Jean. Claude Roy |
Je suis intrigué par les tracasseries que l’on s’est donné inutilement avec notre choix de transition. Une analyse faite récemment par Daly Valet sur l’article 149 me paraissait judicieuse et correcte. Savoir : En cas de vacance de la présidence le pouvoir est relayé soit au Conseil des ministres soit à l Assemblé Nationale.
Le Premier cas se produit si la vacance à lieu durant les premières 4 années du mandat et le deuxième cas si elle se produit en fin de mandat—à partir de ...la 4ème année. La Constitution précise aussi que le mandat présidentiel commence et se termine le 7 février de la 5ème année, qu’il est commencé ou non le 7 février de la première année.
Le prochain président qui sera élu le 24 avril et qui prendra le pouvoir le 14 mai aura son mandat commencé le 7 février 2016. Nous sommes donc en début de mandat et non en fin de mandat. Et à ce titre le pouvoir revient constitutionnellement de droit au Conseil des ministres existant sous la présidence de Evans Paul.
Quel est le bien fondé de cette démarche pour former un nouveau gouvernement pour une si courte période? Il en existe un qui lui aussi était issu d’un consensus et dont la fonction aujourd’hui est constitutionnelle. Chercher un nouveau premier ministre qui devra former un gouvernement « largement large » et obtenir la bénédiction du parlement est une perte de temps d’un temps déjà trop court. De plus, nous aurons à refaire tout cet exercice après le 14 mai.
La vrai raison de ce choix serait elle de gratifier certains par la retraite à vie qu’offre le poste? Tous ces nouveaux ministres, auront ils droit à de nouvelles voitures, et au service d’aide après cette courte période de 90 à 120 jours? Ces nouveaux désignés travailleront ils à faire respecter l’accord dans ses délais ou feront ils durer le plaisir pour jouir plus longtemps de la mamelle de l’Etat?
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