mercredi 30 août 2017

UN GROS SCANDALE ÉCLATE : LE PALAIS EN MODE CAMOUFLAGE

Aviol Fleurant sous protection; Roosevelt Bellevue mis à pied

Les acteurs dans l’affaire de kits scolaires au Palais national sous l‘ombrelle du pouvoir... 
Pourquoi ? 

Le ministre du Plan et de la Cooperation
externe qu'on dit être l'authentique Nèg kit la.
Un gros scandale vient d’éclater au sein de l’administration Moïse-Lafontant (I’enième !). Soudain le Palais national se trouve en mode de camouflage, histoire d’éviter que soient exposés les proches de la présidence impliqués dans cette affaire de corruption. Une telle opération ne saurait réussir sans se débarrasser sans tarder du ministre du Travail et des Affaires sociales. Son nom ayant fait la une dans les radios de la capitale, il est tout à fait indiqué qu’il soit éjecté du cabinet ministériel, dans une vaine tentative d’apaiser la clameur publique.

En effet, suite au tollé qui a été déclenché dans le presse, depuis déjà presqu’une semaine, dénonçant une opération d’escroquerie au détriment de l’État, dans le cadre d’une commande de kits scolaires, au centre de laquelle a été cité le ministre Roosevelt Bellevue, celui-ci a été révoqué sans autre forme de procès. Dans l’empressement de se débarrasser de lui, car n’ayant pas eu le temps de faire des consultations en vue de trouver un successeur à M. Bellevue, le Premier ministre Jacques Guy Lafontant a été désigné pour combler cette vacance à titre provisoire.

L'ex-ministre du Travail et des Affaires sociales, serait-il le
bouc émissaire ?
Dans un communiqué en date du 28 août, émanant de la primature, et signé du Premier ministre Jack Guy Lafontant lui-mê-me, il est annoncé la nomination de ce dernier comme ministre du Travail et des Affaires sociales a. i. Il remplace Roosevelt Bellevue destitué pour son rôle présumé dans le scandale de kits scolaires.

La radio Scoop FM avait, depuis déjà une semaine, dénoncé ce scandale, précisant que le nom des personnes concernées ne seraient pas rendus publics, car ne disposant par encore de documents à ce sujet. Cela n’avait empêché cette station de fournir cer-tains details relatifs à cette affaire.

Mais, lors de sa comparution au Parlement, pour tenter de justifier l’opération qu’il avait menée, l’ex-ministre du Plan n’a pas réussi à convaincre les parlementaires de son innocence.

On apprend, en effet, que l’escroquerie réalisée contre l’État s’explique par le fait que M. Bellevue a contracté l’achat de kits scolaires à USD 36 $, alors que l’article en question se vend régulièrement à USD 17 $ sur le marché local.

On ne sait pas encore combien de kits ont été commandés. Mais des sources proches du Palais national laissent croire que le nombre ne serait pas inférieur à 200 000. Si ces chiffres se confirment, cette transaction pourrait aisémentse traduire en une rondelette somme qui avoisinerait à peu près un demi-million de dollars. Cela rendrait possible un voyage que le ministre aurait planifié à l’étranger, d’aucuns disaient au Brésil.

Le vrai concerné n’est pas celui qu’on pense

Dans l’émission de Scoop FM, qui avait originellement éclaté le scandale, on faisait état de la participation de deux ministres à cette opération supportés par « deux puissantes femmes » au Palais national. Personne,ni les ministres concernés ni les femmes qu’on faisait passer pour les pilotes de la transaction frauduleuse, n’entend se laisser prendre. À ce jour, l’identité des femmes en question n’est toujours pas connue.

Mais, s’il existe vraiment des femmes comme parties prenantes de ce « deal », il semble que le Palais fasse de son mieux pour que persiste le secret autour de leur tôle dans cette affaire. Par contre, Haïti- Observateur a appris que l’autre ministre concerné serait le titulaire du Plan et de la Coopération externe, Aviol Fleurant, qu’on dit être très proche de la présidence. Au fait, d’aucuns prétendent que ce serait plutôt lui que la malice populaire haïtienne désigne sous l’appellation « Nèg kit la » et non Roosevelt Bellevue.

Dans certains milieux d’affaires proches du Palais national, on affirme que la présidence n’est pas étrange à cette opération, et que Roosevelt Bellevue a été « tout simplement sacrifié », dans l’espoir d’apaiser la clameur publique. Des gens qui connaissent bien le dossier ont laissé entendre que, comparé à la commande qu’ont réalisée « les autres », ce qui signifierait Aviol Fleurant et les autres, Bellevue ne serait «coupable que d’une peccadille».

Pour ces mêmes sources, l’ex-ministre du Travail et des Affaires sociales se serait mis de la partie après voir appris avec quelle facilité « les autres» s’étaient embarqués dans cette opération qui allait leur rapporter plus d’un million.

On laisse croire que le Palais national a mis en branle sa stratégie afin d’éloigner de la présidence tout soupçon de cette affaire de kits scolaires. Toutefois, dit-on encore dans ces mêmes milieux, il sera difficile d’étouffer ce scandale, car trop de gens impliqués dans ce dossier seront « sacrifiés » pour protéger Jovenel Moïse et permettre de mener cette affaire avec lui et en son nom.

Aviol Fleurant est considéré « proche » de la présidence pour avoir réussi à s’insinuer dans les vues de Jovenel Moïse, suite aux contacts qu’il a su établir avec des compagnies chinoises, et qui sont entrées en pourparlers avec l’administration Moïse-Lafontant en vue de l’exécution et du financement d’une série de gros projets évalués à des milliards de dollars. On prétend que Fleurant serait à la base de l’implication des Chinois dans ces contrats et que l’absence de l’actuel ministre du Plan de l’administration compromettrait sérieusement le plan de développement du président Moïse. Autant dire, dans de telles conditions,Aviol Fleurant ne serait pas sur le point de se séparer de l’équipe au pouvoir.

Vu sous cet angle, le scandale auquel aurait trempé Aviol Fleurant ne parviendrait même pas à l’éclabousser. Car Nèg Bannann nan ne manquera pas de sortir l’artillerie lourde pour protéger son homme. Dans cet ordre d’idées, on fera le bouc émissaire de Roosevelt Bellevue.

Ceux qui accusent Moïse d’être au centre de ce dernier scandale attirent l’attention sur la commande de pétrole qui avait mis l’administration Moïse-Lafontant aux prises avec les importateurs de produits pétroliers. Il s’agit d’une affaire similaire, une commande de carburant qui avait été faite au nom de l’État, mais dont les bénéficiaires étaient le président, la première dame et le conseiller du président Wilson Laleau. Le scandale, qui avait éclaté autour de cette transaction, avait fini par s’étendre. Ni vu ni connu.

H.O.

mardi 29 août 2017

Taxes illégales sur les transferts d'argent et les appels téléphoniques!


Voici l'histoire et ma réflexion sur le FNE:

Taxes illégales sur les transferts d'argent et les appels téléphoniques!

Nous réclamons des comptes sur la gestion du Fond National de l'Education!


Dès son arrivée au pouvoir en Mai 2011, le président Martelly a créé deux nouvelles taxes, l'une sur les télécommunications téléphoniques et l'autre sur les transferts d’argent en provenance de l'étranger. La mesure a été prise de manière unilatérale par le chef de l’Etat sans qu’elle ait été discutée en conseil des ministres. Et en plus, aucun projet de loi y relatif n'a été soumis au Parlement aux fins de ratifications dans l'immédiat. Cette mesure est entrée en vigueur le 15 Juin 2011. Dans le cadre de l’application de la décision du président Martelly, les compagnies de téléphones effectuent un prélèvement de cinq (5) centimes sur chaque minute internationale. Quant aux maisons de transfert, elles prélèvent un montant de $1.50 (US dollar) sur chaque transfert d’argent en direction ou en provenance d'Haïti.

Nous notons aussi que ces taxes ont été imposées par M. Martelly de manière illégale et inconstitutionnelle. Elles visent particulièrement les haïtiens vivant à l’étranger que les politiciens ont toujours considéré comme une véritable vache à lait. En effet, depuis plus de six (6) ans, les gouvernements qui se sont succédés à la tête du pays, perçoivent ces taxes en dehors de tout cadre légal et sans aucune forme de transparence. D’ailleurs, l’argent collecté n’a pas été budgétisé. Officiellement, les fonds collectés dans le cadre de ces nouvelles taxes, devraient servir à financer l’éducation des jeunes haïtiens non scolarisés à travers le « Fonds National de l’Education (FNE) ».

D’après les calculs de l’Exécutif haïtien, ces taxes devraient générer chacune un montant de 180 millions de dollars sur une période de cinq ans pour la scolarisation de 1.5 millions de jeunes haïtiens sur la même période. Autrement dit, le pouvoir en place projetait de collecter un montant de 360 millions de dollars sur cinq ans afin de financer l’éducation de ces jeunes non scolarisés. Ceci  illustre bien l’objectif du gouvernement de l'époque, en matière de scolarisation gratuite des enfants haitiens...

Selon des chiffres avancés à la fin du mois de Juin 2011 à New-York par le président Michel Martelly lui-même, « à raison de cinq centimes collectés par minute sur les appels internationaux, les compagnies de téléphones ont prélevé une somme de 100 mille dollars américains par jour pour le compte du FNE. » En fait, chaque mois, le Fonds National de l’Education encaisse au moins trois (3) millions de dollars américains. Si  on multiplie trois millions par 60 mois (période allant du 15 Juin 2011 au 15 Juin 2016, soit cinq ans) cela fait une somme de 180 millions de dollars collectés par le régime, rien que sur la taxe sur les télécommunications.

