Carl Braun |
MARTELLY RETIRE 20 MILLIONS DE LA VENTE DE LA DINASA
15
millions transférés à une banque off-shore
Les dernières semaines
de Michel Martelly au pouvoir sont marquées par des activités commerciales
fébriles à la faveur desquelles il a ajouté plus de USD 20 millions à la
fortune qu’il s’est bâtie durant son quinquennat. Dans la foulée, il a tenté de
prendre des décisions conservatoires afin de protéger ses biens mal acquis
contre toute procédure judiciaire qui pourrait être déclenchée contre lui ou
bien la rage d’un peuple en colère cherchant à saccager ses propriétés.
En effet, dans le cadre
de la transaction de vente des 50 % des actions de la société « Distributeurs
nationaux S.A » (DINASA), que possédait le « GB Group » dirigée par Gilbert Bigio,
au « Groupe financier national S.A. (GFN) filiale de la « Unibank S.A. », dont
les principaux associés sont Édouard Baussan et Karl Braun, Michel Martelly a
retiré de juteuses commissions. Un personnage du pouvoir tèt kale, qui souhaite
que son identité reste secrète, a révélé que le chef de l’État a reçu la part
du lion, qui est de USD 22 millions. D’autres acteurs dans cette transaction,
cinq au total, partageaient USD 5 millions.
Gilbert Bigio |
Menées au Palais
national, sous la houlette de Michel Martelly, les négociations, qui étaient,
selon les mêmes sources, « difficiles et longues », ont abouti le 6 janvier
2016. Suite à la conclusion de ce deal, le GFN est devenu le propriétaire
unique de la plus importante firme de distribution pétrolière nationale haïtienne.
La
part de Martelly en partie transférée à l’étranger
La plus grande partie
des commissions touchées par le chef de l’État dans cette transaction, soit,
comme il a été explicité, USD 15 millions $, a été transférée à une institution
bancaire basée à l’île Caïman, dans la Caraïbe.
On affirme que d’autres
participants aux transactions auraient reçu un million $ (USD) chacun. Il
s’agirait du ministre des Finances et des Affaires économiques, Wilson Laleau
et les personnalités suivantes : Yves Germain Joseph, ministre du Plan et des
Affaires externes; Michel Clérié (Michou), ex-sénateur de la Grand’Anse; Junior
Romain, et Gregory Mayard-Paul.
Arrivées à terme au
cours de la première semaine du mois de janvier de cette nouvelle année, les
négociations, jugées extrêmement diffi- ciles, à cause d’un litige qui existait
entre les deux parties, constituent les dernières de cette importance réalisées
sous la conduite de Martelly.
Aux yeux de nombreux
observateurs, cette dernière transaction démontre clairement à quel point la
corruption domine l’administration publique durant le quinquennat du pouvoir
rose. Puisque, quand le chef de l’État, qui est payé par le peuple haïtien pour
faire aboutir des négociations visant à favoriser la continuation d’une
entreprise fournisseuse d’un nombre important d’emplois, il fait le travail
pour lequel il touche régulièrement ses émoluments. Il en est de même pour les
ministres. Dans la transaction au bout de laquelle les 50 % de la DINASA, que
possédait le Group GB, deviennent propriété du GNF, Michel Martelly n’a pas
joué son rôle de « courtier » au nom du pays. Il s’y est engagé en vue de
retirer des commissions dont il a la jouissance exclusive.
D’autres
transferts similaires faits au nom de Martelly
Le transfert effectué
pour le compte de Michel Martelly sur cette banque (non encore identifiée)
aurait, apprend-on dans les milieux bancaires, attiré l’attention des enquêteurs
fédéraux. Ces derniers étaient déjà sur la piste de Sweet Mickey pour lequel
des transactions similaires portant sur des dizaines de millions $ USD avaient
été faites, à l’île Caïman et à d’autres institutions siégeant en Amérique
latine.
Des sources crédibles
ont précisé que les autorités fédérales auraient aussi identifié des banquiers
haïtiens qui auraient mis leurs expertises et leurs réseaux au service de
Michel Martelly en vue de favoriser des transferts clandestins de fonds. Ces
sources font croire que, au moins USD 100 millions provenant du fonds
PetroCaribe auraient été transférés à des institutions bancaires étrangères où
séjourneraient des comptes appartenant au président haïtien.
Tentative
de vente de la Maison de la Côte des Arcadins
La plus grande
préoccupation de Michel Martelly, à la veille de quitter définitivement le
Palais national pour retourner à « la vie civile » est le sort qui sera fait à
sa luxueuse villa se trouvant sur la Côte des Arcadins. Il est terrorisé par
l’idée que cette résidence, qu’il a construite au coût de USD 9 million $
(certains disent USD 6 millions $) ne soit « déchoukée » par le peuple en furie
après la fin de son mandat, le 7 février prochain. Évoquant cette possibilité,
M. Martelly s’inquiète en déclarant que les déchoukeurs iraient jusqu’à en
extraire les mosaïques.
