vendredi 29 mars 2024

LA VOIE DE L'ERREUR ET DU MALHEUR AGGRAVÉ

CE QUE JE PENSE

LA VOIE DE L'ERREUR ET DU MALHEUR AGGRAVÉ



Par Pierre Robert Auguste

Au jour de 37 ans d'existence de la Constitution de 1987- amputée de 3 ans de suspension informelle- on voit circuler en boucle, sur les réseaux sociaux, une date, celle du 3 avril, pour la prestation de serment du conseil présidentiel de la Caricom. Quelle outrageuse et audacieuse manière indécente de commémorer une œuvre qu'on vénérait tantôt avec  une spectaculaire intolérance grégaire !

La Cour de Cassation, accrochée à sa dignité institutionnelle et au sens de l'honneur de ses membres, serait dans son droit plein et entier de refuser cette prestation et de plier les fauteurs au respect de l'intégrité nationale même si elle est amenuisée. Ce serait    le réveil surprenant du pays magique opposé avec détermination à cette intelligence artificielle malveillante qui assujettit en cobaye Haïti à des manipulations algorithmi-

ques et grossit des pulsions d'avidité, d'égocentrisme,d'indécence chez des sujets révisionnistes aux commandes d'oligarques impatients de prédation sur les biens et affaires étatiques. Le niveau magique de la Première République noire du nouveau monde reste encore impensable dans le Big data du blanc.

Alors, que resterait-il aux fauteurs du conseil dit présidentiel? 

- En appeler à une armée d'occupation pour forcer les portes du palais national?

- Assumer l'himalaya de cadavres prédit au Champs de Mars pour laver les arcanes sales du pays?

Il aurait fallu un cérémonial préalable : l'abolition de la constitution de 1987. Certes,le blanc voulait s'en débarrasser depuis 18 ans mais n'en a pu trouver la contre-potion magique blanche au sanctuaire de la magie noire. 

Le chemin qui se dessine se révèle entaché de grave erreur et débouchera sur tous les malheurs,aggravés et aggravants... On ne meurt pas pour l'infamie mais pour l'honneur et la gloire.

Gonaives le 29 mars 2024

Pierre Robert Auguste

lundi 25 mars 2024

L'ANARCHISME DU PRÉSIDENT ABINADER

 

CE QUE JE PENSE

L'ANARCHISME DU PRÉSIDENT ABINADER

Par Pierre Robert Auguste 

Le président dominicain Luis Abinader semble vouloir oublier et mépriser les lois internationales qui régissent le séjour des étrangers dans un pays d'hospitalité. S'il est loisible pour un Etat d'expulser à sa guise de son territoire des immigrants illégaux, il n'en va pas de même pour les étrangers qui s'y sont établis régulièrement,couverts par leur statut de résidents, possédant des résidences ou des entreprises. Ils sont protégés par le droit des gens que,par anarchisme anti-haitien, le président dominicain Luis Abinader entend singulariser sa gestion de l'état. Même démissionnaire, le ministre haitien des Affaires étrangères aurait dû convoquer en explication l'ambassadeur dominicain en Haiti et dénoncer un tel comportement attentatoire par devant la Caricom, l'OEA, l'ONU. Au regard des relations haitiano-dominicaines, ces trois instances internationales manifestent trop souvent une complaisance discriminatoire envers la République dominicaine au mépris des principes de la société internationale civilisée. La diplomatie de l'hypocrisie est perverse et dangereuse. Celle de la sincérité et de l'équité est plus propre à rapprocher les peuples, à fonder la coexistence et garantir la paix. La violation du droit des gens ne peut être internationalement acceptable sous aucun prétexte si ce n'est pour le retour de la barbarie avec ses aventures sanglantes et criminelles.

Pierre Robert Auguste

SAUVER L'HONNEUR NATIONA

 


CE QUE JE PENSE

SAUVER L'HONNEUR NATIONAL

Il est encore temps pour les nominés en probation du très irrégulier conseil présidentiel de sauver l'honneur national et montrer l'haitien encore capable d'accomplissement extraordinaire en y renonçant collectivement. Ils auront ainsi cessé de justifier cette théorie raciste de l'insigifiance du peuple haitien présenté comme incapable de se gouverner. Périssent les privilèges ! Vive la dignité ! 