Quant à la taxe sur les transferts d’argent en direction ou en provenance d’Haïti, elle devrait générer au moins cinq (5) millions de dollars américains chaque mois,  selon les prévisions du chef de Mr. Martelly. En additionnant les 3 millions prélevés mensuellement sur les appels téléphoniques au 5 millions de dollars sur les transferts d’argent, on obtient un montant de huit (8) millions de dollars collectés chaque mois par le Conseil National des Télécommunications (CONATEL) et la Banque de la République d’Haïti (BRH). En fait, quand on multiplie les 8 millions par 60 mois (une période de cinq ans), cela fait un montant de 480 millions de dollars américains. Donc, Après cinq ans de de collecte, le gouvernement haïtien avait atteint largement ses objectifs au-delà même de ses espérances quand on sait que la démarche consistait à encaisser la bagatelle somme de 360 millions de dollars américains pour financer l’éducation des jeunes haïtiens. En effet, tout allait bien pour le régime Tet Kale. Au cours de cette période, les transferts d'argent sur Haïti coulaient à flot. Par exemple, selon le gouverneur de la Banque Centrale de l'époque, Charles Castel, les transferts d’argent sur Haïti ont connu une augmentation de 8% au cours de l’année 2013.

Cependant, nous relevons de nombreuses anomalies dans la façon dont les deux taxes sont perçues. Premierement, nous notons que la création de ces taxes viole la Constitution. L’article 218 de la Constitution dit clairement la façon dont il faut procéder pour créer de nouvelles taxes: « Aucun impôt au profit de L'État ne peut être établi que par une Loi. Aucune charge, aucune imposition soit Départementale, soit Municipale, soit Section Communale, ne peut être établie qu'avec le consentement de ces Collectivités Territoriales" (Constitution 1987, Titre VII). Il est vrai qu’un projet de loi relatif à la création du Fonds National de l'Education avait finalement été transmis au Parlement très tardivement, mais sa ratification par les deux chambres se fait encore attendre.

Deuxièmement, ces taxes revêtent un caractère discriminatoire. Elles concernent les haitiens de l'etranger qui, principalement envoient des fonds en  Haïti au bénéfice de leurs familles et, dans une moindre mesure, les haïtiens vivant en Haïti qui financent l’éducation de leurs enfants étudiant à l’étranger. Nous estimons que, pour être justes, ces taxes devraient être appliquées à tout haïtien ayant un revenu quelconque en commençant par le président de la République. Les enfants d’Haïti ont besoin d’être éduqués pour garantir un meilleur avenir pour eux-mêmes et pour le pays. On est d'accord. Cela doit être un effort national auquel tous les haïtiens doivent participer dans la perspective d’une transformation de la société haïtienne. Les haïtiens d’outre-mer généralement tenus à l’écart de la sphère politique du pays, ne peuvent à eux seuls, supporter le fardeau de la scolarisation des enfants d’Haïti. C’est avant tout la charge de l’Etat.  Et aussi, faut-il mentionner que le budget annuel de la République alloue toujours un montant pour le financement de l'éducation à tous les niveaux.

Troisièmement, la collecte et la gestion des fonds recueillis dans le cadre de ces nouvelles taxes se font de manière occulte. Les citoyens ne savent pas qui dirige le FNE et quel est leur statut et leur rémunération.

Quatrièmement, pour l'instant, les gouvernements qui se sont succédés à la tête du pays n'ont jusqu'ici communiqué de chiffres relatifs au montant collecté. L'utilisation des fonds collectés est gardée top secret. On se souvient à l'époque , l'ancien président Martelly avançait des chiffres qui ne correspondaient ni à ceux fournis par le gouverneur de la Banque Centrale et ni à ceux du Conseil National des Télécommunications (CONATEL). Par exemple, en Décembre 2012, Michel Martelly parlait de 16 millions de dollars collectés au nom du FNE par la BRH et le CONATEL après plus d’un an de collecte de ces taxes. Le 14 Décembre de la même année, le Conseil National des Télécommunications (CONATEL) informait avoir déjà collecté pour la période allant du 15 juin 2011 au 15 Février 2013, une somme de $ 43, 479, 902,36 dollars US auprès des compagnies téléphoniques pour le compte du FNE. Quel contraste!

Difficilement vérifiable par des sources indépendantes, dès 2013, le gouvernement affirmait avoir déjà scolarisé plus de 1.2 millions de jeunes haïtiens. A en croire la propagande officielle, le gouvernement était donc en passe d'attendre ses objectifs en moins de trois ans. Ces chiffres avancés par le gouvernement ont suscité et suscitent encore des commentaires les plus divers, voire des controverses. Des leaders d’organisations d’enseignants, des dirigeants de partis politiques, des responsables de la société civile ont mis et mettent encore en doute le nombre d’enfants scolarisés par le gouvernement dans le cadre de ce programme lancé à grand renfort de propagande. Il en résulte que, les haïtiens ont le sentiment d'avoir été trompé par les dirigeants Tet Kale, d'autant que PSUGO ( Programme de Scolarisation Universel Obligatoire n'existe plus. C'était le programme phare du gouvernement. Ce qui met en relief donc, la crise de confiance qui caractérise les rapports entre les gouvernants et les gouvernés. 

En effet, sur ce sujet particulièrement et sur bien d’autres, les différents gouvernements successifs qui ont dirigé le pays au cours de cette période accusent  un déficit grave de crédibilité et de confiance. Tenant compte des chiffres fournis par le Ministère de l’Education nationale, nous estimons qu’un bond significatif a été fait en matière de fréquentation scolaire en Haïti. En 2012 par exemple, le taux de fréquentation scolaire est passé à 77% , alors qu’il était de 50% en 2005. Cependant, nous relevons que le système éducatif haïtien reste confronté à d’énormes défis et que l’accès à une éducation de qualité demeure encore très limité et un luxe pour la majorité des jeunes haïtiens. Contrairement à la Constitution haïtienne et la déclaration universelle des droits de l’homme consacrant l’accès à l’éducation comme un droit fondamental et inaliénable, l’école demeure un luxe et un privilège en Haïti.

Selon le recensement scolaire réalisé en 2011, l’Etat haïtien satisfait à peine 20% de l’offre scolaire. C’est le secteur privé qui gère le reste, soit 80%, quasiment à sa guise. D'ou, une éducation à multiple vitesse. Une instruction avec des écoles congréganistes, des écoles internationales et certains établissements laïques qui sont pourvus de tout et répondent à des normes generaTandis que 70% en grande partie,  de lycées, d'écoles communales, presbytérales et privées sont dépourvus de tout et offrent une instruction vraiment au rabais.  En fait, nous croyons que l’Etat haïtien doit tout mettre en œuvre, sans parti prix social, pour garantir l’accès équitable à une éducation de qualité aux enfants d'Haiti, peu importe leurs conditions sociales. Nous estimons urgent que des mesures soient prises en vue du renforcement des structures de gouvernance et de régulation du système éducatif tout en garantissant l’amélioration de la qualité des services éducatifs. Il nous faut donc une école vraiment haïtienne pour former de véritables citoyens haïtiens pour Haïti. Le pays ne peut plus se payer le luxe de développer un système scolaire qui dénature ou détruit l’éducation !

Nous relevons  aussi que le terme de la gratuité scolaire a été galvaudé et vidé de son sens et de son essence. Il est inconcevable de croire en la gratuité scolaire sans la construction massive d’écoles publiques, sans la formation de nouveaux enseignants y compris l'introduction d'outils technologiques dans les écoles du préscolaire au secondaire. Il faudrait, disent les experts, au moins 130 mille nouveaux enseignants pour assurer la formation des nouveaux élèves. Nous encourageons le partenariat secteur privé/secteur public. Mais quand l’Etat collecte des taxes illégales pour payer la scolarité de certains jeunes haïtiens dans des écoles privées, on ne peut parler de la gratuité scolaire. Il s’agit d’une subvention de l’Etat. La gratuité scolaire voudrait que l’Etat prenne en charge totalement l’éducation des enfants de la maternelle à la philo. Et cela interpelle nous interpelle, nous qui revendiquons le respect des droits de tous les haïtiens vivant en Haïti et à l’étranger.  

La Constitution de 1987 fait de l’Etat Haïtien le garant du droit à l’éducation de chaque haïtien. Elle le dit clairement en son article 32-1 : « L'Education est une charge de L'État et des Collectivités Territoriales. Ils doivent mettre l'École gratuitement à la portée de tous et veiller au niveau de formation des Enseignants des Secteurs Public et Privé. » Cela revient à dire que, si l’Etat entreprenait de scolariser les jeunes haïtiens, ce serait une initiative louable. 

Cependant, cela doit se faire dans le respect stricte de la loi. Et quand l’Etat ne répond qu’à environ 20% de la demande scolaire dans l'ensemble du pays, c’est une vraie anomalie et une violation de la Constitution. Cette même Constitution précise que : « La première charge de L'État et des Collectivités territoriales est la scolarisation massive, seule capable d'aider au développement du Pays. L'État encourage et facilite l'initiative privée en ce domaine (Constitution 1987, article 32-2, Titre III, Section F). » La Constitution ne dit pas que le secteur privé doit se trouver quasiment en position de monopole dans le secteur stratégique de l’éducation, mais plutot  l’Etat. Toutefois, dans le cadre d’un Etat de droit et démocratique, l’Etat doit toujours encourager les initiatives du secteur privé. Et on est d'accord là-dessus.

