: Il se cherche constamment de nouveaux ennemis pour s'attirer les allégeance de la masse. Trump se trouve toutes sortes d'arguments contre les réfugiés climatiques, politiques, économiques. Les Mexicains seront retenus derrière ce mur qu'il compte ériger, exigeant, après la tenue des élections de mi-mandat, le vote d´obtention de fonds pour la construction du mur.

Le parti Républicain perdra des sièges lors de ces élections de mi mandat 2018 puisque c´est une constante du jeu politique néanmoins, l'important dépendra du résultat final qu´obtiendra le parti démocrate.

En face la démocratie américaine semble en panne de stratégie efficiente pour contrecarrer le republicains Trump tout en offrant une alternative, sauf peut-être Berni Sanders. Alors, la position pro Trump ne cesse de se radicaliser dans un déballement de violence verbale, mesures unilatérales, et l'utilisation accrue d'artifices en communication. Ce dernier pourra-t-il ou saura-t-il intervenir pour renouveler la politique américaine? De son côté le parti républicain et Donald Trump sont déterminés à perdurer, la conjoncture les aidant. ce dernier poussant au maximum l'audace qui le caractérise habituellement. Les sondages ou “polls” sont un important indicateur à suivre de près.

M. M.

LA GRANDE MALÉDICTION DE LA GOUVERNANCE

Réflexion. Haïti. Gouvernance

PUBLIÉ SUR HAITI OBSERVATEUR  

REGARD DE LA FENÊTRE
Par Michelle Mevs

O combien effroyables sont les malédictions! mais vous savez bien qu'en toute chose, il y a le vrai et le faux comme en politique actuellement. Or, c'était déjà pareille pour la malédiction puisqu´ on ne veut jamais y croire, on la refuse comme on rejette le fake-news aujourd´hui, et pourtant...!



Jovenel Moise succède à Michel Martelly Président d´Haiti


De toute évidence, il y a les vrais petits-hommes (les trolls) qui font de la malédiction, de la faillite, leur affaire tandis qu'en vérité les grands hommes travaillent à la réussite d'une majorité. Petit pays - grande nation dit-on souvent en Haïti. Mais aussi petits gouvernants et grande malédiction!

Eh oui, Il y a ceux qui ont la malédiction de devenir président de la République d'Haïti alors qu'ils auraient fait de bons apprentis ingénieurs de voiries ou apprentis- agriculteurs en bananeraie ou rizières mais également certains autres d'excellents comédiens ou acteurs-porno. Si je dis “apprentis” c'est par charité chrétienne afin de donner à ces prochains un sens valable à leur vie, que ces dirigeants trouvent une orientation glorieuse à leur parcours puisqu´il n´est jamais trop tard. Ils ont préféré être des apprentis-sorciers en politique.

Leur handicape c´est leur désert idéologique 

Mais la malédiction majeure, la vraie, c´est l´ hystérie gouvernementale qu´ils inspirent et le chaos qu'ils cultivent. Voilà que les conséquences néfastes de leur gestion clanique provoque le malheur des uns et des autres, de la majorité des citoyens qu´ils se targuent d´appeler les “moun sa yo.”

Le tribunal historique les jugera mais ils n'en sont pas tout à fait conscients ou plutôt ils s'en moquent. Individualistes, narcissiques et égocentriques, ces caractères infernaux pensent avoir inventé une gouvernance politique nouvelle génération mais rien de tout cela! C'est plutôt un choix délibéré d´outrepasser normes et réglementations. Ils s'efforcent d'étaler leur programme personnel en belles images et feuille de route sans lumière au bout du tunnel. Entourés d´un troupeau de portes-paroles aveuglés ou à leur solde et d'entourage en besoin de jobs, Ils aiment à discourir, à twitter, à organiser dans un protocol bancal, états-généraux contestés et projets déjà voués à l'échec. Ils sont sourds et vont à contre-courant de tout mouvements populaires en cascade; ignorant toute misère, le désespoir. Tout ceci ne les émeut carrément pas. Faut dire que leurs antennes sont partis quand ils se sont fait tondre les cheveux. S´ils se retrouvent souvent en petits comités c´est pour se faire mousser mutuellement le shampoo alors qu´ils n´ont pas un cheveu sur la tête. Le gaspillage et le pillage font loi car c´est dans le chaos maculé qu'ils brillent.

Il arrive que leur cerveau virevolte joyeusement comme noyau d ´avocat quand ils pensent à leurs poches bien pleines.

Même s'ils avaient compris que le citoyen c´est important, plus que cela qu´il mérite le respect, ils auraient quand même échoué car leur bête entêtement à se prendre pour de grands dirigeants, ce qu'ils ne sont pas, est leur perdition. Leur vision obtuse ne s'attarde que sur la plus petite dimension du paysage politique, social, économique, n´en faisant qu'à l´avantage de leur épouse, famille et maisonnée placée à hauteur de trophée.

