vendredi 29 avril 2016

Haiti: La paix et la sérénité ne sont pas pour demain.



Guerby Dujour


Alors que l’échec du banditisme légal est cuisant, ceux qui l'ont instaure sans scrupules se croient encore les cerbères du temple.

Ils manifestent a leur tour. Ils se font casseurs eux aussi. Ils veulent la fin tragique de Jocelerme Privert dont ils n'ont pas le contrôle des faits et gestes politiques. 

Supportés par les Yankees en quête d'un nouveau Valet pour la poursuite du colbertisme moderne, ils se croient forts. Ainsi, s'acharnent-ils a exiger la lune.

Définitivement ils sont devenus fous, ces grands mangeurs du fond petro caribe, ces amnésiques impénitents.

En tout cas, la nuit s'annonce longue. 

En cas du refus du CEP d'exécuter le rapport de la commission de vérification qui ne manquera pas de trouver la main du PHTK dans le sac a sang du crime électoral du 9 Aout et du 25 Octobre 2015, l'ancienne opposition regagnera les rues. Et ce sera a cochon, cochon et demi.  

Bondye ki konn pouki. 

Guerby Dujour



jeudi 28 avril 2016

Commission de vérification : Investiture !


C'est par de petits faits marquants que s'écrit une nouvelle histoire d'Haïti ...Les obstacles ont été nombreux. Ils venaient de partout....Mais nos objectifs primordiaux de nationaux nous commandaient d'aller de l'avant sereinement, patiemment....

La Commission de Vérification est ainsi née. Elle a été investie cet apres-midi au Palais national. Un pas décisif pour rétablir la sincérité des résultats des élections de 2015, relancer le processus électoral dans un environnement politique apaisé...


Le rétablissement de l'intégrité des processus électoraux en Haïti devra nécessairement passer à terme par le rapatriement de la souveraineté nationale en matière électorale, l'autofinancement de nos élections, et la prise en charge de nous-mêmes par nous-mêmes en tant que peuple. Les exhortations de l'actuel président du CEP, Leopold Berlanger, relative à l'établissement par l'Etat haïtien d'un Fonds Spécial Électoral budgétisé sont à considérer sérieusement par nos dirigeants présents et futurs.

La création de cette Commission repondait à une exigence. Une exigence relevant de l'esprit civique et de l'éthique démocratique. Le président de la Commission de Vérification, François Benoit, a trouvé les mots justes, au Palais, pour calmer les appréhensions et les peurs des uns et des autres : " Quand vous n'avez rien à vous reprocher, vous n'avez rien à craindre. "


Une nouvelle histoire d'Haïti poursuit ainsi sa course inexorable. Assurément. Ils ont trop fait malgré nous. Nous avons peu fait pour nous-mêmes et en accord avec nous-mêmes. Les demains d'Haïti sont condamnés à être autres.


Daly Valet
28 avril 2016

lundi 25 avril 2016

Note de presse de la Fusion des Sociaux-Démocrates Haïtiens








NOTE DE PRESSE







A trois (3) jours de l’échéance du 24 avril 2015, le Parti Fusion des Sociaux-Démocrates Haïtiens (FUSION) est malheureusement dans l’obligation de constater que, comme n’importe quel analyste pouvait le prévoir, il n’y aura pas d’élections dimanche prochain et il n’y aura pas non plus de président élu le 14 mai ni même le 14 juin. Les injonctions comminatoires et les menaces très peu diplomatiques de la communauté internationale n’y pourront rien. Nous avions prévenu la nation que l’accord mort-né du 6 février 2016 conclu entre le président Martelly et les présidents des deux chambres issues des élections contestées de 2015 en excluant toutes les organisations politiques et de la société civile, ne saurait en aucun cas constituer la solution durable à la profonde crise politique à laquelle notre pays est confronté.




La FUSION tient à tirer une fois de plus la sonnette d’alarme sur la gravité de la situation et à rappeler aux uns et aux autres que si nous sommes dans cette impasse c’est principalement à cause des fraudes et de la violence armée qui ont caractérisé les élections des 9 août et 25 octobre 2015. Si nous voulons mettre un terme à l’instabilité politique, nous devons en finir avec la malédiction des élections frauduleuses. La décision du CEP de publier des résultats partiels pour les municipales, la veille du début des discussions pour la mise en place de la commission d’évaluation, loin de contribuer à la solution du problème n’a fait que le compliquer.




Dès le 10 août 2015, la FUSION, conjointement avec d’autres organisations politiques, a dénoncé les fraudes et les violences enregistrées un peu partout à travers le pays et demandé la constitution d’une commission tripartite pour évaluer le processus électoral, condition indispensable pour crédibiliser les résultats et restaurer la confiance dans le système. Malheureusement peu nombreux ont été les acteurs politiques à partager cette position. Avec la bénédiction de la communauté internationale, à l’exception d’un nombre restreint de partis politiques, tous les candidats se sont précipités tête baissée dans la course à la présidence en espérant que de façon magique, les fraudeurs n’allaient pas oser rééditer le 25 octobre les fraudes du scrutin précédent. Au moment où de l’avis quasi unanime des acteurs politiques et de la société civile la commission d’évaluation est un passage obligé, il est surprenant et consternant de constater que le pouvoir, contrairement à ses déclarations publiques, a choisi de ne pas convier plusieurs partis politiques dont la FUSION, aux discussions pour la constitution de ladite commission.




Contrairement aux prises de position de ceux qui veulent instrumentaliser la commission au profit de leurs aspirations et intérêts politiques, la FUSION croit que celle-ci doit avoir pour seule mission de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé les 9 août et 25 octobre 2015 et de tirer les conclusions qui s’imposent en se fondant sur le décret électoral et les principes élémentaires de la démocratie.




La FUSION croit qu’il est possible de transformer cette crise en une opportunité unique pour la famille haïtienne de s’unir pour poser des bases solides en vue de la construction d’une démocratie digne de ce nom. Pour cela il faut, dans une démarche inclusive, mettre autour d’une table les principaux acteurs de la vie politique et sociale en vue de négocier et de conclure un véritable accord pour une transition apaisée. Ce serait l’occasion de débattre d’un vrai pacte de gouvernabilité et d’un véritable projet national.




La FUSION juge utile de redire que notre système électoral tel qu’il est conçu ne peut pas garantir des élections incontestées. La solution durable au problème électoral passe par l’introduction des urnes électroniques brésiliennes dont la FUSION fait la promotion depuis plusieurs années. Le président ne les a pas adoptées parce que d’après lui le blanc ne l’accepterait pas. Pourtant avec la moitié du montant versé par le gouvernement haïtien dans le « trust fund » géré par le PNUD pour les dernières élections, nous aurions pu acquérir le nouveau système et reprendre le contrôle de cet acte de souveraineté qu’est le choix de nos dirigeants. Ce matériel pourrait servir des dizaines et des dizaines de fois pour l’organisation d’autres élections, ce qui nous libèrerait définitivement de l’ingérence et des diktats de la communauté internationale.




La FUSION estime qu’il n’existe pas de solution expéditive au problème politique haïtien et que les discussions pour une sortie durable de la crise doivent commencer maintenant sans attendre le 14 mai pour faire le constat indiscutable de l’échec de l’accord du 6 février. Elle en appelle aux citoyennes et aux citoyens qui sont indignés par la situation actuelle, à celles et à ceux qui refusent la démocratie au rabais que la communauté internationale veut nous imposer et leur demande de rester vigilants, exigeants et mobilisés, car il en va de notre avenir en tant que peuple libre, en tant que nation indépendante.