Nulle part dans la Constitution il n’est dit que l’éducation est à la charge des haïtiens vivant à l’étranger. Mais bien celle de l’Etat. Et même si on définit l’Etat comme l’ensemble des citoyens d’un même pays, cela ne veut pas dire que les haïtiens d’outre-mer auxquels on refuse tout droit de participation et d’intégration à la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays, doivent assumer entièrement cette charge. Evidemment, les haïtiens de l’étranger encouragent toute une initiative visant la modernisation et la dynamisation du secteur de l'éducation. Cependant, nous sommes  opposés à toute forme de totalitarisme fiscal, d’abus de pouvoir et d’exploitation à outrance des haitiens de l'etranger. Et nous estimons qu’il est temps qu’on arrête de considérer les haïtiens d’outre-mer comme des pourvoyeurs d’argent, véritable une source intarissable pour financer toutes sortes d'opérations occultes entreprises par les politiciens. Pour nous les taxes illégales, discriminatoires et sélectives imposées arbitrairement par le régime « Tèt Kalé » (crâne rasé en français) sur la communication et sur les transferts d’argent constituent une forfaiture inacceptable.

Selon le Ministère des Haïtiens Vivant à l’Etranger (MHAVE), les haïtiens de l’étranger forment une population de 4.5 millions d’habitants (Mai 2013). L’apport de ces haïtiens à l’économie nationale est considérable, même s’ils sont encore privés de l’exercice de leurs droits civils et politiques en Haïti. En effet, la Banque Mondiale estime que les haïtiens d’outre-mer envoient chaque année plus de deux milliards de dollars en Haïti sous forme de transfert d’argent, de nourriture et autres. Il est vrai que cet argent ne contribue pas directement au développement du pays, mais il sert à diminuer la pression de la devise americaine sur la gourde (moniae nationale) et sur l’Etat qui ne peut pas donner du travail aux haïtiens. , faciliter une meilleure circulation de devise dans le système économique national.

De tout temps, les haïtiens de l’étranger ont toujours fait les frais de la politique mesquine, selective des gouvernements haïtiens. Ils sont livrés à eux-mêmes. En raison des taxes exorbitantes imposées par le gouvernement, le billet d’avion en direction d'Haiti revient le plus cher pour les haïtiens que pour tous autres ressortissants d’autres pays de la région Caraïbes. La situation est quasi  similaire pour la communication téléphonique. Haïti est de loin le pays où la minute internationale est la plus chère. On dirait que les autorités haïtiennes seraient en train de tout faire pour décourager les haïtiens d’outre-mer à rentrer chez eux pour y investir. C’est surtout au niveau des services de douane que les haïtiens expatriés désireux de faire des affaires en Haïti sont les plus maltraités. Ils sont obligés de payer des taxes alors que le peu de service reçu est tout à fait grabataire et inacceptable. Un gouvernement éclairé devrait faure des haïtiens de l'étranger des partenaires privilégiés en matière d'investissements au lieu de les harceler économiquement.

En effet, quand il s’agit de dédouaner des marchandises, les compatriotes de l’étranger connaissent toutes les péripéties du monde dans le pays « open for business ». Le service n’est pas à point et ils sont souvent contraints de verser des sommes faramineuses à un réseau parallele de racketeurs mis en place pour les rançonner. Deux exemples pour illustrer cette situation. 

D’abord, l’année dernière, un jeune haïtien vivant aux Etats-Unis a décidé d’investir dans le secteur du transport en commun en Haïti. Il a fait l'acquisition de deux minibus usagés, mais d’année plus ou moins récente et en bon état de fonctionnement au prix de 14 mille dollars américains. Une fois arrivée en Haïti, il lui a été demandé 20 mille dollars américains pour les dédouaner. N’ayant aucun contact avec le réseau de racketeurs, il a dû renoncer a dédouaner les deux véhicules et du même coup mettre une sourdine à son projet.

Deuxième cas, une quinquagénaire fait entrer un conteneur régulier en Haïti via le port du Cap-Haïtien. Après plus d’un mois de va-et-vient, elle parvient à dédouaner sa marchandise. Elle a payé 28 mille dollars haïtiens (140 000 gourdes) alors que le reçu qu’on lui a remis mentionne 72 mille gourdes. Autrement dit sur cette transaction, l’Etat encaissera probablement 72 mille gourdes alors que la victime a déboursé quasiment le double de ce montant.
Fort de toutes ces considérations, nous recommandons ce qui suit au gouvernement haïtien :
• 1. Etablir un cadre juridique et légal qui tient compte de tous les haïtiens sans distinction dans la collecte des taxes ayant un revenu (qu’ils vivent en Haïti ou à l’étranger) pour qu’ils contribuent au Fonds National de l’Education;
• 2. Publier régulièrement et sur une base mensuelle des rapports sur l’état de compte du Fonds National de l’Education (FNE) ;
• 3. Inclure l’argent collecté dans le budget de la République et assurer qu’il sert aux fins préposées;
• 4. Rendre la gestion du FNE transparente en incluant en son sein des représentants d’organisations d’enseignants, de parents et d'haïtiens d’outre-mer ;
• 5. Enfin, placer le FNE sous la tutelle du Ministère de l’éducation national au lieu du Palais national.

Francklyn B. Geffrard
28 Août 2016

Tonton Bicha tu m'attristes !



"Le Gouvernement Est aux aguets, et Avide D'argent".
 
Par Michelle Mevs

Il Cherche par tous les moyens À Trouver Des Sources De Revenus Pour Garnir Les Fonds Publics asséchés; Et, Mener également Sa Politique Quasi-obscurantiste, Évidemment Inefficace.

Voila Donc Qu'il Forge Tout Un arsenal De mesures fiscales (Sur Base De Décret) Et Qu'il S´attèle À en imposer Aux Citoyens Haïtiens Vivant Localement Et Ailleurs.

Ceci Dit, le Manque De Respect évident Pour Les Populations au pays et ailleurs,  Énerve Les Communautés Haïtiennes toutes entières. La colère s´exprime! La Position Autocratique Qu'adopte Le Gouvernement Jovenel/Lafontant Lui Fait croire Qu'il Peut Tout Se Permettre et surtout imposer ses décisions fiscales et même Renforcer Sa Position auprès d´un électorat en formation:
  1. Il Accoure À Une Grosse Gueule, cet Avocat qui cherche à impressionner par sa voix : Me Reynold Georges. 
  2. Quand Cela Ne Marche Pas, Il Accoure À La Publicité Du Très Amusant Tonton Bicha Pour Convaincre l'incrédule. Le Discours tordu De Bicha Est décidément bien Triste et nous sommes désolés que cet artiste se laisse amené à de tels artifices qui vont le priver tôt ou tard du capital sympathie dont il jouit auprès de ses fans!
La Narrative Contre-vérité Des Dirigeants Politiques Et Somme Toute Du Gouvernement Jovenel Moise/Lafontant Fait De La Menace Son Instrument “Démocratique”.  Quand Cela Ne Marche Pas, il S'arme carrement De l´artifice Distraction Qu'offre Un Vieux Caractère, le Tonton Bicha national, Habituellement bon "ti-granmoun" Mais, Qui S´habilite Pour L'occasion à pervertir le message public au goût du gouvernement.  Mais, Cela Ne Marche -Quand Même- plus,  toute cette manipulation communicative... Parce que tant va la cruche à l'eau “sale” qu'elle se casse et se retrouve en morceaux jetés aux poubelles-fatras !

Notre Jeunesse: Toute Une Nouvelle Génération De Jeunes Haïtiens Sont Méprisés Au Pays. On Ne Leur Offre Rien: Ni Travail Ni Avenir. Leurs Manifestations Courageuses N'ont Aucun Effet Sur Les Coeurs Durs Des Comédiens Gouvernementaux aux Ambitions personnelles Démesurées.
Il N'y A Pas Si Longtemps, Un Jeune Haïtien Se Retrouvait, -je ne puis effacer cette image de ma mémoire-, Étalé À Même Le Sol, Piteusement Désarticulé, Baignant Dans Son Sang, Et dire que C'était Le Doyen De Son École Qui Au Volant De Sa Bagnole Lui Était Passé Dessus., volontairement. 
 Comment Oublier Cette Atroce assassinat?   Ce Crime restera-t-il à jamais Impuni?
 Le Silence Gouvernemental Est Criant et démesurément offensant.

Et Voilà Que Le Gouvernement Qui Avait Promis Monts Et Merveilles Ne s'arrête Pas Là. Sa Démarche devient honteuse, (il est seul à ne pas s'en rendre compte), quand il exige Aux Jeunes De Rigoler Avec Tonton Bicha. Parce Qu´eux, Les Jeunes haïtiens, Sont Trop Bêtes, et même ironiquement dit, Parce Qu'ils Devront payer "vle pa vle"  Des Taxes Forfaitaires De US$184  À L'administration Publique, ceci  Dans Un Délai Proche. Vaut mieux rire que de pleurer?

