Ann-Valérie Timothée Milfort, victime d'une racĺée de la part de Michel Martelly |
LE PHTK PRIVÉ DE SA
PRÉSIDENTE
La
cheffe de cabinet du président rossée au Palais par Martelly
Une des femmes les plus
puissantes du régime rose est soudain tombée en disgrâce, laissant la
plate-forme politique « Parti haïtien tèt kale » de Michel Martelly orphelin de
sa présidente. Après avoir laissé le Palais national en catastrophe, suite à
une raclée qui lui a été infligée par le président haïtien, elle n’a plus aucune
chance de se voir réhabiliter auprès de la famille présidentielle. Aux yeux de celle-ci,
elle a commis l’ultime trahison, surtout après avoir été rendue riche par
l’administration Martelly-Lamothe puis Martelly-Paul.
En effet, Ann-Valéry
Timothée Milfort, qui a été nommée cheffe de cabinet du président Michel
Martelly, le 12 mai 2012, et qui passe pour la femme la plus influente du
régime tèt kale, en dehors de Sophia Martelly, bien sûr, n’est plus en odeur de
sainteté auprès du couple présidentiel. Parce que, des proches alliés de Michel
Martelly ont révélé que Mme Milfort a été surprise « en flagrant délit » de
copier des fichiers des ordinateurs au Palais national appartenant à Sophia
Saint-Rémy Martelly et à Gregory Mayard-Paul.
Ces mêmes sources ont précisé
que,sans la moindre hésitation, Sweet Mickey est entré en action donnant une
raclée en bonne et due forme à la cheffe de cabinet du président de la
République. Au dire de ces habitués du Palais national, le chef d’État a donné
libre cours à sa colère, infligeant des gifles retentissantes à Ann- Valéry Milfort,
qui est aussi la présidente du parti PHTK servant de parapluie à la candidature
de Jovenel Moïse, l’homme trié sur le volet par Michel Martelly pour assurer la
continuité tèt kale. D’après le témoignage de ces amis du président, qui
affirment avoir été témoins de cette scène grotesque, en sus des gifles, la
cheffe de cabinet de Martelly a encaissé des coups de poing, des coups de coude
et même des coups de pied.
On apprend que Mme
Milfort a laissé le Palais en catastrophe, la grande majorité des fonctionnaires
et employés présents ayant ignoré ce qu’elle venait de subir de la part du
président haïtien.
Les
fichiers aboutissent à une destination inconnue
Les mêmes informateurs
ont précisé encore que l’étranger qui accompagnait Ann-Valéry Milfort, afin de
copier rapidement les fichiers de ces deux ordinateurs, était en possession
d’un flash-drive. Il avait eu le temps de vider les lieux avant que la cheffe
de cabinet du président haïtien ne soit interceptée. Toutefois, on laisse entendre
que l’étranger non identifié avait pu également laisser le pays.
Dans l’hypothèse où
cette fuite se confirmerait, il faut alors conclure que les fichiers copiés de
ces deux ordinateurs aboutissent à une destination inconnue. Aussi, d’ores et
déjà, les hypothèses abondent concernant ceux appelés éventuellement à
collecter les informations fournies par ces documents. D’aucuns se demandent si
c’est la première fois qu’Ann-Valéry Milfort a effectué une rafle au détriment
de Sophia Martelly et de Gregory Mayard-Paul. D’autres s’interrogent sur l’identité
du destinataire des documents se trouvant sur le flash drive emporté par cet
inconnu. Quoi qu’il en soit, tout semble indiquer que les personnes intéressées
à poursuivre les officiels du régime tèt kale pour concussion, détournements de
fonds publics et corruption chercheraient à s’approprier de tels documents.
Mais, quand on sait que Milfort a de bonnes relations avec certains milieux
américains, notamment des fonctionnaires proches des Clinton, pour avoir été la
secrétaire de l’ex-président démocrate américain quand ce dernier faisait partie
de la Commission intérimaire de reconstruction d’Haïti (CIRH), il est possible
que l’opportunité de sa présence au Palais national ait été exploitée. Surtout
que Sophia Martelly et son mari, en tant que citoyens américains, étaient sous
enquête fédérale pour détournements de fonds publics, corruption, blanchiment
d’argent et évasion fiscale.