Port-au-Prince le 21 avril 2016







​​​​​Edmonde SUPPLICE BEAUZILE







Christ-Roi Port-au –Prince, Haiti

509-2811-7466

www.partifusion.htfusionhaiti@yahoo.fr

samedi 16 avril 2016

Michel Martelly écrit au Président Jocelerme Privert‏

Michel Martelly
Port-au-Prince, le 15 avril 2016

Son Excellence
Monsieur Jocelerme PRIVERT Président Provisoire
Palais National

Monsieur le Président Provisoire, deux mois après la fin de mon mandat et après avoir négocié et signé avec vous, en votre qualité de Président du Sénat, conjointement avec le Président de la Chambre des Députés, un accord de sortie de crise, le pays est menacé par une crise plus profonde que je voulais éviter.

En effet, en signant cet accord, j’ai voulu éviter au pays une crise politique après le coup du 22 janvier 2016 et contribuer à l'exercice du jeu démocratique; c’est dans cet esprit que j’ai quitté mes fonctions à la date prévue par la Constitution, en m’assurant, comme il a été prévu, que le pouvoir soit transmis, le 14 mai 2016, à un Président légitime, issu d’élections.

Dois-je encore vous rappeler, Monsieur le Président Provisoire, que cet accord a été rédigé par vos soins, suivant vos propres termes et conditions et vous en êtes, par la suite, devenu le principal bénéficiaire, responsable direct de sa mise en œuvre ?

Il est inconcevable qu'après deux présidences à vie consécutives, ayant duré trente ans, le pays ne parvienne, trente ans plus tard, à organiser des élections qui ne fassent l’objet de contestation et qu’il soit toujours utile de se référer à l’arbitrage de la communauté internationale pour trancher. Ce constat choque tant les observateurs nationaux qu’étrangers.

Il est anormal que certains politiciens haïtiens recourent à tous les stratagèmes, du mieux qu'ils peuvent, pour empêcher la tenue d’élections et que l'on offre au monde entier le spectacle navrant qu'eux tous n’étaient motivés que par des intérêts personnels et mesquins. Un grand nombre de ceux qui se sont montrés hostiles à la tenue des élections se sont fait nommer au gouvernement de transition qu’ils veulent convertir en gouvernement définitif, sans recourir à la voie des urnes, en utilisant tous les artifices. La nouvelle donne consiste à séparer à l’amiable, copain-copain, le pouvoir exécutif avec les sénateurs, comme une sorte de butin de guerre que l’on repartit entre des officiers vainqueurs. Le Sénat est rendu quasiment dysfonctionnel aujourd’hui parce qu’aux sénateurs sont offertes des fonctions administratives à titre de récompense - les Sénateurs abandonnant le Parlement pour devenir ministres. Cette approche ne va pas tenir la route, Monsieur le Président provisoire.

Le Gouvernement actuel se donne un agenda étendu voire illimité qui ne correspond nullement à son mandat, circonscrit dans l’accord signé entre vous et moi le 5 février 2016. Cette démarche ne va pas permettre de résoudre la crise, elle va plutôt l’aggraver. 

Il est urgent d'engager le processus d'organisation du second tour des élections présidentielles et qu’un gouvernement légitime soit mis en place dans les délais prévus. Il serait raisonnable que l'on cesse d'utiliser des subterfuges pour grignoter quelques mois sur les mandats des élus à des fins inavouables. Le pays ne pourra pas tirer avantage de la répétition de cette situation consistant en cette pratique de vouloir remplacer un gouvernement constitutionnel par un gouvernement provisoire, et le renvoi des élections réglementaires sine die pour laisser un certain temps de gestion à ce gouvernement provisoire. Je voudrais en connaitre la motivation... Une telle situation va continuer à augmenter la précarité et entacher l'image du pays aux yeux de nos partenaires- bien entendu ceux qui n'ont aucun intérêt dans cette situation... C’est la raison principale qui m’a porté à choisir, parmi toutes les options, de signer l'accord du 5 février et partir le 7 février suivant. 

Les stratèges de ce gouvernement, qui se croient seuls sur la planète, instaurent la persécution sous toutes ses formes pour parvenir à leurs fins. Leur programme majeur a pour nom la "demartellisation". Ce programme consiste à humilier mes anciens collaborateurs et paradoxalement, ceux-là même qui m'ont accompagné jusqu'aux derniers jours de mon mandat. Cette manière de faire démontre l'incohérence et l'inconsistance de ces persécutions qui fragilisent la démocratie et anéantissent l'esprit démocratique. Une première tactique a consisté à les accuser de choses auxquelles ils sont complètement étrangers, que personne n'a établi. Quand ils considèrent devoir se défendre, ils sont directement menacés, accusés de contester des déclarations du Président et privés de leur liberté de mouvement. Un Commissaire du Gouvernement, ex-député du peuple, qui n’est pas juge des comptes des fonctionnaires et des Grands commis de l’Etat, commence par établir une liste d’interdiction de départ avant même d’avoir entendu ses victimes ou d’avoir vu les dossiers qui leur seraient imputables. 

Je crois en la nécessité de tout administrateur de l’Etat de rendre compte de sa gestion, cependant si la justice est aveugle, elle ne doit pas se laisser aveugler. 

Que la nation prenne garde et reste vigilante pour que la nécessaire et indispensable lutte contre la corruption ne fournisse l’occasion de commettre des injustices criardes, même au nom de la raison d’Etat, autrement comme l’avait si bien dit le Président René Préval, dans une situation semblable «peu de citoyens honnêtes, compétents et sérieux accepteront de se mettre au service de leur pays en se persuadant que l’Etat ne peut être habité que par des malveillants et des médiocres» (sic).  

Je n’ai pas signé l’accord du 5 février pour encourager la violation des droits individuels. Combien de fois ne vous est-il pas arrivé, Monsieur le Président provisoire, de vous prononcer dans des domaines qui ne sont pas les vôtres, en déni des prérogatives et responsabilités des institutions légalement constituées. En déclarant par exemple, plus d'une fois, aux membres du PHTK que leur candidat à la Présidence est classé en 5eme position alors que vous n’êtes pas membre du Conseil électoral ! Qui donc comptez-vous classer en première position, Monsieur le Président ?

Je vous invite patriotiquement à vous dépasser et à vous éloigner du chant des sirènes, car les chantres ne connaissent pas la douleur ni les responsabilités d’un président de la République. Eux croient que tout lui est possible. Malheur à un président qui croit qu’il peut tout faire. Le seul recours d’un chef d’Etat devant ces situations, c’est la loi ; il doit avoir recours en permanence à la loi. Cela m’a évité bien des égarements même s’il m’a laissé des inimitiés au sein de mon propre camp. De toute manière, il y a un choix à faire. Il y a beaucoup de voies. Moi j’ai choisi de voir les choses avec hauteur, sans roublardise. Nous devons laisser le temps des dictatures et des violences politiques derrière nous et renoncer à vouloir contrôler le pouvoir par tous les moyens, au risque de maintenir le pays dans l’indignité et le dénuement de ses citoyens. 

Si nous voulons travailler à l’instauration de la démocratie en Haïti, nous devons nous y consacrer de manière déterminée et sérieuse, de toute notre force, de tout notre être et de toute notre pensée, tellement la tentation d’aller dans le sens contraire est grande. Le seul garant, c’est le respect de nos institutions.  