N´est-ce pas absurde? Ce Gouvernement Qui N'est Pas Intervenu Quand on Fracassait notre jeunesse, toutes preuves et témoignages à l'appui.  Ces personnes Qui Méprisent notre jeunesse Tout Bonnement, qui la Condamnent À L'exil, qui n'en ont cure: ...Mais, qui sont-ils ces montres?

Qui sont ces "nouveaux riches" au pays? Or, ce sont les “Nouveaux Riches” Parvenus Au Pouvoir qui se rejouissent. Il Est fort clair Que Les Dirigeants politiques -actuellement Au Pouvoir-  Font Partie De Ces “Nouveaux Riches” Du Régime PHTK. Ils Sont En Majorité les Mêmes éléments-Manipulateurs (-sans Appels D'offre- Et Aux Contrats à Montants Sur-gonflés) des Investissements Petrocaribe. Eux tous, vivent leur vie Tout À Fait Tranquils, leur avenir assuré. Alors, peu importe le désespoir de la jeunesse haïtienne et son état de précarité ?

Parti-prenants De La Volatilisation Des Fonds Petro-caraïbes, Ils Demeurent Sans Grande Inquiétude Dans Leur Grand Confort Personnel, à leurs postes dans l´administration publique, sans inquiétude, Attendant Seulement De Reprendre Leur Position Au Pouvoir En 2020.

Amende honorable? On pourrait malgré tout se demander à propos de Ces personnes, s'ils Ne Penseraient pas Faire en quelque sorte Amende Honorable.
Ayant Participé A La Ruine Du Pays, Et À L'assèchement Des Fonds Publics, Ne Pensent-ils Pas Se Mettre En Branle Pour entreprendre quelque action redempteur,  Un Minimum?  Ils Pourraient Par Exemple Commencer Par Établir des Plans D'investissement en vue de Donner Du Travail à la population. Ce serait bien, Un geste intelligent de bonne volonté. 

La Création D'emplois Etant Actuellement Une Nécessité Majeure!
Je Ne Sais Prédire L'avenir, toutefois, La Logique Arbitraire De Notre Gouvernement Et Son Entêtement À Justifier Sa Bêtise fiscale est un signe de la pathologie qui l´habite. En Voulant Prendre, Tout Prendre Sans Rien Donner; En Refusant De reconnaître Son Impossibilité De Mener À Bien La Tâche Pour Laquelle Jovenel A Été Élue Et son P.M. installée: Ce Gouvernement  implose le pays!
Il Se Devrait De Démissionner sans délai.

Le gouvernement Jovenel/Lafontan   S'arqueboute dans sa position abjecte, essayant de lancer mais trop tard un double-message qui ne passe pas. Il est dans Une Logique arbitraire au Fonctionnement abusif qualifié sur place et dans la diaspora comme “Obsolète”. Les Dirigeants Politiques de notre pays, par leur entêtement certain Démontrent À Tout Un Pays Qu'ils Sont Mauvais et recidivistes.  Le reste est en devenir. 

dimanche 27 août 2017

Diaspora Haïtienne : La mal aimée? 


St Tropez - Été 1999
MES POINTS SUR LES I DE MICHELE BENNETT DUVALIER
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Diaspora Haïtienne: La mal aimée?
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La Diaspora Haïtienne insultée par le Conseiller Spécial du Président de la République
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Le Gouvernement du Président Jovenel Moïse présidé par le solaire Premier Ministre Jack Guy Lafontant a encore brillé cette semaine non pas par une autre conférence de presse sur l'éclipse solaire, mais par son éclipse tout court sur un sujet brûlant de l'actualité.

La diaspora haïtienne s'est exprimée haut et fort sur tous les réseaux sociaux pour dire son mécontentement sur cette nouvelle taxe de 10.000 gourdes que le Gouvernement voudrait leur imposer des la rentrée.

Qu'en est-il de cette taxe? Est-ce une nouvelle taxe pour encore ponctionner la diaspora? Ou une taxe déjà existante? Ou un impôt forfaitaire sur le revenu?

J'ai eu beaucoup de messages inbox me demandant de m'exprimer à ce sujet. Mais rien n'est clair. Beaucoup de contradictions de part et d'autres. Le Gouvernement est fantôme et ....muet.

Entre les messages audio du Président du Sénat, Youri Latortue, qui se dédouane sur l'Executif, du Sénateur Evalière Bauplan, qui jure devant Dieu et devant la diaspora pour l'Histoire qu'il s'abstiendra de voter cette loi, de Me. Reynold Georges, Conseiller très Spécial du Président Jovenel Moïse qui insulte la diaspora haïtienne (Audio à écouter) et du Sénateur Antonio Cheramy (Don Kato) (Audio a écouter) qui parle de "budget éclipse solaire" qu'il a l'intention de combattre, je perds mon latin! On est en 2017, et pourtant, on a l'impression d'être en pleine période électorale pour 2022 pour le fauteuil très convoité de la Présidence. Mis à part le Sénateur Cheramy, aucun de ces Sénateurs n'a proposé de réduire l'énorme budget alloué au Parlement (voir tableau) en faveur du secteur Santé ou Éducation, les parents pauvres du Budget 2018.




Les Gouvernements de la France, l'Allemagne ou les Etats-Unis n'ont qu'un seul Porte-Parole mais notre pays qui ne fait jamais les choses à moitié a 4 Porte-Paroles, capables d'évangéliser 12 millions d'habitants mais on ne les entends pas ces "boys and girls band" depuis que le Président leur a enlevé le micro et qu'il a décidé de prendre en main sa communication. Quand au Premier Ministre du Rotary Club, Il s'est éclipsé totalement de la scène politique. Il me rappelle bizarrement la candidate muette de Aristide pendant la dernière campagne électorale. Jack Guy Lafontant aurait fait un Premier Ministre parfait pour Maryse Narcisse.


La Diaspora Haïtienne établie dans le monde entier demande les raisons de cette nouvelle taxe et veut des explications. Elle veut comprendre et demande de la transparence dans l'utilisation de la taxe de $1.50 qu'elle paie depuis 2015. Elle veut comprendre le pourquoi de cette nouvelle taxe de 10.000 Gdes. Est également prévu dans ce budget, une taxe annuelle de 10% sur les propriétés bâties. (Voir tableau explicatif). Ce montant est ridiculement élevé et dépasse tout entendement. Trop d'impôts tuent l''impôt! Sinon, la Diaspora ira construire ou acheter des propriétés en République Dominicaine ou ailleurs dans la Caraibes.

Jack Guy Lafontant, Premier Ministre du Rotary Club, devrait revenir dans sa belle 4x4 blindée et flambant neuve, s'expliquer devant les caméras, sur ce budget et présenter des excuses au nom du Président de la République à la Diaspora Haïtienne qui s'est fait copieusement insulter par le Conseiller très Spécial du Président. Également Il devrait aussi nous dire les mesures prises pour réduire le train de vie de son Gouvernement.

La diaspora Haïtienne que Me. Reynold Georges traite de "valpa" n'a que des devoirs envers son pays mais ne bénéficie d'aucun droit.

Michele Bennett Duvalier
Paris, France
Le 27 Août 2017





LES INDECENTS SONT PARTOUT CHER MONSIEUR GARY VICTOR !



PAR MICHELLE MEVS

La classe économique s'est fait bouffer par la classe politique, ceci doit être évoqué.  Quand les importations à base de vente d'AUTORISATION D'IMPORTER (sous rubrique que les prix à l'importation étaient plus avantageux pour le consommateur) les usines ont fermé et les travailleurs de l'industrie renvoyés à la misère. La seconde étape s'est développée dans l'accaparement de LA PART DES grand politiciens, des dirigeants gouvernementaux, de toutes les--- sources POTENTIELLES de revenu-- de tout business local florissant, utilisant leur seul eautorité étatique pour : 


a) soit rançonner fortement et constamment les entreprises ou encore
b) monter des entreprises parallèles ou ils avaient eux, des privilèges, des passes-droits --- de par leur position au faîte des gouvernements. 


Renseignez-vous, je vous prie. Interviewez les entrepreneurs et vous comprendrez-mieux que la CONFIANCE ASSURANT L´INVESTISSEMENT EST NULLE. Il faut bien comprendre que l'ÉCONOMIE du pays a été réduite aux SUPER-MARKET ET À L´INFORMEL...

De même que la POLITIQUE pseudo-démocratie supère LE DROIT ET LA JUSTICE en Haïti;

QUAND LE POUVOIR HARCELE LES PRODUCTEURS,  JE VOUS LE DEMANDE A QUI DOIT-ON AVOIR RECOURT? C´EST TROP FACILE DE DIRE LES RICHES OU LES PRODUCTEURS SONT RESPONSABLES DE NOTRE DÉCHEANCE! BIEN TROP FACILE...

La connivence entre le pouvoir en Haïti avec les étrangers -vendeurs, exportateurs de produits alimentaires--, (riz, porc, sucre pepe, spaghetti, épicés magguy, 23 produits y compris le ciment etc…) est bien évidente. De sorte que si Martelly est monté au pouvoir et seul l´industrie touristique a été légitimée c'est que les étrangers, les grands firmes productrices internationales, en avait décidé ainsi.