La bastonnade qu’a essuyée
Ann-Valéry Timothée Milfort est largement commentée au sein des partisans de la
formation politique « Bouclier » en tandem avec la plateforme présidentielle
Tèt kale, en vue de la réalisation des élections frauduleuses de 2015.
En effet, des gros pontes
de Bouclier et de Tèt Kale dînaient ensemble au restaurant «Porto Fino», logé à
l’immeuble de cinq étages, à Pétion-Ville, appartenant à Olivier Martelly, fils
aîné de la famille présidentielle. Rappelons que ce dernier se trouve présentement
sous contrôle de la justice américaine, suite à son arrestation pour trafic de
drogue. Selon des sources fédérales, il serait également poursuivi pour transfert
illégal d’argent, corruption et évasion fiscale.
La mésaventure de Mme Milfort a fait l’objet de discussions animées, la semaine dernière, avec la participation de Georges Racine, Patrick Raymond, Alain Jean-Pierre, les frères Baboun et Kico Saint-Rémy, aussi bien que les frères Kawhly.
La mésaventure de Mme Milfort a fait l’objet de discussions animées, la semaine dernière, avec la participation de Georges Racine, Patrick Raymond, Alain Jean-Pierre, les frères Baboun et Kico Saint-Rémy, aussi bien que les frères Kawhly.
Devenus
millionnaires grâce à Michel Martelly
Ann-Valérie Timothée Milfort
fut nommée cheffe de cabinet du président Martelly, le 12 mai 2012, en même
temps que Josué Pierre-Louis, ancien ministre de la Justice, qui fut désigné
comme secrétaire général de la présidence.
Depuis lors, la cheffe
de cabinet de M. Martelly, qui était, un temps, pressentie pour le poste de
Premier ministre, est une des puissantes personnalités du régime tèt kale. Avec
son mari, Patrice Milfort, un proche du président de la République, les deux
sont devenus millionnaires grâce à Michel Martelly. Tandis qu’Anne-Valérie
Milfort cumule la fonction de directrice du cabinet particulier du chef de
l’État et présidente du PHTK, son mari bénéficiait de contrats juteux octroyés
par Michel Martelly sans appels d’offre. Ce qui les place parmi les millionnaires
créés durant le quinquennat de Sweet Mickey.
En effet, voici ce que
rapporte Haïti-Observateur dans l’édition du 18 mars 2015 concernant Ann-Valérie
Milfort et son mari, sous le ÉCONOMIQUE ET DE DÉGRINGOLADE DE LA GOURDE La valse des millions continue » : La corruption bat son plein sous Martelly
« La corruption, qui
s’est intensifiée depuis l’arrivée de Michel Martelly au pouvoir, continue dans
toute sa beauté avec le fonds PétroCaribe et l’octroi de contrats de gré à gré
aux partisans du président moyennant paiement de ristournes au Palais national
« Prenons le cas d’Anne
Valérie Timothée Milfort, chef de cabinet du président Martelly et secrétaire
général du Parti haïtien Tèt Kale. Elle gagne 120 000 gourdes par mois.
Pourtant elle a acheté deux Land Rover coûtant USD 120 000 $ l’unité.
« Selon des
observateurs, un tel phénomène s’explique par le fait que son mari est devenu
bénéficiaire de contrats en série concédés par Michel Martelly.
« On apprend, en effet,
que la fortune de Patrice Milfort, le mari de Mme Timothée-Milfort, qui est
propriétaire de la compagnie « General Construction et Distribution » (LGC),
spécialisée dans la confection de grands panneaux publicitaires, a changé.
Subitement, l’entreprise de M. Milfort est devenue une société de construction
bénéficiant d’une série de contrats totalisant près d’USD 50 millions $.
« En effet, la LGC a
décroché un contrat de construction à l’aéroport du Cap-Haïtien pour USD 20
millions $; celle de la Place Chavez pour USD 5 millions $; la gare routière de
Miragoâne pour USD 8 millions $; l’immeuble central du Conseil électoral provisoire
(USD 1 million $; et la construction d’une partie de l’aéroport de la capitale
pourUSD13 millions $ ».
L’octroi de contrats
sans appels d’offre donne à Michel Martelly l’opportunité de ramasser des
millions à la pelle. La manière de procéder consiste à majorer de 30 à 50 % le
coût des projets. Ensuite les sociétés ou individus bénéficiaires de ces
contrats lui payent le surplus en liquidité. Quand on imagine que ces contrats
ont été, au cours des cinq dernières années, passés au détriment de la caisse
publique, particulière- ment le fonds PetroCaribe, on peut conclure que Michel
Martelly a détourné des dizaines de millions de dollars US de la caisse de
l’État. Les principales institutions étatiques ayant largement contribué à ces
dérives du président haïtien sont la Banque de la République d’Haïti (BRH) ou
banque centrale et le ministère des Finances et des Affaires économiques.