C’est dans ce sens que j’avais choisi de rendre visite à tous les anciens Chefs d’Etat vivant dans le pays. Cette décision n’avait pas fait l’unanimité autour de moi. Mais ma volonté de rassembler toutes les élites et toutes les forces du pays pour l’avènement d’une ère de progrès me l’avait dicté. Je l’ai fait pour rassurer. Durant mon administration, les libertés politiques ont atteint leur apogée, la presse, le paroxysme de la liberté. Mes ministres s’exprimaient librement et je n’ai jamais trouvé aucun mal à l’expression de positions contraires. Je n’étais pas le Chef mais le coordonnateur. Je n’ai jamais considéré que j’étais le juge des actes de mes prédécesseurs ou de leurs ministres. Je n’étais pas obligé de marcher sur leurs voies, je pouvais revenir sur certaines de leurs décisions, sans essayer de les mettre en cause. Parce que la Constitution, qui doit être notre boussole, a fixé la responsabilité de chacun et de chaque institution. Sur mon bureau et ma table de chevet, il y avait toujours un exemplaire de la Constitution. Un Président de la République ne doit jamais être lassé de lire et de relire la Constitution.

Je sais que vous connaissez ce texte par cœur. On vous attribue, à tort ou à raison, une connaissance approfondie des questions administratives. Je vous encourage à lire et à relire la Constitution, nos lois administratives, les textes de procédure administrative et civile tous les jours et à ne pas vous en écarter, comme je vous supplie, pour le bien du pays, de ne pas vous écarter du texte de l’accord du 5 février que nous avons signé. La patrie vous sera reconnaissante. Ainsi votre rêve sera comblé, vos vœux exhaussés. Vous aurez acquis estime et respect aux yeux des Haïtiens et des partenaires internationaux engagés à nos côtés dans la rédemption du pays. L’Histoire vous rendra témoignage comme un grand patriote… Avant vous, d’autres ont essayé d’aller dans le sens contraire de l’Histoire, ils l’ont tous regretté. 

Les évènements de ces derniers jours m’ont motivé à vous écrire cette lettre. Je le fais en toute humilité et dans un élan patriotique, pendant qu’il est encore temps. Mon patriotisme me commande de vous recommander de ne pas céder à la tentation de ceux qui n’attendront pas le second chant du coq pour vous lâcher. 

Veuillez agréer, Monsieur le Président provisoire, les assurances de ma très haute consideration.

Michel Joseph MARTELLY
56è Président de la République d'Haïti








vendredi 15 avril 2016

Lèt tou louvri pou senatè konteste Youri Latortue


Youri  Latortu

Sek Gramsci, GREPS, LAKOU, UNNOH, MODEP, MOLEGHAF, GRAD


Pòtoprens, 14 avril 2016

Lèt tou louvri pou senatè konteste Youri Latortue
Mesye Youri Latortue, Senatè konteste Latibonit

Mesye,

Òganizasyon sendikal, òganizasyon etidyan nan inivèsite Leta a, òganizasyon popilè sa yo elatriye, salye w nan non nasyon an epi pwofite ekri w lèt sila a pou mande w onon lamoral piblik pou w bay popilasyon Peyi Dayiti ak lòt peyi kap gade w, yon ti eksplikasyon sou latriye gwo akizasyon malouk ki fèt kont ou, nan Jounal ‘’Haiti Liberte’’ ak jounal ‘’Le Figaro’’. Jounalis Kim Yves fè konnen :

1- Ou se yon mafia, yon dilè dwòg

2- Ou se youn nan politisyen ayisyen ki pi pisan ak pi kòwonpi ;

3- Ou se yon chèf gang ki gen eskadwon lanmò kap mache fè kò sasinay pou ou ;

4- Ou se yonn nan asasen pè Jean Marie Vincent epi, gen temwen ki te konstate ak 2 nawè yo ke se ou menm menm ki sasinen pè angaje sila a ki t ap patisipe nan batay pou ede peyi nou soti nan move pas ;

5- Ou se tou asasen Georges ak Antoine Izmery 2 komèsan pwogresis ki tap ede moun ki pimal yo.

Anplis, nan Jounal Le Figaro Jounalis Thierry Oberlin nan edisyon 21 desanm 2004 la, ba w ti non jwèt : “Monsieur 30%” paske lè Gerard Latortue alias Gwo Jera te premye minis, ou te konn reklame anlagan 30% pou ou nan kòb tout kontra leta ap bay. Sa se yon gwo zak kòripsyon yo reproche w pami lòt. Ki demach fòmèl ou te fè pou ekzije jounal ak jounalis sila yo prezante w eskiz piblik yo paske yo ta sanse sal imaj ou anpil anpil? Si w ta ponkò fè demach fòmèl sila yo nou ankouraje w pou w ta fè sa rapid rapid, yon mannyè pou rive lave figi w ki parèt sal anpil anpil akòz ta sanble ponkò gen anyen ki fèt pou rive blanchi w. Wap dakò ak nou, si w pa rive blanchi tèt ou, lave figi w rapidman ou pap gen kalite pou kontinye rete syeje andedan Palman konteste ayisyen an, paske yon senatè Larepiblik, menm lè li ta yon senatè konteste, paka gen sou do li tout gwo manman penba akizasyon sila yo epi pou li ta pretann kontinye syeje andedan palman an toujou. Si nòmalman w klè ak konsyans ou epi w pa yon dilè dwòg, yon kòwonpi dènye nivo, yon chèf gang, yon asasen jan sa ekri nan jounal la, fòk prese prese ou fè tout demach fòmèl yo pou w rive rapidman regle kesyon akizasyon malouk sila yo ki peze lou sou do w jounen jodia.

Gwo akizasyon grav sila yo ban nou tèt fè mal epi twouble lespri nou ak somèy nou anpil. Nou panse, senatè konsteste Youri Latortue pa nou an, ta dwe genyen lespri ak somèy twouble menm jan ak nou. Se poutèt sa nou mande w pote plent si jounalis sa yo pa aksepte rekonèt se manti yo t ap fè sou ou. Pandan tout gwo akizasyon sa yo ap peze lou sou do w, ou rive jwenn ase kouraj ak odas pou w otopwoklame tèt ou Prezidan Komisyon anti kòripsyon ak etik. Kidonk, mesye senatè konteste, ou pran tout moun nan popilasyon an pou enbesil. Eske w bliye si w te nan palè pandan tout rejim tèt Kale a ap bay ekip sila a konsèy, kouman pou yo gagote pi byen kòb Petrocaribe ya ak lòt? Apre tout tan sa a ou sot pase nan Palè pami gagotè yo, ki kalite ou genyen jounen jodi a ki ta ka otorize w rele konplis ou yo, mande yo eksplikasyon sou gagòt yo te fè? Eske wap rele tèt ou dabò kòm konplis pou vini bay pèp la eksplikasyon sou gagòt patnè w yo nan pouvwa tèt kale a fè nan lajan leta a? Ak ki entansyon w kouri antre tèt ou nan Komisyon Antikòripsyon ak etik, anplis pou w ta vini prezidan l ankò? Eske se pou w ka jwenn yon mannyè pou rive mete men sou tout dosye kòripsyon patnè w yo epi elimine tout dosye sila yo pou ampeche lajistis mete kòd nan kou pa w ak patnè kowonpi w yo? Eske tou, se yon mannyè pou ta rive pwoteje ak lave patnè kòwonpi w yo ?