L'intégrité nationale sera mieux protégée, si la Présidence de la République est assumée par un juge de la Cour de Cassation sur le fondement de la jurisprudence solide du pays. Rien n'empêche qu'ils servent le pays à un autre niveau ces 9 colistiers d'un acte  tragi-comique de l'haitianide sur la scène internationale. 

Heureux mécompte, Messieurs !

Gonaives le 25 mars 2024

Pierre Robert Auguste

jeudi 21 mars 2024

AU NOM DE LA MORALE HOLISTIQUE

CE QUE JE PENSE

AU NOM DE LA MORALE HOLISTIQUE 

Par Pierre Robert Auguste 

Toute œuvre humaine qui n'est pas vouée aux valeurs du bien, du beau, du juste est condamnée au dépérissement.  La conformité entre la parole et l'acte demeure indispensable, conditionne la théorie des principes. Le diable s'en prévaut.  Même la mafia s'en recommande.

Fondamentalement morale, la crise haitienne ne se résolvera pas sans le respect et l'application stricte de certains principes.

1) L'HUMANITÉ UNIVERSELLE DE L'HAITIEN

Si Haiti a pu s'effondrer en deça des abysses c'est parce que les dirigeants politiques, associés à leurs semblables, détenteurs du gros fric, n'ont prouvé aucun sens de dignité d'homme et de femme envers eux-mêmes ni envers le peuple. La déshumanisation tient lieu de gage de supériorité et de politique. La misère économique et sociale se range comme un indicateur clinquant de la richesse du clan des prédateurs et soit-disant intouchables. .. Enfin, se déhumanisant eux-mêmes, le blanc qu'ils flattent par invocations instinctives ,  vient à les parquer dans le même panier d'êtres insignifiants. Personne n'a plus le droit de se diriger. Tout le monde doit suivre ce que les américains, de concert avec les canadiens, les français, demandent à la Caricom d'ordonner aux insignifiants haitiens, principalement à cette meute d'engeances politiciennes, avides de postes, socialement insensibles, patriotiquement inconscients... Dieu soit loué que ces blancs disent agir au nom des principes moraux du droit international. On a une chance de revendiquer au nom de ces mêmes principes que la dignité de l'humanité universelle de tous les haitiens reste inviolable et doive être scrupuleusement respectée. Pas question de distribuer l'aide humanitaire ostentatoirement à des foules bagarreures alignées spectaculairement en position de combats fratricides... 

On le jugera impossible au constat de la prépondérance de la voix américaine, de sa primauté sur le droit national, voulant faire et défaire des manutentionnaires du pouvoir, des vizirs d'un nouveau temps. A plus forte raison, au regard de son référent, l'ONU, dépositaire de la charte des droits humains, il faudra négocier la normalisation d'un Etat membre de cette assemblée mondiale, à condition de renoncer au mal et de pouvoir se déterminer à réaliser le bien indistinctement comme titulaire de cet Etat.

2) LA NORMALISATION DE L'ETAT HAITIEN

Ce sujet doit être une préoccupation nationale . Haiti doit recouvrer ses prérogatives et droits de souveraineté et d'autodétermination comme définis dans la charte des Nations Unies . Elle doit réaffirmer son appartenance, son adhésion irrévocable à la société internationale civilisée et rejeter toute forme de société internationale dominée par la force des armes, les méthodes violentes de coercition. Il manque des prises de position des juristes, des barreaux , clarifiant la situation. Ce vide laisse aux médias internationaux de jouer l'effet médiatique qu'on approche d'une solution de la crise haitienne, alors que tout compte fait, il s'agit d'une complexification très risquée. 

3) CONGRES OEUCUMENIQUE NATIONAL

Il n'y a pas que ce vide. L'église catholique aurait dû inviter à un congrès oecuménique national, capable de déboucher sur une grande charte de spiritualité fraternelle pour la défense et l'inviolabilité de la dignité universelle du peuple haitien, de son Etat national, de ses institutions, de sa culture...

