Jose J. Davilmar |
Face à ces urgences actuelles, il est de bon ton de souligner l’inconsistance et la légèreté avec lesquelle les Haïtiens continuent à aborder les questions de haut intérêt national. Notre façon atypique de voir l’autre nous empêche en tout temps de trouver le modus vivendi, l’ancrage de tout projet social viable, prometteur et inclusif.
En effet, ce qui se trame ces jours-ci en Haïti par les levantins en complicité avec les tenants du noirisme n’augure rien de bien bon. Martelly et ses ouailles, pendant 5 ans, nous ont mis à nu, ont bouffé tout ce qui restait de la frêle proie que représente le pays. Malgré dénonciations, accusations et manifestations pendant quatre ans, Tet kalé a exécuté son projet de concert avec l’ordre cannibale traditionnel et l’international. Les seules élections tenues par Martelly et sa marmaille rose, pendant leur quinquennat, confirment leur inconscience et leur indigeste volonté de se cramponner au pouvoir à tout prix. En conséquence, dénonçons cette transition pareille à une continuité à la sauce rose.
Une ignominie que l’ordre cannibale traditionnel veut offrir une sortie honorable à Martelly dont le nom se trouve déjà dans les poubelles de l’histoire pour avoir maculé tous les espaces augustes de nos traditions sociale, politique et religieuse. Devant ce triste constat, l’Haïtien a besoin tout au moins d’un peu d’intelligence à défaut de génie. Il importe de souligner que cette transition cousue de fil rose ne fera qu’augmenter le lot de misères du peuple haïtien.
Pendant trente ans, après Duvalier, on a beau faire, agir et surtout parler ; le pays n’a pas bougé puisque nous nous immobilisons dans une inertie qui frise le burlesque. Cette transition offerte inconsciemment par un Micky visiblement dépassé par les enjeux, est l’occasion rêvée de rompre avec la tradition pour prendre l’exit vers la modernité.
A cet égard, mobilisons-nous et passons à l’action pour laisser un pays construit et enviable aux générations futures contrairement à ceux qui croient que : « Sé dé jou na viv ».
Passons à l’action pour empêcher :
• A Micky de choisir son successeur, donc une sortie honorable
• Au parlement de se légitimer en nous entrainant dans cette boue rose
• Au statu quo de tuer toute velléité de rupture
• Aux gardiens de l’absurde d’être actifs
Vive une Haiti accomplie et dynamique ! Vive le curetage du ventre pourri de la bête qui produit ces verrats imbriqués dans des formes humaines, ces thuriféraires de la léthargie haïtienne.
Jose J. Davilmar
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