La production nationale qu'elle soit agriculture ou moyenne- industrie est tout à fait contraire à l'intérêt des pays tels que USA, la République Dominicaine, etc. Haiti leur étant utile seulement comme -marché consommateur- il faut et il fallait ruiner toute autre possibilité de plus-value pour Haiti. Par ailleurs, oui, les Haitiens sont une pépinière non-déclarée de force de travail et de cerveaux... nous fait comprendre l'absence de plan national au bénéfice de la plus-value nationale, de la mise au travail de nos populations…est évidente!

Michelle Mevs

POURQUOI L'INDUSTRIE MOYENNE HAÏTIENNE EST EN RUINE A QUELQUES EXCEPTIONS PRES -QUE PRÉVAUT SEULEMENT LE COMMERCE DES PRODUITS IMPORTÉS DE L'ÉTRANGER ?


Par MICHELLE MEVS

POURQUOI L'INDUSTRIE MOYENNE HAÏTIENNE EST EN RUINE A QUELQUES EXCEPTIONS PRES, —TANDIS QUE PRÉVAUT LE COMMERCE DES PRODUITS IMPORTÉS DE L'ÉTRANGER?  N'OUBLIEZ-PAS QUE LE NOMBRE D´EMPLOIS DES INDUSTRIES MOYENNES EST AUTREMENT PLUS IMPORTANTE QUE LE SIMPLE COMMERCE DE PEU D´EMPLOIS.

Pourquoi la cimenterie d´haiti a disparu alors que nous avons du pouzzolane dans notre terre? Pourquoi la minoterie d'haïti a fermé? et je me demande ce qui s'y passe aujourd'hui!; pourquoi les cochons noirs ont-ils tous été éradiqués et ceci a appauvrit les paysans haïtiens et enrichi les producteurs de morceaux de porcs américains?; pourquoi importons-nous du sucre de la Colombie à travers les compagnies américaines? ...alors qu'en RD on en produit toujours et avec nos haitiens. Pourquoi le riz de l'artibonite a été aboli et que le president Jovenel Moïse essaie de reprendre cette culture à grands efforts? Pourquoi on doit s'habiller de haillons pèpè alors que nous avons des couturiers, couturières sans travail et que même nous avons des usines de production de tshirts et jeans par exemple; pourquoi consommons-nous du Magguy msg mauvais pour la santé, alors que nous pouvons consommer nos propres épices;


JOVENEL MOISE NOUS AVONS DES QUESTIONS: 

-Qu'est-ce qui s'est passé quand à la production bananière de Jovenel Moise? a-t-il négocié avec la RD moyennant accès et facilitation d'accès au pouvoir?
 
-Autre point concernant Jovenel Moïse, sur la production riz de l´artibonite. il semble bien curieux que soudainement l´agriculture et la production du riz soient autorisées localement, alors que les gouvernements précédents avaient évoqué les bas prix du riz importé comme argument principal contre toute promotion ou protection de notre agriculture! aurait-il reçu l'autorisation des USA de le faire? curieux!
              
ÉLÉMENTS DE RÉPONSE:
…EVIDEMMENT parce que selon nos propres responsables politiques, nous ne pouvons être que des consommateurs, Haïti a été officiellement déclarée sous martelly/lamothe ---un marché de consommation pour les USA, de la RD également, etc. Le seul passe-droit d'Haiti consiste à devenir un “marché touristique” mais surtout -- sous-main du business touristique dominicain et latino américain!

Nos dirigeants se sont montrés partie-prenantes de ces transactions en sous-main, des producteurs étrangers vers le pays. De plus, quand certains secteurs de production sont favorisés localement faudrait voir si nos dirigeant n'en sont pas aussi les propriétaires même en partie.

Michelle Mevs

vendredi 25 août 2017

VERS LE DEPOT D'UNE PLAINTE JUDICIAIRE CONTRE JOSEPH MICHEL MARTELLY POUR ATTEINTE A LA PUDEUR ET A LA DIGNITE HUMAINE


Michel Martelly
Selon une source digne de crédibilité, un groupe de cinquante de citoyennes et de citoyens haïtiens dont des responsables de partis politiques, de médias et des membres de la société civile, s'apprêtent à déposer une plainte au parquet du tribunal civil des cayes contre l'ancien président haïtien, Joseph Michel Martelly, pour atteinte à la dignité humaine et à la pudeur conformément au code pénal haïtien traitant de la matière.

Profondément indignés face à la énième sortie morbide de Michel Martelly au cours de laquelle un festival de propos grivois ont été tenus contre la journaliste et directrice d'opinions Liliane Pierre-Paul et dont la dignité a été mise à rude épreuve et ceci en plusieurs occasions, ces citoyens, pas des moindres, décident de saisir les autorités judiciaires du Sud du pays autour de cette situation qui dépasse les limites et piétinant du coup la morale et les lois de la République.

Le Mardi 15 Aout 2017, à Gelée, Cayes, en présence d'une foule en délire, Joseph Michel Martelly, ancien président de son état, avait pris pour cible pour la cinquième fois consécutive la partie génitale de la journaliste Liliane Pierre-Paul, l'icone nationale, via des propos vraiment indignes.

Sans la moindre retenue, le retroverti connu pour ses fessées verbales avilissantes, a crevé le plafond en passant au vitriol la directrice de programmation de la Radio Kiskeya que celui-ci ne cesse de reprocher de l'avoir critiquement malmené durant sa présidence.

Se sachant protéger par le pouvoir actuel et bénéficiant des privilèges sociaux que lui procurent sa classe et la couleur de sa peau, Michel Martelly, aka Sweet Micky, continue d'avilir la société haïtienne à chaque fois et ceci depuis plusieurs années.

Jusqu'où pourra-t-il aller dans ses écarts langagier ? Et quelles suites peut-on espérer de cette initiative citoyenne par rapport d'une part à l'asthénie de la justice haïtienne et d'autre part à la suprématie de l'exécutif haïtien sur la basoche locale ?

Guerby Dujour

mercredi 23 août 2017

Olivier Martelly : Vaste opération en espèces

INTERCEPTÉ PAR LE FISC AMÉRICAIN

Olivier Martelly a-t-il marché sur les brisées de son père
Par Léo Joseph

Selon des gens du sérail d’Olivier Martelly, le fils aîné de l’ex-couple présidentiel serait parmi les Haïtiens brassant des sommes fabuleuses en espèces. Cela constitue un atout formidable pour lui, qui en a profité pour effectuer de solides investissements dans l’immobilier. Mais c’est aussi son talon d’Achille, puisque l’Internal Revenue Service (IRS) l’avait toujours dans son collimateur. Pris dans les filets de plusieurs instances fédérales, il va falloir qu’il dise la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, pour éviter que « le Fédéral » ne tombe à bras raccourcis sur lui — et sur d’autres membres de sa famille. Car des sources crédibles proches de l’enquête fédérale en cours sur ses activités illicites ont révélé que les agents fédéraux ont trouvé un «gros gibier » en lui.

On rapporte, en effet, que la première fois que les agents fédéraux l’ont signalé, il venait de conclure l’achat d’un condo, à Miami Beach, qui appartenait à Eddy Deeb, pour plus de USD 3 millions. D’autres « découvertes majeures » ont été faites par la suite. Mais, affirment encore les mêmes sources, le plus gros coup serait une maison qu’il aurait achetée à Coco Plum, quartier super huppé de Miami où le prix des villas sont au minimum USD 3 millions $.

Une opération suspecte

Pour les informateurs, le coup le plus fort que les agents fédéraux auraient porté contre Olivier Martelly serait l’interception de l’achat de cette dernière maison. Il paraît, à en croire ces milieux, qu’il ait tenté de conclure l’affaire en espèces. Mais la chance, semble-t-il, a joué en faveur des agents fédéraux qui auraient découvert cette opération « comme par accident», dit-on.

Michel Martelly : bientôt au bout du rouleau. 
En effet, explique-t-on, l’acquisition faite, dans des conditions jusqu’ici occultes, le jeune Martelly, se croyant propriétaire, aurait décidé d’y séjourner un week-end. Arrivé à la barrière du complexe résidentiel, une communauté fermée, le portier lui demandait où il allait. Quand il a répondu qu’il rentrait chez lui, il s’est entendu dire qu’il n’y a pas un propriétaire répondant à ce nom dans le complexe. À ce moment, dit-on, il insistait, au point d’afficher une attitude belligérante. À ce point, on rapporte que l’homme qui se trouvait à la porte d’entrée appela la police.

Arrivés sur les lieux, deux policiers ont interrogé l’intéressé qui a donné les mêmes réponses antérieurement formulées. Sur ces entrefaites, dit-on encore, les policiers lui demandèrent de produire ses identités. À partir de ce moment, des communications ont été établies avec d’autres autorités. Finalement, puisqu’il s’agissait de l’achat d’une propriété, on laisse croire qu’on aurait été fouillé les dossiers relatifs aux biens immobiliers dans la métropole floridienne. Dans un quartier comme Coco Plum, cela fait tout un plat.

Au bout du compte, on semble avoir conclu à une «opération frauduleuse ».

Dès lors, le présumé vendeur aussi bien que le prétendu acheteur sont devenus les cibles de l’enquête ouverte par les autorités.

Sophia Martelly, en mauvaise compagnie?
On ignore si l’enquête est terminée. Mais on apprend que le prix d’achat de cette maison serait USD 5 millions $. Mais un profond mystère entoure cette opération, qui semble enfoncer le jeune Martelly plus profondément « dans le trou ».