 4) LE DEVOIR DE DIRE NON A L'INACEPTABLE 

Si nous le faisons pas , nous prolongerons l'impression d'être des esclaves soumis, nous continuerons à nous assujetir à un régime d'inaceptable. Nos complaisances nous accablent de toutes les formes de travestissement.  Un étranger peut faire ingérence en Haiti pourvu que ce soit mon blanc à moi. Putin a ses alliés. Biden en a pleins.  Macron et Trideau à tribord et bâbord. Qui en veut d'autres?  On a une double nationalité, on  aspire à diriger, alors que la loi , l'interdisant, n'est pas encore abrogée ni modifiée. Pourtant on proclame sa foi dans le régime du droit. Si c'est moi, pas de problèmes ni soucis mais si c'est un autre, je rouspète. Pire ! Un employé d'une entreprise privée se charge de représenter le secteur privé,alors qu'il relève de ce secteur privatif, adepte et promoteur des inégalités économiques et du mal développement haitien. On ne peut vouloir créer et maintenir une société amorale. Une société amorale est inhumaine. Elle se détruit et, en fin de compte, disparaît

Gonaives le 21 Mars 2024

Pierre Robert Auguste

dimanche 17 mars 2024

QUE FAIRE ?

CE QUE JE PENSE

QUE FAIRE ?

Par Pierre Robert Auguste 

Haiti se trouvait dans le cahos. La Caricom et le Core Group, conduit par les USA,  ont complexifié la situation, enjoignant, contre toute forme de légalité, de  composer un conseil présidentiel de sept têtes assujetti lui-même à l'acceptation "pré-assermentée" de la force multinationale décidée par le Conseil de sécurité de l'ONU, ballotant en mal de financement dans les mains de Kenya, poireautant d'inceritudes en peurs mortelles. Par préjugé maladif , par émotion, par tentation facile, par certitude aveugle, la Communauté internationale est en train de commettre la pire stupidité en Haiti. 

QUE FAIRE?

Une délégation expresse du Conseil de Sécurité de l'ONU, assistée des experts de la Commission du droit international, peut se rendre en Haiti  et rectifier les fondements juridiques de la transition et des garanties de l'organisation de bonnes élections.  Ainsi, sans ambages, la présidence de la transition reviendra à un juge de la Cour de Cassation. Du même coup , reprendra toute sa vigueur morale l'article 41-1 de la convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques obligeant les diplomates, les délégués internationaux à un comportement loyal envers le pays d'accueil, comme par exemple Haiti, ""en respectant les autorités  établies, les lois et les règlements,en s'abstenant de toute immixtion dans la politique ou l'administration intérieure, respectant les usages, les coutumes et même les préjugés populaires" du pays de résidence. Donc, en agissant outrageusement contre Haiti, la Caricom et le Core group se font passer pour des impudiques de la société internationale civilisée. 

Sans chercher noise, ni à faire perdre la face, deux actions immédiates sont à  envisager. Une diplomatie publique que des représentants qualifiés de la diaspora haitienne doit mener notamment auprès des pays africains et latino-américains ( environ la moitié des membres de l'ONU) pour clarifier le dossier haitien et mettre en exergue les erreurs de la caricom et du Core group. Des prises de position doctes des juristes haitiens, des barreaux nationaux et même, puisqu'il a péril en la demeure, des consulations et avis motivés d'intérêt général du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et même de manière formelle, sur saisine, l'opinion de la Cour de Cassation. Quand l'intégrité d'un  pays est menacé, la lâchete et la peur ne peuvent servir de ceinture de sécurité ni de moyen de protection individuelle. 