Ann-Valérie
présentée par Jacques Antoine
Ceux qui ne connaissent
pas la cheffe de cabinet de Michel Martelly ont intérêt à lire la note écrite
par Jacques Antoine en réponse à Jean Erich René, lorsque le nom d’Ann-Valérie
Milfort était cité avec ceux de Laurent Lamothe et de Mayard- Paul comme
candidats proposés par Martelly pour le poste de Premier ministre. La Rédaction
publie la totalité du document ci-après, pour l’édification des lecteurs.
Note
à Jean Erich René
J’ai lu l’article “Sans
pudeur et sans honte” que vous venez de signer et de publier. Vous avez tout à
fait raison de crier votre désespoir, essayant de réveiller les consciences.
Notre pays s’enfonce de plus en plus dans la fange. La moralité a déserté les institutions
étatiques et rien ne semble prévoir que la déliquescence s’arrêtera.
Les parlementaires
encore une fois feront peu cas de la Constitution, choisissant de donner leur
aval à un nouveau Premier ministre ne remplissant aucunement les conditions
exigées par la Charte fondamentale. La présidence ne cherche qu’un partenaire
restavek en désignant Lamothe, Mayard Paul et Ann Valérie Milfort. Si l’un
d’eux est approuvé, la boucle sera bouclée et nous allons patauger longtemps encore
dans le népotisme, la corruption, la facilité, les illusions et l’immoralité.
Le dernier souvenir que
j’ai d’Ann Valérie Milfort remonte au 30 décembre 2011. Convié à une soirée
dans les salons de M. et Mme Milfort, Patrice et Ann Valérie, à Pèlerin 6, j’ai
été fort surpris d’y rencontrer plus de 200 convives. Le champagne, le whisky,
le vin, le rhum coulaient à flot. Les invités pouvaient se gaver, puisant dans
les plats de nourriture couvrant les nombreuses tables. On dansait, on
piaillait, on se déhanchait au rythme d’une musique endiablée. On s’extasiait
devant les contorsions les plus vulgaires, les plus grotesques et les plus
indécentes. Je me sentais de plus en plus mal à l’aise mais le comble était à
venir.
En effet, le clou de la
soirée ne tarda pas. Un couple de dominicains dansant lascivement capta tous
les regards. Un strip-tease avait commencé, allumant des lueurs concupiscentes
dans les yeux de certains, tandis que d’autres ne purent réprimer des grimaces
de désapprobation.
Au fur et à mesure que
la dominicaine s’effeuillait, des respirations se firent plus haletantes mais
aussi des visages se fermaient davantage devant un tel spectacle qui n’était
pas à sa place, dans une résidence familiale. Des enfants mineurs de la fa-
mille et d’amis, longeaient le cou pour voir à quoi jouaient les adultes.
Un voisin de table aux
cheveux grisonnants laissa tomber:
-Qu’elle affaire !Ki
bagay sa ! On pourrait se croire à une soirée du Byblos de Serge Bazin. Ce
n’est pas sérieux !
Je me retournai vers ma
femme et ses yeux semblaient me dire : Que faisons-nous là ? Je lui pris la
main, nous nous sommes levés sans un mot, nous frayant vers la sortie un chemin
parmi la foule qui puait l’alcool et la sueur mêlée de parfums sensuels. En
passant, je vis Patrice, le maître de maison, ivre, dégoulinant de transpiration,
la chemise trempée et déboutonnée jusqu’au nombril, se pâmer, béat, devant les
courbes du corps nu du strip-teaseur dominicain.
Sur la route vers la
maison, je me demandais combien de dollars américains ont été brûlés ce soir
sur l’autel de la luxure et de la bagatelle. Combien cette soirée a-t-elle
coûté aux Milfort ? Plus de 200 invités buvant, mangeant a satiété, une
strip-teaseuse et un strip-teaseur étrangers cher payés, la décoration de la
maison, du patio occupé entièrement par des tables et des chaises, les nappes,
les fleurs, la musique. J’ai eu un mouvement de colère. Rien! Cela ne leur a
rien coûté ! Je venais de me rappeler que le père de Ann Valérie, contremaître
diplômé de la Belgique et son mari, Patrice, homme d’affaires sans foi ni loi,
ne disposant même pas d’une compagnie de construction sérieuse, ont raflé sans
aucune forme de procès, les contrats de rénovation de l’aéroport international.