À partir de ces révélations, on comprend pourquoi le jugé fédéral chargé du dossier d’Olivier avait requis une caution de USD 5 millions pour lui. Aussi on peut imaginer que le père du prévenu soit intervenu pour payer la caution.

Une telle procédure est en accord avec des cas pareils. Car que ce soit une affaire de drogue, de blanchiment d’argent, d’évasion fiscale ou d’autres crimes de cette nature, la première mesure prise par les autorités fédérales consiste à geler tous les comptes en banque de l’accusé. Parfois, même ses maisons et autres biens sont saisis, de manière à éliminer toutes possibilités qu’il ait accès à des fonds pour payer sa défense. Cela permet aux autorités fédérales de jeter un coup d’œil furtif sur les biens et transactions de la personne ou des personnes qui prend (prennent) la responsabilité de garantir la disponibilité de la caution requise, le cas échéant, pour que le prévenu puisse bénéficier de la liberté provisoire.

Dans de telles conditions, Michel Martelly et toute autre personne (peut-être Wilson Laleau, qui l’accompagnait lors de la séance en vue de décider de la caution) serait aussi sujet à cette enquête.

Il y a fort à parier que autorités fédérales n’ont pas encore tenté de toucher aux biens que possèdent la famille Martelly en Haïti. Par contre, aucun doute que tout ce qu’elle possède aux États-Unis ou ailleurs aurait déjà été repéré.

Liliane Pierre-Paul : l’Éternel combattra pour toi, tu gardes le silence
Fort de tout cela, on comprend pourquoi Michel Martelly serait bouleversé au point de sortir de ses gongs, lors de sa récente prestation au festival de Gélée, une plage sablonneuse située au sud de la ville des Cayes, dans le département du sud. Il semble que le « roi du compas » jette le blâme sur les journalistes pour ses déboires avec les autorités fédérales. Mais il feint d’ignorer qu’après avoir passé tant d’années à faire le pitre à la justice, c’était une question de temps pour que celle-ci le rattrape. Dans cette situation, Michel Martelly ne doit s’en prendre qu’à lui-même. Car il aurait pu changer en mieux, et éviter de lui attirer les conséquences de ses inconséquences. Au fait, qu’il prenne le temps de méditer sur son cas. Puisque, au lieu de changer d’attitude, par rapport à ce qu’il faisait et disait contre des journalistes, sur tout notre collègue Liliane Pierre-Paul, précédemment, cela constituerait une circonstance atténuante. Mais non, il a décidé de se raidir davantage, de traîner Mme Pierre-Paul encore plus dans la boue. S’il ne réalise pas que quelqu’un était là prenant note, il est alors pire qu’un insensé.

Le cas Olivier/ Michel/Sophia Martelly ouvre la porte toute grande aux autorités fédérales. Car celles-ci ouvre des enquêtes partout. Elles ont fini par comprendre que nombre d’Haïtiens qui ont opté pour la citoyenneté américaine l’ont fait rien que pour bénéficier des avantages qu’elle procure; mais non pour remplir les devoirs attachés à ce privilège, en tout premier lieu celui de payer ses impôts. Aussi tous les individus qui auraient fait des affaires avec ces gens sont-ils sujet à investigation. Parce qu’ils appartiennent tous à un univers où les gens donnent dans les activités illégales et font le clown à la justice.

Au bout du compte la vérité prévoit que les alliés de ce monde vont apprendre de quel bois se chauffe la justice fédérale.

LJ

Une nouvelle opposition pour Haïti!

Une opposition moderne est une bouffée d'oxygène pour la démocratie en Haïti.

 Une opposition démocratique, autrement dit, une classe politique démocratique, fait partie de ce dont Haïti a immensément besoin. Une opposition n'est utile que si elle se donne les moyens pour jouer son rôle en forçant le gouvernement à expliquer et justifier de manière claire ses choix, en matière de politique publique, et d'assumer ses choix (1). Avant tout, l'opposition est appelée à jouer un rôle fondamental de contre-pouvoir. Elle est là pour empêcher au pouvoir de mener une politique qui, manifestement porte atteinte aux libertés et aux droits fondamentaux des citoyens. De même, l'existence d'une vraie opposition est garantie pour le pluralisme politique. Elle aide donc à dynamiser le système démocratique. C'est aussi l'opposition qui favorise le renouvellement du personnel politique d'un pays.

 Cependant, une opposition qui n'est pas en mesure d'assumer ce minimum risque souvent de renforcer le gouvernement même dans ses prises de décision, parfois, les plus défavorables aux intérêts du pays. Peu importe la situation, il faut une opposition. En réalité, il ne peut exister de communauté politique sans une opposition composée de femmes et d'hommes éclairés capables de motiver les citoyens sur les vrais problèmes du pays, les causes qui les engendrent et les choix à faire en vue de les résoudre dans l'intérêt commun.

Une opposition peut-être faible, comme c'est souvent le cas en Haïti. Cependant, ce n'est pas une raison suffisante pour le pouvoir de la minimiser, de la discréditer ou de l'ignorer... Dans un système démocratique, une opposition faible ne fait pas toujours nécessairement l'affaire du pouvoir même si celui-ci n'a pas non plus à l'épauler. C'est de bonne guerre. On ne fait pas de cadeau en politique. Il arrive aussi d'avoir une opposition et un pouvoir faibles.

Le drame de l'opposition haïtienne, en fait, de toute la classe politique, c'est sans doute sa difficulté à se moderniser, s'organiser, se structurer et surtout à se démocratiser pour assurer l'alternance et servir de véritable alternative. Il doit s'agir d'une opposition qui critique, dénonce, mais qui propose aussi. Tout ne peut et ne doit se résumer indéfiniment à la mobilisation des rues. La mobilisation populaire est un outil de combat démocratique. Elle peut être plus efficace quand elle est utilisée de manière plus rationnelle et quasiment en dernier ressort. Dans une bataille politique, il y a certainement des étapes à franchir. Si les actes politiques ne sont pas mûrement réfléchis, ils risquent, parfois, de tourner en faveur de l'adversaire. Car, l'effort de modernisation doit commencer là. Le jeu de l'alternance doit se pratiquer au sein même des partis. La direction des partis doivent se renouveler régulièrement de manière démocratique. 

Si cette culture démocratique ne se pratique pas au sein des partis politiques, ces structures risquent de disparaître et suivre leurs leaders inamovibles dans leurs tombes. Les partis politiques doivent fonctionner comme véritables institutions. Les militants et les cadres doivent pouvoir aspirer, légitimement, à accéder à la plus haute instance dirigeante du parti. C'est avant leur parti. C'est ceux tous qui forment le parti. Ce n'est pas l'affaire d'un ou de quelques individus.

L'exercice démocratique est peut-être douloureux, mais cela vaut la peine de le cultiver. Personne n'est né avec une culture quelconque, mais on peut l'apprendre. La démocratie est une œuvre de construction permanente. Elle se fait pierre par pierre et jour après jour. C'est le défi que la classe politique haïtienne doit relever aujourd'hui. 

L'opposition doit aussi s'approprier des outils de communication modernes. Elle doit pouvoir se servir des nouvelles technologies de l'information pour mieux faire connaître son projet politique. Aussi, est-il impératif de soigner sa communication pour mieux se projeter dans l'opinion publique. Elle doit, dans ses actes, prioriser la transparence. C'est bon pour la santé démocratique d'un pays. 

FRANCKLYN BIEN-AIMÉ GEFFRARD 

Références: 
[1] Dahl R. A., Political oppositions in western democracies, New Haven, CT, Yale University, presse, 1996.

samedi 19 août 2017

LA CARAVANE DE L'ÉCLIPSE DE JACK GUY LAFONTANT

MES POINTS SUR LES I DE MICHELE BENNETT DUVALIER
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LA CARAVANE DE L'ÉCLIPSE DE JACK GUY LAFONTANT
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NOTRE PREMIER MINISTRE A FINALEMENT PRIS LA PAROLE! ALLÉLUIA!
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Je désespérais d'entendre la voix du Premier Ministre Jack Guy Lafontant depuis sa nomination Il y a près de 7 mois. À l'annonce de sa conférence de presse hier, je me suis branchée sur une Radio pour l'écouter depuis Paris. J'ai naïvement pensé qu'il allait nous présenter le bilan de son Gouvernement des 6 derniers mois où nous parler de sujets importants pour notre pays. Mais il n'a parlé que de l'éclipse solaire attendue pour lundi. Je n'en revenais pas! Quelle déception! Quelle perte de temps! Accompagné de 7 membres de son Gouvernement fantôme dont le Ministre de l'intérieur qui avait l'air de se demander ce qu'il faisait la, Il n'a parlé que de l'éclipse solaire et des précautions à prendre par la population pour protéger ses yeux et cerise sur le gâteau, Jack Guy Lafontant s'est même converti en vendeur de lunettes spéciales éclipse, en proposant à la population, qui n'arrive même pas à se nourrir, des adresses pour en faire l'acquisition. Très fort! Une conférence de presse pour parler de l'éclipse solaire? Ou était-ce une manière pour lui de rappeler au Président Jovenel Moïse qu'il en a marre d'être éclipsé?

Naïve que je suis, j'ai sincèrement pensé que le Premier Ministre éclipsé allait nous parler de l'exode de nos jeunes vers le Chili, le Brésil... D'après les derniers chiffres de l'Unicef, plus de la moitié de la population en Haiti est âgée de moins de 21 ans et environ 30% est âgée de 15 à 25 ans. En l'espace de 7 mois, près de 50.000 de nos compatriotes se sont envolés pour le Chili.