Ils serait tellement souhaitable qu'ils sachent que la -politique bien menée- peut faire échec à l´horreur; cependant, ils sont condamnés. Leur karma personnel est en fin de compte et en vérité un anathème qui dégouline sur le pays aussi la population veut s'en défaire.

M.M. 

jeudi 9 août 2018

L'improbable échec de la dame Hillary R. Clinton

Hillary Rodham Clinton
Haïti/Etats-Unis d'Amérique.
REGARD DE LA FENETRE
Femme et pouvoir politique: Hillary R. Clinton”.

Publication Haiti Observateur 

Par Michelle Mevs

“Le féminisme est encore un sujet d'actualité, plus urgent et vital que jamais.” Hillary R. Clinton
“On m'accuse d'être une femme et les preuves sont accablantes.” Frances Perkins

“Mais alors qu'elle cherche à atteindre le poste le plus puissant du monde et qu'Haïti plonge dans un autre abîme politique, un fort segment d'Haïtiens et d'Haïtiens-Américains parle des Clinton avec le même mépris qu'ils réservent à certains de leurs anciens dirigeants.” Yamiche Alcindor 14 mars 2016.

Hillary R. Clinton raconte sur un ton personnel au chapitre “Être femme en politique” de son dernier livre : “Ça s'est passé comme cela” -publié en 2017 et traduit plus récemment chez Fayard-: que le fait d'être femme lui a sérieusement porté préjudice dans sa course à la Maison Blanche. Bien entendu, il ne s'agit pas que de ceci. 

Le livre contient d'intéressantes révélations et le point de vue personnel de la candidate concernant sa défaite face à Donald Trump. Le chapitre concernant la position désavantageuse de la femme en politique mérite toute notre attention. Néanmoins, profitons-en pour analyser ici, en même temps, la perception de l'opinion publique Haïtien et de sa diaspora de l'état de la Floride majoritairement sur Bill Clinton et sur son épouse, Hillary R. Clinton, candidate de 2016 à la présidence des Etats-Unis d'Amérique. Passionnante histoire, car la relation de la famille Clinton et Haiti est loin d'être banale. Elle marque toute une période de notre histoire contemporaine. Et, nul ne saurait ignorer le poids du pouvoir américain sur le devenir d'Haïti.

Hillary explique dans cette dernière parution : “Ça s'est passé comme cela” son enfance, son éducation familiale de même que son expérience dans la sphère publique et celle du pouvoir; Depuis ses tout débuts jusqu'à à sa défaite électorale en 2016, soulignant le dilemme d'être une fille puis une femme aux aspirations égalitaires alors que la “libération de la femme” est encore un objectif à concrétiser dans les faits et comportements en société américaine, le monde politique et de pouvoir. Aspirant à des postes généralement réservés à la gente masculine, elle a dû se battre. Hilary, avocate, Première Dame, sénateur, puis en charge de la diplomatie américaine. Femme politique en position de pouvoir, elle se serait retrouvée tout le long de sa carrière, en butte au questionnement, à l'incrédulité des autres, sur de nombreux points tandis que les hommes, ses collègues et collaborateurs masculins eux, étaient libres de tout cela...Ils le sont encore aujourd´hui.
Hillary Clinton et des membres de son personnel en discussion avec le président Préval et le PM Bellerive, apres le tremblement de terre du 12 janvier 2010.

Après l'élection de Barack Obama, “...source d'inspiration et de fierté pour pour les gens de toute origine et pas seulement les afro-américain.”, écrit-elle; Hillary R. Clinton était convaincue de gagner. Portée par ses compétences et son expérience, elle aurait toutes les chances de devenir la première femme au pouvoir aux Etats-Unis d'Amérique. Elle allait ouvrir une voie royale aux femmes, croyait-elle. Et pourtant, Donald Trump en “outsider” ou en version “bandit légal” l'a harcelée, attaquée, violentée et surprise, l´évinçant. Abattant sauvagement ses rêves, réduisant à l'échec ses ambitions les plus chères.

Par ailleurs, pour le public haïtien, la Fondation Clinton et son projet pour Haïti baigne dans la suspicion. Elle n'aurait pas délivrée les promesses faites à Haïti en 2010 et aurait souvent outrepassée ses droits et éventuellement manquée à entreprendre les investissements pour lesquels elle amassait des fonds... En même temps Le nom du frère d´Hillary propriétaire d'une mine d'or et maître d´oeuvre de projets de construction en Haïti faisait tâche d'huile.

Récapitulons, quelques éléments relationnés à l'intervention ponctuelle de Bill et Hillary Clinton en Haiti:
En 1994 Bill Clinton au nom du système démocratique libérateur et justicier du puissant voisin américain, intervient, dépêchant près de 20 000 hommes de troupes américains en Haïti afin d'assurer le retour du président déchu Jean Bertrand Aristide à Port-au-Prince. C´est ainsi qu´il fut ovationné pour ce retour imposé après 3 années d´absence du président Aristide.