Ou ta sanble bliye Richard Morse (RAM) ki se bonjan kouzen Michel Martelly te oblije kouri kite Palè nasyonal akòz li te revòlte devan kantite vòl ak kòripsyon ki tap taye banda nan Palè nasyonal. Lè sa a ki kote w te ye, mesye senatè konteste? Ou pat gen je lè sa a pou w te wè menm jan ak Richard Morse Koripsyon sa yo nan palè kote w tap bay konsèy la? Nou vle fè w konprann, popilasyon an pa enbesil jan w panse-l la. Nou konprann ou!!!

Nou pwofite felisite w paske nou tande w di ou te fè Fritz Mevs ekri w yon lèt eskiz epi w te fèl peye w twa san mil (300.000) dola meriken pou difamasyon li te fè sou ou, lè li tal di nan Anbasad meriken isit ou genyen bonjan relasyon ak kèk dilè dwòg kolonbyen epi w tap pare pou w mete kanpe ansanm ak yo yon antrepriz kriminèl nan Peyi Dayiti. Pou kisa, mesye senatè konteste, ou pa fè menm jan an nan ka jounalis sila yo pou ou pote plent pou yo akòz gwo akizasyon yo fè sou ou ? Lè sa ou ta ka rive fè plis pase twa san milyon (300.000.000)?

Mesye senatè konteste, nou panse w gen 2 chwa se oubyen ou trennen Jounalis sila yo douvan lajistis si w estime yo ta fè manti sou ou. Lè sa a wap demisyone pou ou tann yo blanchi w anvan ou tounen ankò nan palman an, oubyen si w pa ta anmezi pou trennen yo douvan lajistis, lè sa a wap oblije mete w rapidman disponib pou lajistis. Annatandan, Mesye senatè konteste, ou pa gen kalite pou w ka kontinye syeje nan palman an ni nan okenn komisyon ale wè komisyon Antikòripsyon ak etik la.

N ap fini pou fè w konnen, jan pwovèb la di sa lafimen pa leve san dife. Si se vre ou ta gen eskadwon lanmò, n ap pwofite fè w konnen nou lage nan men w, lavi tout dirijan, manm òganizasyon ki siyen lèt sa a ak tout lòt kanmarad k ap kontinye denonse move zak ou nan peyi a pou w kontinye kenbe Pèp la nan mizè, malsite ak move lavi.

Oganizasyon ki siyen yo :

Cercle D’Etudes En Littérature Gramscienne (Sèk Gramsci) / Walner OSNA
Gwoup k ap Reflechi sou Pwoblèm Sosyal yo (GREPS) / Frantz Junior Mathieu
LAKOU / Sabala Calixte
Union Nationale Des Normaliens D’Haïti (UNNOH) / Josué Mérilien
Mouvman Demokratik Popilè (MODEP) / Guy Numa
Mouvement De Liberté, d’Egalité Des Haitiens Pour La Fraternité (MOLEGHAF) / Oxygène David
Gwoup Rechèch ak Apui pou Devlopman Kolektivite Teritoryal yo (GRAD) / Yvton Louis

Kopi konfòm pou :

- Biwo sena konteste a
- Laprès
-Oganizasyon Dwa Moun yo
- OPC


Nouvelle nomination dans la Fonction Publique


Le Bureau de Communication de la Présidence informe la population en général que les nouveaux Directeurs Généraux et Directeurs Généraux Adjoints suivants ont été nommés dans l’Administration publique :

À la Direction Générale des Impôts (DGI) le citoyen Andral Joseph est nommé Directeur Général, et les citoyens Morlan Muradin et Lubonheur Lauredant sont nommés Directeurs généraux adjoints.

Au Service Métropolitain de Collecte des Résidus Solides (SMCRS) le citoyen Donald Paraison est nommé Directeur Général.

Au Service Maritime et de Navigation d'Haïti (SEMANAH) le citoyen Eric Prevost est nommé Directeur Général.

Au Travaux Publics, Transports et Communications (TPTC) le le citoyen Rhode Toussaint est nommé Directeur Général au Ministère des TPTC et le citoyen Fritz Caillot est nommé Directeur Général adjoint au Ministère.

À l'Office Assurance Véhicule Contre Tiers (OAVCT) le citoyen Laurent Dunel est nommé Directeur Général de l'institution.


mercredi 13 avril 2016

Haïti: L’oncle de Dominique Anglade assassiné

Par Rédaction Métro
La ministre de l'Économie Dominique Anglade
L’oncle de la ministre de l’Économie et députée de Saint-Henri–Sainte-Anne, Dominique Anglade, a été retrouvé mort dans son lit vendredi, à Zanglais sur la côte sud d’Haïti.

Robert Angalde a été atteint d’au moins deux projectiles d’arme à feu.

«La famille est sous le choc», a confié la ministre Dominique Anglade à La Presse. La ministre a aussi ajouté qu’elle souhaitait que «justice soit rendue».

Robert Anglade était propriétaire de l’hôtel Jardin sur Mer en Haïti. Agronome de formation, il avait milité pour la mise en place d’un gouvernement démocratique en Haïti après la dictature des Duvalier.

L'heure du règlement de comptes arrive-t-elle?

     Martelly: Aucun sens des réalités…
Michel Martelly

L’ex-président tèt kale semble perdre le nord. Les dernières mesures prises par le commissaire du gouvernement Danton Léger contre son fils, ses anciens collaborateurs, en sus d’un homme d’affaires qu‘on fait passer pour son ami personnel, semblent l’affecter psychologiquement, au point de commettre des actes complètement insensés. Sa photo exhibée par ses soins sur les réseaux sociaux faisant accroire qu’il  prenait ses ébats avec son fils Olivier, à Grand Ravine, bidonville situé au sud de la capitale, montre un homme dont l’équilibre mental n’est plus au beau fixe. Une telle situation ne s’explique pas uniquement par les décisions du chef du Parquet de Port-au-Prince ayant émis des interdictions de départ à l’encontre de ses proches, laissant la porte ouverte à des décisions le concernant aussi, mais encore et surtout par ce qui pourrait advenir au cas où serait arrivé le moment pour le grand voisin d’envoyer les marshals fédéraux à ses trousses.

En effet, pourquoi Sweet Micky se serait-il rendu à Grand Ravine pour crier qu’il allait quitter le pays en compagnie de son fils Olivier se trouvant sous le coup d’une interdiction de départ, pour voir ce qui allait arriver à ce dernier ? Les gens bien pensants n’ont donné aucune importance à cette exhibition de l’ex-président, car sachant bien que le leader tèt kale n’avait aucune intention de compliquer la situation de son fils présentement sous contrôle fédéral, suite à son inculpation pour une série de crimes, dont certains sont extrêmement graves.

Pour commencer, les avocats de Martelly n’auraient pas manqué de lui conseiller d’agir avec prudence et de se garder de lâcher n’importe quels propos. Car enfreindre la loi — n’importe laquelle — pendant qu’on est inculpé dans une cour fédérale est susceptible de s’attirer une décision malencontreuse du juge chargé d’entendre le cas. Si les avocats de l’exprésident se gardent de lui prodiguer de tels conseils, il faudrait conclure qu’ils ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités à l’égard de leur client.

On comprend alors pourquoi Michel Martelly n’a pas mis à exécution sa menace de quitter le pays avec son fils, le lundi 11 avril, comme il avait promis de le faire. De toute manière, si, par souci d’afficher son autorité, le chanteur du compas avait effectivement défié l’autorité du commissaire du gouvernement, sa fuite du pays (plutôt la fuite de son fils) aurait immédiatement déclenché une action des autorités judiciaires auprès de l’Interpol. Sur plainte des autorités judiciaires et policières d’Haïti, celui-ci aurait immédiatement mobilisé ses ressources afin d’appréhender le  «  fugitif » au port d’entrée de n’importe quel pays où il aurait débarqué.

