Rubrique: Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
PAR @Femmedoubout
3 Fev. 2016
Haiti-politique :
Penser pays? Par @Femmedoubout
De Privert à Madistin lequel pense davantage pays?
Une opposition brave et agissante s´acharne en manifestations des rues en Haiti, en plus de se positionner dans la rigueur et sur un plan souveraineté nationale.. Consentira-t-elle a faire abnégation et sacrifiera-t-elle les intêrets de ses candidats et ceux les hommes de loi qui les represente à ceux du pays? Sa stratégie politique est-elle enfin élucidée?
Un parlement en tractation avec l´exécutif qui met en train l'assemblée nationale pour le 4 Février 2016, bien que le parlement soit au plus près de la -légitimité constitutionnelle, il ne l'est tout de même pas tout à fait. Acceptera-t-il de faire place dans une certaine mesure à l'opposition, qui réclame sa juste participation dans l´aboutissement de cette voie démocratique tracée par elle, à force de manifestations et de rejets d´offres étranges et étrangères? Le parlement s´emploirait-il honnêtement a faire avancer le dialogue? sinon dans quelle mesure?
Aujourd'hui, à jours (3) trois jours de la fin du mandat du président haitien Michel J. Martelly, HAITi n'a pas encore trouvé remplacant. Ceci laisserait augurer une crise politique et socio-économique majeure.
Un certain effort de la part du parlement semble se concrètiser . L'invitation du parlement afin de pouvoir à la formation de l´assemblée nationale en est la preuve.
On a en effet, appris que le Président Michel J. Martelly et le Président du Parlement le Sénateur Jocelerm Privert -en accord et de concert- auraient le 31 Janvier 2016, mis sur pieds ce qu'ils appellent un calendrier de sortie de crise par le relais du gouvernement du consensus.
... Avec président et premier ministre. ...Faisant appel à un nouveau conseil électoral mais aussi un conseil d´investigation de la fraude tant décrire localement. L'une des étapes de ce programme prévoit la mise à l'étrier du parlement comme le prévoit la constitution haitienne amendée.
En conséquence, une invitation a été lancée par le parlement en vu de concrétiser une reunion aujourd'hui même pour la mise en place de l´assemblée nationale. Elle entreprendra de ce fait sa tâche législative. Ce corps espère par ce biais se donner en somme une légitimité à 100% tout en s´établissant -négociateur attitré- alors que pour leur part, le G8, Maryse N. et Moise J.C., ainsi que tous les autres candidats se retrouveraient relégué à un échelon moindre du paysage politique.
On peut lire le CALENDRIER DE MISE SUR PIEDS D'UN GOUVERNEMENT DU CONSENSUS promus par LE PARLEMENT HAITIEN. Nous avons pour source Robenson Geffrard et Ricardo Lambert du Nouvelliste.
- le samedi 30 janvier, le Premier ministre Evans Paul remettrait la démission du gouvernement. (Il l'a fait mais le président ne n'a pas accepté) -Le 1er février recherche de consensus autour d’un Premier ministre et la formation d’un Conseil électoral provisoire. une liste de trois personnalités está cheminée au Parlement parmi lesquelles sortira le Premier ministre de consensus et les secteurs concernés sont contactés pour désigner des représentants au CEP.
- Le mardi 2 février devra se tenir l’Assemblée nationale qui consacrera l’ouverture de la 50e législature. Du même coup, le nouveau Premier ministre est désigné officiellement et ses dossiers sont envoyés au Parlement pour étude avant ratification. Le jour suivant, soit le mercredi 3 février, les deux chambres valident le choix du Premier ministre…Le 4 février, le nouveau gouvernement est installé et les membres du nouveau CEP prêtent serment.
- Le dimanche 7 février, le jour J, le Premier ministre de consensus prend en charge les affaires de l’Etat.
- Enfin, du 8 février à l’investiture d’un nouveau chef d’Etat, le Conseil des ministres gère les affaires du pays pendant la durée de la vacance présidentielle.