Après le séisme dévastateur de 2010, Bill Clinton se positionne en promoteur numéro un du pays aidant à organiser et obtenir des centaine de millions de dollars en faveur d'Haïti. Il s'était alors fait nommé envoyé spécial des Nation Unis en Haïti et travaillait en parfaite collaboration avec les gouvernements américains et haïtiens.
A cette époque son épouse menait avec brio les Affaires Étrangères des Etats-Unis dans le monde entier. C´est ainsi qu´elle a pu assumer son intervention dans les élections locales en Haïti et orienter la politique haitienne de manière directe.

Plus précisément Hillary Rodham Clinton: brillant avocat et politicien mais une femme à l'apparence froide, calculatrice, et prédatrice. Son manque d'expression, d´authenticité, son manque de charisme personnel lui seront préjudiciables aux deux tours de candidature à la présidence menée par elle, en 2008 et en 2016. Quoique ses efforts cosmétiques en 2016 furent notables et mériteraient appréciation. On la dit trop ambitieuse (elle en parle). Nombreux furent-ils à penser que, si elle a perdu la dernière élection américaine contre Donald Trump, c'est bien fait pour elle.

En Haïti par delà l'échec de la promotion d'Haïti par la Fondation Clinton, les promesses de plein emploi dans la sous-traitance non-tenues par elle et l'accumulation de richesse et de projets plutôt favorables à la Fondation elle-même: le péché capital de la Secrétaire d'Etat des Etats-Unis Hillary R. Clinton par devant la nation haïtienne demeure incontestablement le fait d´avoir soutenu et fait élire un “out-sider” incompétent: Michel Martelly, (celui qui s'était auto-dénommé tet Kale et bandit légal), en président d'Haïti tandis que la femme d'expérience, la constitutionnaliste respectée et Première Dame, Mirlande Manigat sera évincée. On peut penser qu´âgée et sans doute trop rigide dans ses convictions politiques arrêtées, son caractère orgueilleux, souvent hautain, la candidate, qualifié e de dinosaure, serait difficile à gérer et contre l'avancement du pays dans une étroite collaboration avec les Clinton et le pouvoir américain. Par contre, le populaire et scandaleux Martelly serait plus flexible et malléable, quand bien même sexiste, misogyne et ambitieux, il allait faire mieux. Mais voilà qu'aujourd'hui les haïtiens confrontent au jour le jour les conséquences néfastes de la mauvaise gouvernance du protégé des Clinton doublée du manque de compétence et de leadership, de l´actuel président, héritier de Martelly: Jovenel Moïse. La mauvaise gestion, la corruption sévissant dans les trois pouvoirs de l'état haïtien sont une déchéance irrémédiable ont pris de l´ampleur depuis le mauvais choix d'Hillary R. Clinton. 

La secrétaire d'État américaine et le président Michel Martell

Etrange paradoxe tout de même! l´experte en politique internationale Hillary Clinton aura préférée accorder son support à la tête du gouvernement d'Haïti à un homme de préférence qu'à une femme... A cet élément populaire et populiste Michel Martelly. Par un étrange retour de l´histoire, Hillary R. Clinton elle-même pâtira de ce type de comportement qui la privera de support électorale de la diaspora haïtienne de Floride et autres états. Quelle dérision quand on pense à une certaine similitude Martelly/Trump: Donald Trump qui tout comme Martelly est misogyne, déteste la presse, l'ordre établi et tous deux passé maître dans la provocation et la constante polémique.

Il est très intéressant de constater les faits à posteriori. Ceux-ci interpellent aujourd´hui. A moins de voter pour Hillary Clinton, “On risque de nommer un président qui ne s'intéresse pas tout à fait à Haïti avait annoncé….Jean Monestime, un américain d'origine haïtienne chairman du Miami- a Miami-Dade County Commission et chairman of Caribbean Americans for Hillary: “Nous (Haiti) allons être marginalisé par le changement (au cas ou Trump serait nommé) rapporte encore Monestime. ( Source YAmiche Alcindor le 14 Mars 2016). Ce brillant haïtiano-américain n'avait pas cru si bien dire.

Si la majorité des haïtiano-américains vivant en diaspora en Floride et autres états ont laissé Hillary tomber en 2016, la privant de leur vote, c'est afin d´ exprimer leur profonde déception quand à la mainmise des Clinton et leur échec quand à leur prise en charge de projets pour le pays. Échec du gouvernement américain également puisque la candidate était le chef de la diplomatie d´alors. Hilary R. Clinton intervenait par rapport aux élections haïtiennes jugées localement non-démocratiques. Mais encore, De toute évidence, l'actuel élu à la Maison Blanche Donald Trump s'intéressera bien peu aux haïtiens et à leur pays. Son opinion s´est exprimé par sa déclaration de “shithole country. Il aura actuellement d'autres priorités et des préférences marquées.

Être femme en politique, Hillary R. Clinton en connaît les revers. Selon-t-elle, Les femmes sont conditionnées par la société et arrivent à douter d'elles-même. tandis que, les hommes “on leur fait croire en eux.”

Je me souviens avoir lu sur le web qu'une des erreurs