Les mesures prises par Danton Léger sont loin d’être isolées

Nonobstant la bravade et les attitudes affichées par Sweet Micky, sa plus grande préoccupation réside dans la coopération qu’il sait exister entre les procureurs fédéraux et les autorités judiciaires haïtiennes. Après tout, l’ex-président ne perd point de vue la rapidité avec laquelle la justice haïtienne s’est mise en branle contre son fils et ses collaborateurs. Il doit savoir que son tour doit venir incessamment.

En effet, dans l’affaire du « bateau sucré», il y aura bientôt un an que les autorités fédérales cherchent à mettre en branle l’appareil judiciaire haïtien contre les personnes impliquées dans l’achat, le transport, le débarquement, ensuite le déplacement clandestin d’une partie des stupéfiants qui se trouvaient à bord du Manzarines. Mais les puissants hommes d’affaires à l’origine de cette affaire étant des proches de Martelly se frottaient leurs mains de satisfaction en voyant la manière dont les agents fédéraux et d’autres représentants de la justice américaine étaient bernés par leurs homologues haïtiens. Bien que le dossier ait été remis à un juge d’instruction, ce dernier n’avait pu trouver la collaboration des autres branches du système pour mener à bien l’instruction. Au bout du compte, c’est à l’arrivée de Danton Léger au Parquet qu’il a constaté que des documents liés à l’affaire du « bateau sucré» ont été volontairement égarés par des personnes grassement soudoyées par ceux qui avaient tout intérêt à faire dérailler le processus judiciaire.

Or, moins de deux mois après la fin du mandat de Michel Martelly, on a vu avec quelle célérité ont été mises en application les premières mesures contre des personnes ayant prétendument participé à cette transaction. Sur ces entrefaites, le chef de fil du PHTK n’a plus de doute que l’arrivée des marshals fédéraux à sa porte pourrait se faire incessamment.

Certes, il ne sait quels aveux feraient les autres conspirateurs et quelles décisions ces révélations pourraient déclencher. C’est précisément ce qu’il craignait qui l’avait incité à faire traîner en longueur le traitement du dossier par les juges haïtiens. En agissant de la sorte, il protégeait ses amis hommes d’affaires tout en se couvrant lui même.

Dans les milieux proches du Paquet, à Port-au-Prince, on laisse croire que des mesures encore plus corsées feraient suite aux interdictions de départ. Car il y a des soupçons que certains importateurs des drogues qu’a transportées le Manzanillas sont prêts à se mettre à table.

H.O.

Proposition de la FUSION pour un consensus.

COMMISSION D’ÉVALUATION ET DE VÉRIFICATION DES ÉLECTIONS DE 2015

COMMENT ET POURQUOI ?


UNE PROPOSITION DE LA FUSION POUR UN CONSENSUS

Les élections de 2015 sur lesquels comptait le peuple haïtien pour retrouver une gouvernance légitime et pour éloigner le spectre de l’instabilité politique, ont été entachées de tellement d’irrégularités que les démocrates haïtiens en contestent les résultats.  Les irrégularités graves assimilables à des fraudes massives relevées par une enquête préliminaire ont conduit d’une part au report sine die du dernier scrutin et d’autre part à la démission du Conseil Électoral Provisoire (CEP) fautif et à son remplacement par un nouveau CEP.  Tout ceci est la démonstration, à une ou deux exceptions près, de notre incapacité en tant que peuple à organiser des élections crédibles et à faire fonctionner une démocratie normale, depuis près de trente (30) ans. 

La Fusion des Sociaux-Démocrates Haïtiens (FUSION), dès le lendemain du scrutin du 9 août 2015, a dénoncé les fraudes et les violences enregistrées un peu partout à travers le pays et demandé la constitution d’une commission tripartite pour évaluer le processus électoral, condition indispensable pour crédibiliser les résultats et restaurer la confiance dans le système.  Malheureusement peu nombreux ont été les acteurs politiques à partager cette position dont l’unique but était de sortir notre pays de la malédiction des élections frauduleuses et des dirigeants affaiblis parce qu’issus de telles élections.  Avec la bénédiction de la communauté internationale, à l’exception d’un nombre restreint de partis politiques, tous les candidats se sont précipités tête baissée dans la course à la présidence en espérant que de façon magique, les fraudeurs n’allaient pas oser rééditer le 25 octobre les fraudes du scrutin précédent.

Hormis des bénéficiaires directs des élections des 9 août et 25 octobre 2015 et les membres du Core Group qui veulent nous imposer une fois de plus une démocratie au rabais, tous les secteurs de la vie nationale ont clairement signifié leur refus de participer à la poursuite du processus électoral tant que toute la lumière ne sera pas faite sur les fraudes enregistrées et tant que les conclusions qui s’imposent n’auront pas été tirées.  L’idée a fait son chemin, la résistance des démocrates a payé.  Pour ramener la confiance, il importe de s’assurer 1) que les membres de la future Commission de Vérification et d’Évaluation du Processus Électoral de 2015 (CVEPE) soient choisis de manière consensuelle et disposent d’une totale indépendance, 2) que son mandat soit clairement défini, 3) qu’un délai suffisant lui soit accordé pour effectuer sereinement et sérieusement son travail et 4) qu’un accord préalable soit trouvé sur le sort qui sera réservé à ses recommandations.

1. Composition  

Pour la composition de la commission, il n’est pas souhaitable de recourir au même mécanisme utilisé pour le choix des membres du CEP.  Compte tenu de la délicatesse de la tâche à accomplir, en lieu et place des secteurs habituellement sollicités, il est préférable de sélectionner de façon transparente et participative des personnalités crédibles, susceptibles d’inspirer confiance, en suivant la procédure décrite ci-après. 

1.1 La CVEPE est composée de neuf (9) membres dont quatre (4) au moins doivent être des femmes. Ils doivent être haïtiens, jouir d’une excellente réputation, connaître le processus électoral et l’environnement politique haïtien. 

1.2 Ils seront choisis par consensus entre les partis politiques ayant participé au processus électoral.  Chaque parti politique proposera anonymement les noms de deux (2) personnalités répondant aux conditions susmentionnés, un (1) homme et une (1) femme, ce qui permettrait que les choix soient réalisés sur des critères objectifs et non sur des questions d’appartenance politique.  Ils feront tous l’objet d’une enquête de moralité. Les acteurs concernés devront rechercher et trouver un consensus sur chacun des neuf membres en se fondant uniquement sur l’intérêt collectif et la volonté de constituer une équipe crédible susceptible d’inspirer confiance au plus grand nombre.  

1.3 Le Président provisoire de la République prendra l’initiative de convoquer les partis politiques et organisera la procédure susmentionnée. 

1.4 Les parties concernées disposeront de trois (3) jours calendaires pour mener leurs enquêtes et produire leurs remarques et commentaires. 

1.5 Il est entendu que la recherche du consensus signifie qu’il n’y aura pas de vote.  En cas de difficulté à y parvenir, chaque partie soumettra anonymement  par ordre de priorité neuf noms, ce qui permettra de procéder par élimination.  Des discussions en plénière pour le choix final pourront avoir lieu sur la liste sera réduite à vingt-sept (27) ou à dix-huit (18) noms. 