Quatre (4) millions, répète-t-on à Port-au-Prince, majorés à 12 millions à
partager avec les gens du pouvoir et un chinois engagé pour de prétendues
études soir de décembre, les yeux à demi fermés, les traits du visage tirés
parles effets de l’alcool, caressant les diables et diablesses dessinés devant
son regard flou par les vapeurs éthyliques, pourrait devenir chef du
gouvernement d’Haïti. Sans respect pour ses enfants, ses parents, sa demeure,
son foyer, comment traiterait-telle Haiti ?
Les injures
quotidiennes, la provocation, les conflits sans grandeur, les querelles gratuites,
les discussions sans motif et sans but, les bravades puériles, les contorsions
indécentes en pleine rue, la boue, la fange, l’immoralité. Que pouvons-nous
espérer d’autre ? De tous les côtés le mal semble infini. Nos institutions se
sont estompées dans la brume épaisse de la corruption, nos politiciens, comme
Diogène, cherchent en plein jour leur route avec une bougie allumée, notre
jeunesse n’a plus ces exemples vivants qui sont d’un autre pouvoir.
Ah! M. René, nous
dérivons. Notre Patrie semble être cette “barque qu’abandonnèrent ses haleurs”,
comme dirait Paul Eluard. Jacques Antoine.
L’affaire
Milfort passée sous silence par le Palais
Le traitement reçu
parla cheffe du cabinet du président Martelly constitue un scandale que
celui-ci et son entourage entendent garder au secret. C’est pourquoi les proches
de la présidence imputent l’ostracisme de Mme Milfort pour des motifs autres
que le « cambriolage » de fichiers contenus dans les ordinateurs de Gregory Mayard-Paul
et de Sophia Martelly.
En effet, Mayard-Paul
fait courir la rumeur selon laquelle la chef du cabinet particulier du président
entretenait des « relations clandestines » avec Jude Célestin, le candidat de
la plateforme LA- PEH, qui refuse d’aller au second tour des élections frauduleuses
avec le poulain de Michel Martelly, Jovenel Moïse.
Entre-temps, d’autres
membres du gouvernement ont fait savoir que Mme Milfort dé- mérite auprès de la
présidence après avoir été surprise en conversation téléphonique avec le Premier
ministre de facto, Evans Paul. Pour les personnalités proches du pouvoir,
particulièrement les ministres de l’Intérieur, celui des Affaires étrangères et
de la Défense, avec Jean Renel Sanon, considérés comme les faucons du régime,
K-Plim doit être évité comme la peste. Aussi tout ministre ou personnalité du
gouvernement qui entretient une bonne relation avec lui doit être l’objet
d’ostracisme de la part de tous les membres du gouvernement.
À la lumière de ces
faits, on peut dire que la division et la méfiance s’installent avant même la
fin du quinquennat de Martelly.
Haïti Observateur
Vous parlez tous de corruption de Mchel Marthelly comme un phenomene nouveau.Qui n'est pas corrompu en Haiti,chacun attend son tour selon son domaine.L'honnetete ne fait plus partie de l'ADN de la majorite des haitiens,encore d'advantage chez les mieux nantis.Vous ne ferez pas mieux si vous etiez a la place de Marthelly,le systeme est concu pour faciliter cette corruption.Dites-moi quelle institution etatique credible qui existe en Haiti?
RépondreEffacerAlors puisque rien n'est nouveau sous le soleil, il faut cesser de critiquer et accepter la corruption de cet idiot que les americains nous a imposes comme normale. Quelle reflexion puerille et simpliste !!!!
EffacerMerci Marcel Jean de bien résumer ce que j'avais envie de dire à ce mec qui fait preuve d'une ignorance et d'une naïveté aveugles.
Effacerc'est plus un gouvernement c'est Dallas
RépondreEffacerMerci Marcel c'est comme si on doit tout accepter dans misérable petit pays. Alors il n'y a plus de gens sérieux dans ce pays. Faux et archi-faux! c'est que le peuple a le dirigeant qu'il mérite.
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