L'université haitienne doit réveiller sa conscience citoyenne. La jeunesse, - regards plombés sur la geste de 1804- doit défendre l'humanité universelle dont elle est la principale légataire.A l'approche de la semaine sainte, l'église chrétienne ne peut laisser éteindre ni mépriser cette humanité universelle. Elle doit ramener les brébis égarées pourque les faux démocrates se convertissent en des hommes et femmes respecteux du régime de droit; que les avides du pouvoir se résignent à l'abstinence, les nationalistes verbeux se morfondent dans le renoncement et le pardon, que la clique chambrée de monopoleurs ne se prenne plus pour tous les mileux des affaires et renonce à faire mal au développement économique durable du pays et qu'enfin nous nous élevions à reconnaitre dans la solidarité ,la sensibilité sociales et la fraternité sincère le ciment solide de notre avenir collectif et la garantie de notre coexistence pacifique.

Gonaives le 17 mars 2024

Pierre Robert Auguste

jeudi 14 mars 2024

L'ORDRE INTERNATIONAL S'EFFONDRE EN HAITI

 

CE QUE JE PENSE

L'ORDRE INTERNATIONAL S'EFFONDRE EN HAITI

Par Pierre Robert Auguste

Une solution politique vidée d'un fondement juridique reste une aventure, volatile à tous les aléas. En est un archétype, celle qu'a proposée la Caricom sous l'égide du CORE Group , la structure présidentielle septephale viciée d'une malformation congénitale : le conseil présidentiel. C'est une pairie sans noblesse morale ni institutionnelle. 

Si elle permet d'assouvir, précisément de calmer la "présidentialitie" de certains,elle ravivera les luttes intestines féroces pour le pouvoir. Comme aucun de ces figurants,cooptés pour le conseil présidentiel, n'a de structure solidement hiérarchisée, on pourrait voir surgir de leur base des groupes signataires monnayés désignant d'autres têtes comme référents de leur attroupement. Et dire que sont encore marginalisées les provinces. Elles voudront revendiquer leur place,somme toute, prépondérante, contestant une révoltante et inadmissible discrimination en démocratie. Leurs voix méprisées ou ignorées de toujours doivent être écoutées désormais . Ce n'est plus une question de promesse fallacieuse de décentralisation mais fondamentalement de respect de la dignité humaine et du mécanisme à aménager pour sa libre expression et son plein épanouissement. Port-au-Prince ne peut continuer à fouler aux pieds les droits d'homme et de citoyen des villes de provinces.

Tout cet imbroglio nait d'une fatigue émotionnelle, génératrice d'une paresse intellectuelle et d'un empressement incontrôlé et d'une volonté arrêtée d'anéantir l'actuelle constitution hzitienne pourvoyeuse d'inflation électorale et de dépenses budgétaires insupportables. Cette situation psychologiquement dérangeante fait perdre la raison et accouche des décisions malencontresues plus propres à contenter les bas-intincts jouissifs de politiciens avides de pouvoir que de garantir à un Etat national la protection du régime de droit et la sauvegarde de l'une de ses institutions emblématiques, la Cour de Cassation. Le réflexe de la Caricom a été trop politicien et moins juridiciste.

Si elle et le Core group ont crû anéantir ainsi la Constitution haitienne de 1987 pour ouvrir la voie à une autre qu'ils avaient inspirée ou commanditée plus simplifiée. Par effet contraire, c'est l'ordre international lui-même , reposant sur le principe du fondement juridique librement consenti,qui s'effondre en Haiti, laissant place au droit de la coercition de la force et au retour de la supercherie de " petit peuple, de petite nation" ,obligés de tout subir contrairement au rejet de ces qualifications discriminatoires dans la société internationale civilisée. Incline-t-on au retour de la barbarie , - ou la fin du règne du Droit- ,qui ne voudra pas dire son nom?

A moins que ce soit, par un cynisme génocidaire calculé, une bougie d'allumage de la guerre civile!

Gonaives le 14 mars 2024

Pierre Robert Auguste

mardi 12 mars 2024

EFFRAYANTE COULEUVRE A 7 TÊTES

 


CE QUE PENSE

EFFRAYANTE COULEUVRE A 7 TÊTES 

Par Pierre Robert Auguste 

Par un tour de pitoyable prestidigitation  élucubrée, est sortie de la fameuse réunion de la Caricom à la Jamaique non pas une solution, attendue, à la crise catastrophique haitienne mais une effrayante couleuvre à sept (7) têtes. Or, la vocation reptilienne c'est de ramper. Les reptiliens ne peuvent se tenir sur un fauteuil. Mennen koulev lekol se yonn fel chita se 2.