OBSERVATIONS:
A cet effet et répondant à l´urgence: les présidents respectifs des deux chambres -Sénat et deputation- invitent à tenir assemblée constituante AUJOURD'HUI jeudi 4 Février, c'est que dans 3 jours le président Martelly prendra sa retraite.
L´empressement du parlement semble justifié puisque le 7 Février c'est demain.
Cette décision est selons certains le -pas en avant dans la bonne direction- menant une sortie de crise tandis que pour d'autres, ce n'est qu'une main-mise sur les négociations.
Néanmoins une question préoccupe ecore la majorité de la population:
Les forces de l´opposition voudront-ils participer a l´effort de consensus parlementaire au cas ou un acces leur serait offert ?
Or, POUR L´OPPOSITION: “ LA SOUVERAINETÉ NATIONALE VIOLÉE ET LA SUPRÉMATIE DE L'OPPOSITION A ENTÉRINER” , SONT DES ENJEUX ESSENTIELS.
Or, l´attitude de rejet (à toute prise en main des discussions par le groupe parlementaire en exclusivité et protagoniste de haute envolé), provient des forces de l´opposition, le G8 majoritairement qui appuie Jude Celestin. Il est attesté en outre, que la Fanmi Lavalas (Maryse Narcisse) n'accepte pas l´intervention sur place de la OEA au pays puisqu´il est parti du probleme..
Le rejet politique -n´est pas à sous-estimer- puisqu´il radicale et justifie pour la rue sa nervosité. Il renforce par ailleurs de nombreux secteurs de la société dans la crainte de passer pour “conze” ou traîtee à la patrie. Ce qui rompt la cohesión, et éloigne du consensus annoncé. Les manifestations en avalanche depuis des mois ne s´arrêteront pas tout autant que Martelly n´aura pas effectivement pris sa retraîte du pouvoir le 7 Février 2016. Et, les forces populaires qui sous-tendent les manifs. proviennent en majorité des secteurs fanmi Lavalas et de Piti Dessalines.
- Faisant appel a l'assistance de l'OEA et de la CELAC, Martelly dans son obstination à adopter la tangente, aura voulu mettre un une distance entre lui et l'opposition; or Martelly n'a fait qu´aggraver les possibilités d´entente. L´OEA est mal vu de l´opinion publique pour son intransigeance, pour sa mauvaise évaluation de la culture politico - haitienne et son ton de donneur d´ordre. Toute fois, à son crédit elle applique une nouvelle diplomatie. Son évolution actuelle qui tend pratiquer une certaine retenue du moins dans la forme sinon dans le fond.
- Pour sa part, le CELAC jouit d'un certain credit pour ne pas être connu et étudié par la presse locale.
Ceci-dit une méfiance de la OEA règne et perdure sur le terrain et une certaine défiance envers le CELAC.
Les critère locaux, l´imaginaire historique et plus concretèment, les besoins de liberté inhérents à l´haitien sont les élements incontournables de la résolution du problème. Il est un fait que nous-autres haitiens, nous sommes à un tournant dècisif de notre histoire...
Parer a l´urgence, colmater la brêche existante pour sauver la barque nationale, sans coup férir: du parlement ou de l'opposition qui des deux pretera main-forte à ce sauvetage. Il aurait fallu une entente des deux.
Il est à prendre en consideration un certain clivage: toutes les forces de l´opposition ne s'expriment pas d´une seule voix.
Pour sa part, Pitit Dessaline (Moise J.C) même si le parti a fait corps avec le G8, Moise J.C. a toujours réclamé des élections sans fraude à condition qu'elles reprennent a partir de zéro.
Tandis que le Mopod accepte la transition mais réclame le président de la cour de cassation a la tête du pays.
La course a l´obtention ou à l'appropriation de jobs au gouvernement et dans l´administration publique étant ouverte, le combat entre le parlement et l'opposition afin d´ occuper le haut du pavé dans les discussions et les négociations -pour une fin de crise- est également -un enjeu du type sauve qui peut- dans paysage politique.
La barque prend de l´eau tandis que la crise Haitienne réclame sagesse et abnègation, bonne foi de tout ses décideurs.
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