Le Gouvernement de Moïse/Lafontant encourage t-Il ces départs massifs vers ces pays qui ont tant besoin de main d'œuvre bon marché? Les encourage t-Il pour rentrer dans les caisses de l'Etat ce que représente cette manne de la diaspora installée dans différents pays à travers le monde? Plus de 60 millions de dollars américains ont déjà été transférés en Haiti par la diaspora haïtienne installée au Chili depuis 7 mois. Sans compter la taxe de $1.50 prélevé à chaque transfert ou money gram, somme prélevée depuis le Gouvernement de Martelly/High-tech Lamothe et pour laquelle aucun document comptable n'a été produit à ce jour pour justifier de l'utilisation de la somme perçue et d'en préciser le montant. On attends toujours...

Naïve que je suis, j'ai sincèrement pensé que le Premier Ministre éclipsé allait nous annoncer les mesures prises par son Gouvernement pour garder les jeunes dans notre pays. Il aurait pu faire tellement de propositions à cette jeunesse désœuvrée, livrée à elle même. Pourquoi ne pas aider les jeunes en difficultés dans le système scolaire en faisant un apprentissage dans les entreprises (service mutuel)? Une formation en alternance? Stage dans les entreprises en même temps que les études? Ces mêmes entreprises pourraient déduire les frais de leurs impôts. Pourquoi ne pas créer le service citoyen obligatoire qui ne serait pas un service militaire, mais un service d'intérêt général ou les jeunes seraient affectés dans différents domaines, comme les sapeurs-pompiers, la sécurité publique, les mairies, les Casecs, le reboisement, le secours à la population lors des catastrophes naturels. Pourquoi pas des stages dans les Ministères, le Parlement? Ou autres Institutions de l'Etat? Ce service citoyen s'appliquerait à tous avant 25 ans, d'une durée de 6 mois, rémunérés au salaire minimum et se déroulerait à proximité du lieu de residence de chacun.

Naïve que je suis, j'ai sincèrement pensé que le Premier Ministre éclipsé allait nous rassurer quand au sort des 58.000 de nos compatriotes détenteurs du TPS aux USA et dont plusieurs milliers d'entre eux traversent chaque jour la frontière pour se rendre au Canada demander l'asile politique. ASILE POLITIQUE EN 2017? Sommes-nous toujours sous le régime de la dictature des Duvalier ou sous le régime démocratique de Jovenel Moïse? J'avoue que je suis troublée et je vous rassure, je n'ai pas encore la maladie d'Alzheimer. Je me souviens que sous le Gouvernement de JCD, Il était de bon ton pour les émigrés haïtiens de dire qu'ils fuyaient tous la dictature et ne pas admettre que la grande majorité s'exilait pour raisons économiques. Mais ironie du sort! On est en 2017, ils demandent encore l'asile politique. À ce sujet, j'ai une pensée spéciale pour nos historiens de pacotille.

Naïve que je suis, j'ai sincèrement pensé que le Premier Ministre éclipsé allait prendre la parole pour parler de la toute petite augmentation de salaire accordée récemment aux travailleurs de la sous-traitance et des syndicats qui s'apprêtent à regagner les rues pour crier leur mécontentement. Nous parler aussi de l'insalubrité de la Capitale et des villes de province. Sans oublier la prochaine rentrée des classes qui est un casse-tête pour de nombreux parents.

Naïve que je suis, j'ai sincèrement pensé que le Premier Ministre éclipsé allait nous parler de réformes sérieuses, de renforcer nos Institutions et appliquer les lois de la République conformément à notre Constitution. Aussi du financement et du rôle de l'armée dans l'Haiti d'aujourd'hui. De santé publique et de la réfection des hôpitaux existants, de logements sociaux, de chômage, d'insécurité, d'énergie, de la rareté d'eau potable, de l'alimentation, de la corruption, de contrebande à la frontière et enfin nous parler de réduire le train de vie et les dépenses de l'Etat et des Parlementaires.

Naïve que je suis, j'ai sincèrement pensé que le Premier Ministre éclipsé allait nous parler de réforme scolaire, de centres d'accueils, d'université et de campus pour nos jeunes. Notre pays livre les jeunes au désenchantement du travail. Un pays qui ne combat pas pour son futur ne peut épanouir et mobiliser sa jeunesse.

Enfin, j'ai sincèrement pensé que le Premier Ministre éclipsé allait nous expliquer, chiffre à l'appui, le budget de la Caravane du Changement du Président Jovenel Moise qui fait cavalier seul. Tel un one man show, Il inaugure à tout va l'installation de petits appareils de dialyse au Cap-Haïtien et à l'Hopital Général. Notre Président nous en met plein la vue. Quelle énergie! Tantôt dans le Sud avec sa caravane, tantôt dans le Nord, à inaugurer un centre d'émission de passports, l'installation d'un Delco pour une localité, ou une pose de première pierre. On ne pourra pas l'accuser de rester inactif. Mais dans 5 ans, que restera-t-Il de ce saupoudrage si on ne fait pas de réformes importantes? Quid des résultats de l'enquête de la Commission Éthique du Sénat sur le pillage des Fonds Petro Caribe? Comme je le dis toujours, on ne peut mettre du rouge à lèvres à un cochon.

Espérons que le Premier Ministre Jack Guy Lafontant, Chef du Gouvernement du Président Jovenel Moise, ne nous fera pas sa prochaine conférence de presse dans 6 mois pour nous parler de la prochaine éclipse solaire ou de la naissance des jumeaux de Beyoncé et de Jay-Z.

Michele Bennett Duvalier
Paris, France
Le 19 Août 2017

mercredi 16 août 2017

BIENTÔT LES RETOMBÉES DE L’AFFAIRE GUY PHILIPPE ET AUTRES LITIGES

Olivier Martelly, le moment d'affronter l'orage
Martelly au tribunal avec son père; Descente de marshals en Haïti – Faut-il s’attendre à une répétition de l’opération du 5 janvier ?

Depuis la condamnation de Guy Philippe à neuf ans de prison, après avoir plaidé coupable, c’est l’attente des retombées de sa saga avec la justice fédérale, c’est à dire l’impact de ses révélations en termes de personnes qu’il a dénoncées comme faisant partie du réseau de trafiquants de drogue et d’autres activités illicites évoluant en Haïti. Mais les autorités fédérales, qui entendent agir seulement quand elles estiment le moment à leurs avantages et dans leurs intérêts, attendent que tous les « pions » soient à leurs places avant que soit donné l’ordre d’une « descente ». Il semble qu’une série d’activités soient sur le point d’être lancées, quoique les milieux généralement informés de pareilles initiatives se montrent avares d’informations.

Toutefois, sans donner de précisions, on laisse croire que l’ex-président haïtien, le chanteur du compas, devrait se présenter, « très bientôt » au tribunal fédéral, à Miami. Mais on affirme, en même temps, que des marshals et d’autres agents feront leur apparition en Haïti, avec pour mission de ramener des « personnes recherchées » par la justice américaine.

Selon un agent généralement au courant des routines au tribunal fédéral, mais qui affirme être sujet, lui et ses collègues, au mot d’ordre de la « discrétion », Haïti sera à bientôt « au centre des activités ».

Prenant le soin d’éviter de commettre d’indiscrétion, il a, toutefois, précisé que sur le calendrier figure, en tout premier lieu, une comparution d’Olivier Martelly avec son père, l’ex-président Michel Martelly.

Il a expliqué que cette double comparution est le suivi de deux séances antérieures dont la toute première était marquée par la présence de Sweet Mickey, alors présent, en compagnie de son ministre des Finances d’alors, Wilson Laleau, car il devait payer la caution pour son fils, dont le montant était fixé à USD 5 millions.

En tant que celui qui avait payé pour que son fils soit mis en liberté provisoire, Michel Martelly est requis d’être présent à cette audience, histoire d’être disponible, le cas échéant, pour renégocier les termes de la caution d’Olivier. On ignore s’il y a aucune possibilité que se déroule une nouvelle séance sur la caution de l’inculpé. Mais on apprend, de sources hautement confidentielles proches de l’ex-famille présidentielle, que Martelly père est sérieusement préoccupé par cette comparution.

Mais pour un autre informateur, qui souhaite que ses révélations restent « entre nous », Sweet Mickey s’inquiète pour d’autres raisons. On laisse croire qu’il fait, lui aussi, l’objet d’une investigation pour les mêmes raisons que son fils, qui a des démêlés avec la justice américaine. On se souvient que le jeune Martelly avait été, disait-on, inculpé, puis arrêté, après qu’une investigation de son cas eut amené les agents fédéraux à identifier plusieurs comptes bancaires en son nom totalisant des millions. Alors qu’il déclarait à peine USD 100 mille $ dans sa déclaration d’impôts.

À en croire ce dernier informateur, le fils aîné de l’ex-première famille d’Haïti n’est pas seulement en difficulté avec l’Internal Revenue Service (IRS), il aurait des problèmes avec d’autres institutions. C’est, selon lui, ce qui explique cette forte somme exigée comme caution.