C'est à cette dure réalité que s'affronteront les acteurs internationaux et les passeurs nationaux qui se sont exhibés sans retenue, les premiers pour avoir oublié les principes statutaires onusiens d'égalité entre les nations,"grandes et petites" et du droit des peuples de " disposer d'eux-mêmes ". Les seconds, les passeurs haitiens trop avides de pouvoir, pour s' élancer dans une course effrénée à l'accaparement de privilèges et de postes officiels sans souci du devoir citoyen envers la dignité de son pays et le respect d'une institution qui l'incarne au plus haut rang: la Cour de Cassation. Il y a eu beaucoup plus de commis des oligarques que de représentants du peuple.

A force de s'aveugler et de refuser la bonne voie de l'histoire- qui a déjà changé- on continue à s'enfoncer dans un tunnel barricadé. Au jour de la guerre civile, la couleuvre aura besoin de courir, elle ne le pourra pas. Pendant qu'il est temps, il vaut mieux se retourner vers la Cour de Cassation pour choisir immédiatement un président de la République. Sinon ce sera attristant de voir cloués au pilori de l'histoire comme engeances des êtres qui se croyaient incomparables au haut d'un pavé embourbé. 

Gonaives le 11 mars 2024

Pierre Robert Auguste

dimanche 10 mars 2024

LES NOUVEAUX COMEDIENS AU CIRQUE DE LA TRANSITION ParLES NOUVEAUX COMEDIENS AU CIRQUE DE LA TRANSITION Par

CE QUE JE PENSE

LES NOUVEAUX COMEDIENS AU CIRQUE DE LA TRANSITION 

Par Pierre Robert Auguste 

A quelques heures de l'ultimatum de l'internationale, expirant à minuit d'aujourd'hui,  la faune des politiciens s'est muée en acrobates tragi-comiques proposant des solutions, plus suggestives qu'objectives, dont le point commun est un désaccord hilarant et un désir grégaire effréné d'assauter le pouvoir sans réalisme ni bases sociales réelles.  Beaucoup plus de mythomanie ,hélas, comme carte de visite!

 Si aujourd'hui les bandes à Moise Jean Charles et à Guy Philippe ne peuvent revendiquer pour leurs poulains le pouvoir et les y parachuter,  il faut reconnaître qu'on ne peut gouverner contre eux ni stabiliser sans leur soutien. C'est le paradoxe des bêtises commises par les américains, les canadiens, les français et le Secrétaire Général de l'ONU sous l'euphorie de leur insignifiante théorie de l'insigifiance du peuple haitien.  Pa gen wout pa bwa se nan kou kasasyon pi bon solusyon ye. 

 La vraie solution, seule la plus acceptable,la plus irénique réside dans les garanties morales d'équité d'indépendance, de neutralité dont sont susceptibles ceux qui ont trimé au travers de la justice pour accéder à la Cour de Cassation ou qui en sont sortis avec l'auréole d'un parcours sans tâche. L'inflation perverse de ces propositions intéressées évidente la rassurance du recours aux sages plutôt qu'aux envieux qui ont besoin de cultiver l'art de la vergogne et de la décence.

Gonaives le 10 mars 2024

Pierre Robert Auguste

samedi 9 mars 2024

JE SUIS CONTRE

 