C’est pourquoi, fait-on
savoir dans les milieux proches de la famille présidentielle, il aurait
approché des autorités de la Banque nationale d’Haïti en vue de proposer
l’achat de la maison de la Côte des Arcadins.
Selon les informations
diffusées dans ce même secteur, cette offre du président haïtien a été
accueillie sans enthousiasme par ses interlocuteurs. Ces derniers lui auraient
fait savoir que « l ‘État ne dispose pas de fonds pour faire une telle acquisition
».
C’était la réponse la
plus facile à donner au président de la République voulant à tout prix se
débarrasser de cette maison. Au cas où il serait possible de continuer les
négociations en vue de conclure cette vente, les autorités bancaires haïtiennes
se seraient retrouvées dans l’obligation d’interroger le président de la
République sur l’origine des fonds utilisés pour le financement de cette
construction.
Dans ce même ordre d’idées,
Michel Martelly, qui possède une trentaine de maisons de moindre importance à
travers la capitale, allant de USD 300 mille $ à USD 1 million $, aurait réussi
à en vendre plusieurs à des particuliers.
Haïti Observateur
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreEffacerÀ m te panse se moun tout bon tap pale à wi, à yon bann magouye ki pa jwenn nan kob la. Bann ti visye!
RépondreEffacerdepim te wè ke se Haiti Obsermenteur mwen te deja konprann ak kisa nou annafè. difamasyon sèlman yo pwop. tuips
EffacerNeg isit bay vomisman telman yo sousou chyen
EffacerDepi se kote ki gen zo se laaaa yo branche bann vant klere !!!
fok yo mare tout vole ki piye kes leta a , pep la ap viv nan kras tandi ke yap viv nan lux , ala mize pou ti pep sa mezanmi . pitye
RépondreEffacer2ans plus tard Trump di nou se Peyi de merde ,nou estomake na'p Fè Figi nou di .se ipokrizi nou wi na'p peye . Nan kelkeswa kan w ye ou kankannen paske pitit pitit mwen ak pitit pitit ou se yo k ap gem plis mal pou yo gay la pire pandan ke yo pat manje pwa Anmwey 2018 Fwa
RépondreEffacer2ans plus tard Trump di nou se Peyi de merde ,nou estomake na'p Fè Figi nou di .se ipokrizi nou wi na'p peye . Nan kelkeswa kan w ye ou kankannen paske pitit pitit mwen ak pitit pitit ou se yo k ap gem plis mal pou yo gay la pire pandan ke yo pat manje pwa Anmwey 2018 Fwa
RépondreEffacerJe ne sais plus quoi dire.
RépondreEffacerChez nous il n'y a que promotion pour les incapables, les assassins ,les criminels .Tant qu'on est méchant et anathème on a plus d'amis ,c'est triste !Hélas ,mais c'est notre réalité ...Haïti! Hum!
Je peine à regarder les hommes et femmes de chez nous .Quel vaccin qu'on leur a injecté pourqu'il soit si bredouille ,et si complaisant dans cette triste réalité .La note est salée et on continue à fredonner la fameuse chanson de Charles Aznavour:La bohème.
RépondreEffacerC'est comme le Roi Herode qui brûlait la ville ,avec sa harpe il jouait ,plaisentait ,il prenait du plaisir ...On continue à valser et le pays s'engouffre......Hélas j'espère Moise Jovenel sera nous faire revivre les bons moments d'antan, mais c'est vraiment difficile .......
évrier 2018 à 16 h 17
RépondreEffacerJe peine à regarder les hommes et femmes de chez nous .Quel vaccin qu'on leur a injecté pourqu'il soit si bredouille ,et si complaisant dans cette triste réalité .La note est salée et on continue à fredonner la fameuse chanson de Charles Aznavour:La bohème.
C'est comme le Roi Herode qui brûlait la ville ,avec sa harpe il jouait ,plaisentait ,il prenait du plaisir ...On continue à valser et le pays s'engouffre......Hélas j'espère Moise Jovenel ,notre Président sera en mesure de nous faire revivre les bons moments d'antan, mais c'est vraiment difficile ...
Aux environs de l'installation du président Jovenel Moïse, le parlement a voté une portant sur la diffamation, si telle loi serait en vigueur, alors Haïti Observateur serait ou pourrait être poursuivi en Justice. Donc questionnons nous sur la publication de cet article s'il n'aurait aucun fondement.
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