Le cas de Sweet Mickey jugé délicat

Michel Martelly, quand l’Oncle Sam demande
des comptes, il rattrape tout ce qu’il avait perdu.
Une source proche de la famille de l’ex-chef d’État haïtien a révélé que l’ancien président « ne sait plus où donner de la tête », car l’opération de caution pour son fils à laquelle il était astreinte, depuis déjà plus de deux ans, l’a exposé son cas à un examen minutieux de la part des autorités fédérales. Car, on pense que une des raisons pour lesquelles la caution d’Olivier a été fixée à un montant aussi élevée, c’est parce que les autorités voulaient confirmer le fait que Michel Martelly, qui avait, il y a à peine 7 ans, abandonné deux maisons dont il ne pouvait plus payer les hypothèques, soit en mesure de verser cette forte somme d’argent comme caution pour son fils. Dans un pays comme Haïti, qui bénéficie de l’aide internationale, en grande partie dispensée par les États-Unis, ces millions de l’ex-président chanteur, dont la vie n’était pas « en rose », voilà seulement sept ans, n’a pas manqué d’attirer l’attention des autorités fédérales américaines. Autant dire, selon des sources juridiques proches des procureurs fédéraux, le cas d’Olivier Martelly a donné une occasion aux responsables américains d’ouvrir une enquête sur toute la famille Martelly.

On apprend, par ailleurs, que les autorités fiscales américaines avaient porté un grand intérêt à la famille Martelly, dont quasiment tous les membres sont des citoyens américains. Car l’histoire des millions détournés par cette famille, quand elle était au pouvoir en Haïti, était suivie attentivement, surtout par l’Internal Revenue Service (IRS) dont les agents épiaient les activités de brassage de millions qu’orchestraient les membres de ce clan. À la lumière de tous ces faits, il est possible qu’une bonne partie du fonds PetroCaribe détournée par Michel Martelly et sa famille aboutisse dans les coffres du fisc américain, sous forme d’amendes et pénalités. C’est, du moins, le sort réservé à toute personne reconnue coupable d’évasion fiscale, de blanchiment des avoirs et de corruption. On affirme que les Martelly seraient en contravention avec la justice américaine pour au moins un de ces crimes.

Sophia Saint-Rémy-Martelly, il ne
faut jamais tricher aux dépens de l’Oncle,
il faut payer le prix fort.
On se demande si cette enquête, qu’on affirme être lancée sur les finances de la famille Martelly, se limite à ces deux membres ou bien si elle concerne également Sophia Saint-Rémy Martelly et les autres enfants de l’ex-couple présidentiel. S’ils participaient tous au pillage de la caisse publique, il y a fort à parier qu’ils avaient des millions placés dans des banques à l’étranger. Dans de tels cas, il y a de fortes chances que les enquêteurs fiscaux de l’Oncle sauront trouver la route empruntée par les capitaux qui ont fui Haïti, à l’initiative de Martelly et de ses alliés du système bancaire haïtien ayant facilité ce genre d’opérations moyennant de juteuses commissions.

Sur les pistes des personnes dénoncées par Guy Philippe

D’autre part, les révélations faites par Guy Philippe impliquant des barons de la drogue, des blanchisseurs d’argent et des acteurs d’autres activités illégales ont permis de dresser une nouvelle liste de gens se trouvant dans le collimateur de la justice américaine. On affirme, dans les milieux informés, que tout est fin prêt pour que des marshals fédéraux effectuent des descentes « prochainement » en Haïti.

Tout en prenant la précaution de ne pas identifier ceux qui seront la cible de cette « expédition », ces gens proches des procureurs fédéraux font croire que plusieurs parlementaires figurent sur cette liste. Selon ces sources, il y en aurait au moins une douzaine, qui étaient étroitement liés à Guy Philippe.

Interrogés sur le tollé qu’avait provoqué l’arrestation de Guy Philippe au sein de la classe politique haïtienne, essentiellement au sein du Parlement, comment les Américains peuvent-ils penser pouvoir refaire l’expérience du 5 janvier lorsque le sénateur élu de la Grand’Anse avait été appréhendé par des policiers haïtiens de la Brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants (BLTS) accompagnés de leurs homologues de la Brigade fédérale anti-drogue ou la Drug Enforcement Administration (DEA). Surtout que, contrairement à Philippe, qui n’avait pas encore été investi d’immunité parlementaire, il s’agit maintenant de députés et de sénateurs en service actif.

Pour ces informateurs, cela ne devrait constituer un obstacle majeur à une telle opération, car, ont-ils fait remarquer, « Il y a plus d’une façon de s’y prendre ».

Faut-il s’attendre à une répétition de l’opération du 5 janvier ?

H.O.

MANIFESTE POUR LA DIGNITÉ

Michelle Mevs
Ce texte n´est pas à moi, il est à tout haitien d´origine

A mes amis fb haitiens :

MANIFESTE POUR LA DIGNITÉ

Conservons notre DIGNITÉ de peuple haïtien dans les croyances et les gestes qui suivent.

1. Ne jamais se considérer comme inférieur.

2. Etre fier de son image physique, de sa couleur et de ses traits, quelque soit le vis à vis.

3. Ne jamais parler mal de ses concitoyens mais leur faire directement le reproche. et répeter ce reproche autant de fois qu´il sera nécessaire. (Sinon pourquoi existerait la liberté de parole?).
4. Se défendre à chaque attaque. Défendre sa race et son peuple à chaque attaque.
5. Ecouter les concitoyens et leur angoisse. Voir comment on pourrait aider.
6. NE JAMAIS CROIRE que la démocratie est un régime parfait. C'est un prétexte des puissances toutefois, nous pouvons la parfaire.
7. Faire attention aux agendas cachés de ceux qui sont nos ennemis car ils veulent s'approprier de notre sol et de nos richesses. (ne pas se dénoncer mutuellement -aux journalistes, ambassadeurs, directeurs d'organismes internationaux etc...- envoyés par des commanditaires après tout ils ne font que leur job.)

8. Ne livrons pas nos secrets, nos perles à des porcs. Tous ceux qui viennent en Haïti pour nous dérober nos vevey sans payer des droits d'auteurs, notre art qu'ils copient sans vergogne, nos habitants qu'ils photographient sans donner un centimes aux sujets photographiés...etc). En un mot combattre férocement l´appropriation de nos biens, de notre histoire.

9. Enseignons à nos enfants la fierté et la détermination. ... fierté d'être ce que nous sommes: des bâtards afro-européens, mais avant-tout des lutteurs, des emblèmes vivants et survivants Également des exemples de résistance contre l'oppression barbare. Détermination pour la défense de qui nous sommes.
10. Vivons aujourd'hui et chaque jour, au jour le jour, comme un socle d'accomplissement pour mettre de l'ordre dans notre désordre. #Mettre De L'ordre.

11. N'ayons crainte localement de notre DIASPORA, une ressource incommensurable pour la refondation du pays. le -même nous Mêmes-, oui!
12. Notre CULTURE est notre dernière et plus précieuse richesse que nous devons chérir et protéger. Apprenez à nos enfants les histoires des va-nu-pieds de l'indépendance, du vodou, du christianisme au pays, de nos grands écrivains et de nos peintres! Donner la priorité à tout ce qui est haïtien. Nos boulettes, notre thé Ti bom, notre ak100, nos champions partout où ils se trouvent. Achetez haïtien quand vous donnez des cadeaux ou consommez. Les petits gestes comptent oh combien!

13. N'acceptons jamais le qualificatif de VICTIME, Nous ne sommes la victime que de ceux qui nous décrivent comme tels.

14. Nous sommes des immigrés HUMANITAIRES et refusons le classement de réfugiés économiques ou politiques. Nous sommes les "nouveaux arrivants" déterminés à faire fructifier les pays où nous nous rendons. N'écrivons rien et ne disons rien qui aille contre les intérêts de nos demandeurs d´asile.

15. N'ayons pas peur de l'adversité, nous l´avons déjá vecu dans notre sang. De plus, il n'est que temporaire. La haine ne dure qu'un moment et n'affecte pas “le coeur des braves” que nous sommes.

16. La lutte sera longue et donc luttons dans la durée, n'ayons pas peur du temps, il joue pour nous. Si nous n'en bénéficions pas, nos enfants le feront.

17. Les idées changent le monde. Rien n'est figé. Ayons confiance en notre avenir de peuple. Recherchons les sources d'inspiration là où elles se trouvent: Le Ouanda qui a su se hisser contre tout malheur; la Grèce abandonnée par l'Europe, par exemple.

18. Et si nous travaillons en “communauté” nous ouvrirons la barrière du mal qui nous emprisonne. La Communauté nous donne de la force et la vie au quotidien ne s'en trouve que revitalisée.

19. Si le local en Haïti veut taxer la diaspora, nous lui dirons NON et pourquoi. La diaspora veut aider mais elle exige participation et ordre et sécurité de son investissement.

N.B. NOTRE GOUVERNEMENT NE PEUT NOUS AIDER, SEUL LES BRAS INDIVIDUELS DE NOS CONCITOYENS-ennes -où qu'ils/elles soient à travers le vaste monde-, VONT TRAVAILLER en communauté --DU BEC ET DES ONGLES-- A LA RESTAURATION DE NOTRE DIGNITÉ. Mais elle est avant-tout personnelle. Que nos paroles soient au plus prêt de nos actes.

Michelle Mevs

N.B. Cette liste n'est pas complète, je vous prie mes chers fbfriends de préciser ou d'améliorer et surtout de critiquer toutefois en suggérant mieux. Cette liste ne m'appartient pas, elle est à tous les citoyens haïtiens même de nationalité autre.