CE QUE JE PENSE

JE SUIS CONTRE

Par Pierre Robert Auguste

Homme d'Etat que je suis, je n'ai jamais adhéré au travers des politiciens hatiens de rabaisser et d'acculer à la misère leurs adversaires ou, pour se blanchir d'un retournement crû rédempteur, renier leurs idoles déchues. La noblesse de la fonction suit son titulaire, quand bien même la déchéance l'aurait désincarné et l'en aurait séparé de la jouissance immédiate.  Un dignitaire de l'Etat déchu mérite un traitement qui ne doit tomber dans la plate vulgarité vengeresse. Aucune gloire d'humilier un homme en difficultés.  Je m'opposais au refus certains thuriféraires circonstanciellement zélés d'accorder leurs droits et privilèges aux anciens présidents, Jean Claude Duvalier,Henri Namphy, Jean Bertrand Aristide. J'ai été choqué de la résistance mesquine de l'équipe d'Ariel à la liquidation de la pension de retraite de Me Joseph Mécène Jean Louis, juge de la Cour de Cassation désigné après le 7 février 2021 Président provisoire, trahi deux jours après par les maîtres de l'opposition exultés d'avoir sauvé la face devant Jovenel Moise et l'opinion. 

 Aujourd'hui  encore, je me sens indigné de voir laisser avec joie ravaler un ancien haut dignitaire de l'Etat, Dr Ariel Henry, Premier ministre déchu, même  si son règne était truffé d'indignités . Il aurait dû lui-même demander asile politique dans un pays scandinave ou se faire nommer Ambassadeur dans un pays africain, le Bénin par exemple. L'Etat est majestueux. Il doit l'être à travers son cérémonial et les actes mémorables de ses sujets ,surtout s'ils sont revêtus de la dignité de haute fonction. 

Gonaives le 9 mars 2024

Pierre Robert Auguste

mercredi 6 mars 2024

GARE AUX LARBINS

CE QUE JE PENSE

GARE AUX LARBINS

Par Pierre Robert Auguste 

Dans les graves crises d'un pays, douvent s'interpeller, en imposer des femmes et hommes d'Etat qui, férus de leur histoire, ont un sens élevé de la majesté de l'Etat, appréhendent les contours de la géopolitique, savent fignoler leur dossier, cultivent l'élégance et la correction, se persuadent que, dans certaines circonstances, il vaudrait mieux s'en tirer avec un heureux mécompte régénérateur (cas du Japon après la seconde guerre mondiale) que de chercher à s'offrir des occasions de s'empiffrer par des gages ou trocs honteux. Il faut s'ingénier à négocier.

Aujourd'hui, face à la communauté internationale ( USA, Caricom, ONU), Haiti a besoin de vrais négociateurs et de non de larbins, creux d'arrogance, bateleurs d'incorrections tonitruantes que l'on qualifierait en privé d'impolitesses gauches.  Sans s"illusionner du poids lourd que se sont attribué ces puissants de l'internationale, il faut aller au devant d'eux avec les principes moraux qui fondent le droit international  et qui valent l'existence de ces organisations. Le droit national, la jurisprudence d'un pays, sa stabilité ne peuvent être fondés sur des bases factices, fabriquées par un jugement erroné ou une théorie fallacieuse comme la théorie de l'insignifiance chère au Core group vis-à-vis d'Haiti et qui malheureusement influence et affecte l'autonomie de l'ONU et de la CARICOM, tous d'eux coupables de restrictions illicites aux droits et privilèges d'un Etat membre, HAITI, dans le domaine de la défense et de la sécurité.  Le courant institutionnaliste doit convaincre que, pour des raisons de pratique jurisprudentielle et de conformité aux traditions historiques, il y a lieu de s'en remettre au pouvoir judiciaire, même bancal, pour le choix de la présidence provisoire. Viendra ensuite la concertation pour la détermination de la feuille de route qui ne sera pas opérante si le gouvernement provisoire ne se donne les moyens pour au moins trois d'un exécutif de SALUT PUBLIC pour rétablir l'ordre et la sécurité.  On n'a jamais mis suffisamment en exergue qu'en démocratie les droits au silence et à l'abnégation contrebalancent les autres par souci de décence et de l'intérêt général. Puissent les larbins se sacrifier à ne plus multiplier les propositions de sortie de crise! 

Pour la Patrie! Pour la Paix! Vers la Réconciliation nationale grâce à la solidarité et la fraternité sociales ?

Gonaives le 6 mars 2024

Pierre Robert Auguste ( PRA)