1.6 Les membres de la CVEPE pourront utiliser les services de consultants et d’experts indépendants en statistique et en opérations électorale qui seront rémunérés par le Ministère de l’Économie et des Finances. 

1.7 Les membres de la CVEPE ne percevront pas de salaire, mais auront droit à des frais versés par le MEF.   

1.8 Il est entendu que ce ministère mettra à la disposition de la CVEPE la logistique, les moyens et matériels nécessaires pour l’exécution de son mandat.  En aucun cas les membres de la CVEPE ne pourront être considérés comme comptable de deniers publics.  

2. Mandat 

La querelle sémantique que certains ont voulu engager en opposant les termes évaluation et vérification, n’a pas sa place ici, vu qu’il ne s’agit pas pour les protagonistes d’instrumentaliser la CVEPE pour servir leurs intérêts électoraux, mais d’établir la vérité sur ce qui s’est réellement passé les 9 août et 25 octobre 2015 et de produire des recommandations qui permettront construire la démocratie haïtienne sur des bases saines et solides et non sur la fraude, la corruption et la violence.  Il est entendu que la CVEPE ne tiendra aucun compte des souhaits exprimés par un quelconque secteur national ou international pour préparer son rapport et produire ses recommandations.   Son mandat consiste à : 

2.1 Évaluer l’ensemble du processus électoral à tous les niveaux et dans tous ses aspects. 

2.2 Vérifier l’authenticité et de la fiabilité des données fournies par l’Office National d’Identification (ONI) pour la préparation des listes électorales générales et partielles. 

2.3 Vérifier la procédure de constitution des Bureaux Électoraux Communaux (BEC) et Départementaux (BED), le mode de recrutement de leurs membres et de l’ensemble des agents de l’appareil électoral, le traitement des contestations y relatives ainsi que les mécanismes utilisés pour le remplacement au pied levé des personnes proposées par les partis politiques. 

2.4 Passer en revue de manière exhaustive, l’ensemble des opérations électorales : commande des matériels sensibles et non sensibles, critères d’octroi des accréditations aux organisations d’observations électorales, fabrication des cartes d’accréditation des mandataires et des observateurs, transparence dans la passation des marchés de fournitures et de services, la logistique, la sécurité, le choix des sièges des centres de vote, etc.  Cette énumération n’est  pas limitative. 

2.5 Enquêter sur le déroulement des journées électorales des 9 août et 25 octobre 2015 à la lumière du décret électoral. 

2.6 Évaluer l’impact des actes de violences perpétrés autour des élections sur le processus et sur les résultats. 

2.7 Procéder si besoin est au recomptage des bulletins. 

2.8 Enquêter en profondeur sur les fraudes relevées et dénoncées. 

2.9 Vérifier systématiquement les procès-verbaux des bureaux de vote, la régularité et la validité des procèsverbaux établis pour les mandataires, observateurs et autres agents électoraux qui ont voté alors que leurs noms ne figuraient pas sur les listes électorales partielles. 

2.10 Vérifier scrupuleusement les listes d’émargement et leur concordance avec le nombre de votants figurant sur les procès-verbaux et s’assurer que l’on n’a pas fait voter des personnes disparues depuis le tremblement de terre et que les numéros de CIN et les signatures sont authentiques et correspondent bien à ceux qui figurent dans les bases de données du CEP.  

2.11 Faire la lumière sur les accusations de corruption proférées contre des membres du CEP, de BCEC et de BCEN. 

2.12 Revoir les décisions des BCEC’s et des BCEN’s et en vérifier leur pertinence, leur cohérence et leur conformité au décret électoral, ainsi que le mode de calcul utilisé pour établir les pourcentages.  

3. Durée 

L’ampleur de la tâche confiée à la CVEPE impose qu’un délai raisonnable lui soit accordé pour l’accomplir.  Dans le même temps la durée ne peut pas non plus rester indéterminée.  La CVEPE devra rendre son rapport et ses recommandations dans un délai ne dépassant pas trois (3) mois. 

4. Recommendations 

La CVEPE est entièrement libre d’élaborer ses conclusions et ses recommandations.  Aucune directive ne lui est donnée, ni pour faire ce qu’il faut pour la poursuite du processus, ni pour procéder à un autre classement des candidats, ni pour dire qui est bien élu et qui est mal élu, ni pour décider de l’annulation de l’ensemble des élections.  L’objectif de sa mission étant de faire la lumière sur les élections des 9 août et 25 octobre 2015, la CVEPE tirera toutes les conclusions jugées pertinentes et produira des recommandations en tenant compte du décret électoral et des principes généraux admis pour l’organisation de bonnes élections dans une démocratie normale. 

Dans la mesure où les membres de la CVEPE ont été choisis sur une base consensuelle, qu’ils bénéficient de la confiance des acteurs politiques et qu’ils vont travailler en toute indépendance sans interférence d’un quelconque groupe de pression national ou international, ses recommandations devront être appliquées intégralement et toutes les parties concernées devront s’y soumettre.  

Il demeure entendu le CEP devra attendre les recommandations de la CVEPE avant de prendre une quelconque décision.  Il est évident que la mise en place de la CVEPE rend impératives la négociation et la recherche d’un large consensus sur un véritable accord politique entre les différents acteurs. 

Port-au-Prince, le 12 avril 2016  
 
Edmonde SUPPLICE BEAUZILE       
Présidente  

mardi 12 avril 2016

Lettre responsive du G8 au Secrétaire Général de la Présidence.


Anthony Barbier



G –8 Groupe de Candidats à la Présidence



Port-au-Prince, le 11 avril 2016


Monsieur Anthony BARBIER
Secrétaire Général de la Présidence
Palais National

Monsieur le Secrétaire Général,

Les candidats à la Présidence engagés dans le processus électoral connus sous le nom de groupe des huit (G-8) accusent réception de votre correspondance en date du 7 avril 2016 (cf. : PN/SGP/AB/016/211) par laquelle vous avez invité le G-8 à participer à une rencontre collective en vue de discussions concluantes sur la composition et les termes de référence de la Commission indépendante de vérification électorale.

La position, maintes fois réitérée, du G-8 sur cette question est connue de tous et du gouvernement provisoire en particulier.

Le G-8 ne comprend pas les tergiversations pour arriver à la formation de cette Commission qui, en principe, aurait dû être constituée longtemps déjà. Le G-8 est désolé de ne pas pouvoir participer à cette rencontre de plus pour ne pas donner corps à la perception de ceux qui voient dans la multiplication de ces rencontres une manœuvre dilatoire ou la tentation d’utiliser la Commission comme un outil de chantage. Toutefois, le G-8 croit utile de rappeler, une fois de plus, les idées qu’il a toujours défendues depuis le 3 novembre 2015 pour le rétablissement de la sincérité du scrutin :

I.- COMPOSITION DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE INDÉPENDANTE DE VÉRIFICATION ÉLECTORALE

Le G-8 propose que la COMMISSION D’ENQUÊTE INDÉPENDANTE DE VÉRIFICATION ÉLECTORALE soit composée de cinq membres désignés, dans la transparence et en présence de la presse, par des secteurs crédibles suivants: Association des medias, sous la supervision de l’ANMH, le secteur des droits humains, sous les auspices du POHDH, les organisations de femmes, sous la direction de la SOFA, l’Université, supervisée par le Recteur de l’Université d’État d’Haïti et le groupe d’observateurs nationaux de des élections, sous le contrôle de JILAP.

II.- POUVOIR DE LA COMMISSION

La Commission doit-être dotée du droit d’accès au centre de tabulation, au CEP, dans les différents BED et BEC et tous autres endroits jugés utiles, de l’autorité de révision des décisions des BCEC, BCED et du BCEN pour les élections des 9 août et 25 octobre 2015.

La Commission pourra se faire assister, aux frais de l’État, de spécialistes crédibles et impartiaux. La Commission peut se transformer en BCEN spécial pour entendre des affaires jugées suspectes tranchées par le BCEN du CEP de Pierre Louis-Opont.

Les recommandations de la Commission doivent être considérées comme finales, définitives, sans appel et imposables au CEP, à l’Exécutif, au Parlement et aux parties impliquées dans le processus électoral.

III.- ATTRIBUTIONS DE LA COMMISSION

La Commission doit avoir pour tâches de :

a) Épurer le processus de vote par l’analyse des Listes électorales partielles (LEP), des listes d’émargement, des feuilles de comptage, des procès-verbaux, des bulletins et des plaintes déposées en vue de détecter les cas de fraudes ;

b) Identifier et recommander l’exclusion du processus tant des fraudeurs que des bénéficiaires avérés des cas de fraudes ;

c) Recommander toutes mesures jugées utiles pour rétablir la confiance et garantir la transparence nécessaire en vue de la poursuite du processus électoral ;

d) Effectuer une vérification approfondie des données et documents en vue d’informer la nation sur :

- La quantité et la légalité des nombreux votes effectués par des électeurs dont les noms ne figurent pas sur la liste d’émargement des bureaux dans lesquels ils ont voté.

- Le degré et l’ampleur de l’implication des personnes ayant utilisé des cartes de mandataires ou d’observateurs pour voter, vu le nombre important de cartes d’accréditation distribuées par le CEP.

e) Identifier les cas de corruption avérée à soumettre à la justice répressive.

IV.- DURÉE DU TRAVAIL DE LA COMMISSION

La Commission devra s’acquitter de sa mission historique dans un délai n’excédant pas trente jours calendaires.

V.- TRAITEMENT

Les commissaires ne doivent avoir droit à aucune rémunération, aucun jeton de présence. Toutefois, l’État mettra à la disposition des commissaires les moyens financiers nécessaires à l’exécution de leurs missions (frais de restauration, de carburant, moyens de déplacements….)

Dans l’attente de la formation de la Commission indépendante de vérification électorale et d’une prise en compte des idées ici exprimées, le G-8 vous prie de recevoir, Monsieur le Secrétaire Général, l’expression de ses patriotiques salutations.

Pour le G-8 : Samuel MADISTIN


dimanche 10 avril 2016

Comprendre le centre financier de La Gonâve à la lumière du scandale Panama papers

Beguens Théus

Après le scandale de corruption et d'évasion fiscale de Panama papers secouant le monde et avilissant aussi 8 entreprises haïtiennes, on ne saurait vite oublier le décret du 7 janvier 2016 de Martelly créant le centre financier international de l’ile de La Gonâve (CFI). Maintenant, peut-on mieux comprendre le sens de mon combat préventif et ma position citoyenne archivée dans «les bonbons empoisonnés du décret créant le centre financier de l’ile de La Gonâve».
 
Aujourd’hui, avec le scandale de Panama papers, nul n’ignore les trous noirs combinés avec les bonbons empoisonnés du décret créant le centre financier de l’ile de La Gonâve. Si les bonbons empoisonnés sont des articles mortuaires du décret, alors les trous noirs désignent des éléments funèbres du projet. Dans les trous noirs de l’économie, les économistes énumèrent donc les crimes financiers, la corruption, la contrebande, le commerce d’armes et de la drogue, l’évasion fiscale, les paradis financiers et fiscaux. Ces crimes financiers affectent la santé économique comme des virus affectent la santé humaine. Pourtant, certains défenseurs dudit décret ne sont pas gênés d’acclamer fort partout dans l’espace public que ce «projet» ouvre en Haïti une porte au paradis financier pour des riches étrangers comme si, à leur avis, «paradis financier» signifie vertu financière et «évasion fiscale» une bonne affaire pour le pays.
 
Effets atomiques de Panama papers
Le scandale financier de Panama Papers de 2016 est aussi grave que le scandale financier de 2008. A la seule différence, le scandale de 2008 est institutionnel et a flambé de lourdes institutions financières, tandis que celui de 2016 fraichement éclaté dans Panama papers est avant tout humain et a ébranlé de puissantes célébrités et personnalités politiques du monde. Mais, dans les deux cas, les effets sont catastrophiques et les conséquences sont lourdes.   
 
Dans la liste noire révélée par les journalistes de ICIJ dans Panama papers, figurent les noms de plus de 140 personnalités parmi les plus puissantes du monde dont des anonymes, des milliardaires, des personnalités politiques de haut rang, des chefs d’État en fonction, des anciens chefs d’État, des chefs de gouvernement, des ministres, des directeurs, des parlementaires, des célébrités de la musique et du sport qui sont mêlés et baignés dans la corruption et les crimes financiers des sociétés offshore (extraterritoriale). Dans le cadre de cette affaire scandaleuse, des manifestations en Europe appellent à la démission des politiques souillés ; des enquêtes et poursuites se poursuivent, ici et là, dans le monde. C’est, en l’occurrence, ce modèle de projet financier que dispose le décret créant le centre financier de l’ile de La Gonâve (CFI), initié en catimini par le régime de Martelly avant sa chute le 7 février 2016. 
 
CFI de La Gonâve et Offshore de Panama papers
Les sociétés CFI de La Gonave sont les filles embryonnaires des sociétés offshore de Panama papers. Elles présentent les mêmes caractéristiques avec les mêmes trous noirs économiques, la même opacité financière, des maitres anonymes similaires, les mêmes paradis financiers, les mêmes paradis fiscaux, le même mécanisme d’évasion fiscale, les mêmes boucliers de corruption et de crimes financiers. On ne peut attendre d’un centre financier un service différent de ce qu’offre véritablement un centre financier, surtout un centre de cette famille offshore en quête de paradis financier et d’évasion fiscale. Car, rappelons-le, un centre financier n’offre que des services financiers profitables aux maitres capitalistes du centre. Cela n’y intègre jamais « population et développement local », sachant que les biens des riches appartiennent aux riches et ne sont pas nos biens à tous.  
 
Ainsi, les effets de Panama papers des sociétés offshore bouleversant le monde d’aujourd’hui annoncent déjà les effets des sociétés CFI allant, dans sa version nouvelle, bouleverser le monde de demain. En passant, il est à rappeler qu’aucun décret ni loi octroyant gratuitement propriété foncière et titre de propriété aux maitres des sociétés offshore n’a été révélé jusque-là dans Panama papers, contrairement aux maitres [anonymes] des sociétés CFI bénéficiant du gouvernement haïtien le don de propriété foncière et le titre de propriétaire à La Gonâve. En un mot, à la lumière du scandale des sociétés offshore de Panama papers noyées dans les trous noirs du paradis financier, de l’évasion fiscale et de la corruption facilitant l’accumulation à grande vitesse des richesses des riches, on comprend mieux la réalité du projet de l’offre des sociétés CFI de La Gonâve.
 
Perspectives 
Le décret du 7 janvier 2016 créant le CFI de La Gonâve reste débout, jusqu’ici. Car, ce décret suivi d’un arrêté nommant le directeur du centre n’a été ni rapatrié ni amendé ni abrogé par les pouvoirs législatif et exécutif actuels, en vertu du principe de parallélisme des formes et des procédures. Considérant ledit décret encore en vie, se demande-t-on, qu’est-ce qu’attendent les maitres anonymes des sociétés CFI pour implémenter leur « projet », ces nouveaux colons jouissant du don gratuit des biens fonciers des paysans et du titre de propriétaire à La Gonâve par les dispositions des articles 4, 6, 7, 54, 55, 56, 57, 96, 98 du présent décret ?   
 
Beguens Théus
Le gonavien d’Haïti
10 avril 2016  

samedi 9 avril 2016

Dernière Heure : Le ministre de la justice et Me Danton Léger convoqués ce lundi 11 au Parlement.

       Grands Débats@grandsdebats                          


Me Danton Léger


 Grands Débats@grandsdebats    


Dernière Heure: Le ministre de la justice et le Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince, Me Danton Léger convoqués ce lundi 11 au Parlement.


Dernière Heure : Liste des nouvelles nominations dans l'administration publique!




Antoine ATHOURISTE, Ministre de la Défense,
Paul Harry VOLTAIRE, Secrétaire d`État des Collectivités Territoriales,
Garry Joseph MAZILE, Directeur Général ai du Ministère de la Culture,
Abel MÉTELLUS, Directeur Général du Ministère de l`Économie et des Finances,
Ronald ST-JEAN, Directeur Général des Presses Nationales,
Magaly Béatrix CAMILIEN BIEN-AIMÉ, Directeur Général du Ministère de la Planification,
Lemèque PIERRE, Directeur Génral de l'OFNAC,
Luc Eucher JOSEPH, Directeur Général de l'AAN,
Lionel Constant BOURGOUIN, Directeur Général de l'ULCC,
Roland PIERRE, Directeur Général du CNE,
Arnoux SÉVERIN, Directeur Général du Ministère de l`Agriculture,
Gabriel THIMOTÉ, Directeur Général du Ministère de la Santé Publique,
Mikerlange GÉDÉON, Directeur Général ai de la PNH,
André Lemercier GEORGES, Directeur du cabinet du Premier Ministre avec rang de Ministre,
Maridès MÉNAGER ALEXANDRE, Secrétaire Générale de la Primature.




Liste partielle des dossiers pendant devant la justice haïtienne contre le régime Tèt Kale

Deux profiteurs Tèt Kale s'inclinent devant la dépouille de Chavez
Quelques Dossiers pendant devant la Justice Haitienne contre Le régime Tet Kale, notamment Contre Michel Martelly, Laurent Lamothe, Jean Renel Sanon, Stephanie Balmir Villedrouin, Marie Carmelle Jean-Marie, Nesmy Manigat, Sonson Lafamilia, Sophia Martelly, Olivier Martelly, Carl Braun, Edouard Baussan et Consorts.

16 aout 2012: Plainte dénonciatoire déposée par Me. Newton Louis St Juste contre Sophia St Remy Martelly et Olivier Martelly pour usurpation de fonction, corruption, détournement de fonds publics, blanchiment d’argent et association de malfaiteurs.

22 janvier 2013: Action au correctionnel intentée par Enold Florestal, assisté des Mes. Newton Louis St Juste et André Michel contre Sophia St Remy Martelly et Olivier Martelly Président pour usurpation de fonction.

2 avril 2013: Plainte de Me. Newton Louis St Juste concernant les déclarations du Conseiller de la présidence, M. Richard MOORSE, sur la corruption au Palais National.

14 juillet 2013: Plainte dénonciatoire de Me. Samuel Madistin pour les  menaces de mort ayant entrainé la mort du juge Jean Serge Joseph, consommation de la drogue et association de malfaiteurs contre Michel Martelly, Laurent Lamothe, Jean Renel Sanon, Gary Lissade et consorts.

23 septembre 2013: Plainte dénonciatoire de Me. Newton Louis St Juste contre Woodly Ethéard, alias Sonson Lafamilia, Evinx Daniel, Jean Renel Sanon et consorts pour trafic de drogue, blanchiment d’argent et association de malfaiteurs.     

07 janvier 2014: Plainte dénonciatoire  de Mes. Newton Louis St Juste et André Michel relative à la disparition d’Evinx Daniel, trafiquant de drogue notoire, Représentant du PHTK dans le Sud,  contre Michel Martelly, Jean Renel Sanon, Youri Latortue et consorts.

25 mars 2014 et 15 décembre 2015: Plainte dénonciatoire  de l’ancien Député Arnel Belizaire, assisté de Me. Newton Louis St Juste, contre Laurent Lamothe, Salim Succar, Fresnel Jean Baptiste et consorts pour trafic illégal d’armes, détournement de fonds publics, blanchiment d’argent et association de malfaiteurs. Cette plainte a fait l’objet d’une requête au Parlement.

10 Avril et 15 décembre 2014: Dépôt d’un cahier des charges à  la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif,  transformé en plainte dénonciatoire par Mes. Newton Louis St Juste et André Michel au Parquet de Port-au-Prince  concernant plusieurs cas de détournement de fonds publics, de corruption, de blanchiment d’argent contre Michel Martelly, Laurent Lamothe, Marie Carmelle Jean Marie, Wilson Laleau et tous les autres ministres:

1-Les Fonds collectés illégalement par la BRH et la Firme Suisse, Société Générale de Surveillance S.A (SGS) au nom du CONATEL sur les appels et transferts internationaux du 1er juin 2011 à date, estimés à prés de 500 Millions de dollars américains.

2- Les fonds du Pétro Caribe utilisés de 2011 à nos jours, estimés à près de 2 milliards de dollars américains.

3- Les Fonds du Petro Caribe et du Trésor Public mis à la disposition du fils du Président de la République Olivier Martelly pour la construction de stades à travers tout le Pays.

4- Les fonds du Petro Caribe et du Trésor Public octroyés à l’épouse du Président de la République, Sophia St Rémy Martelly, pour ses prétendus programmes sociaux et ses activités de Première Dame.

5- Les contrats de construction conclus clandestinement avec les compagnies dominicaines, notamment Estrella, Contructora HADOM, Constructiones y Disenos RMNSA, Constructora Rofi SA.

6- Les  432 Millions de Dollars américains décaissés pour venir en aide aux victimes de l’ouragan  Sandy mais détournés par l’équipe Martelly/Lamothe.

7- Les 3.4 millions américains octroyés à Haïti par l’Uruguay, dilapidés par Laurent Lamothe et consorts.

8- Les fonds du Carnaval National des Cayes de 2012  remis directement au trafiquant de drogue notoire Evinx Daniel sur ordre du Président de la République Michel Joseph Martelly.

9- Tous les fonds généralement quelconques détournés et dilapidés dans l’opération de propagande électorale GOUVENMAN LAKAY OU.

25 janvier 2016 : Action de Me. Newton Louis St Juste contre la UNIBANK, Carl Braun, Edouard Baussan et consorts fondée sur les faits suivants :

1-      Le Sénateur Edwin Zenny a déclaré sur les ondes de Radio Télé Zénith que le Président Michel Martelly a construit sa luxueuse villa au bord de la mer à Montrouis grâce à un prêt de DEUX MILLIONS de dollars américains ($ 2, 000,000.00 US) contracté à la UNIBANK;

2-      Selon d’autres sources, cette luxueuse villa aurait coûté NEUF MILLIONS de dollars américains ($ 9, 000,000.00 US);

3-      Le salaire du Président haïtien ne dépasse pas TROIS CENTS CINQUANTE MILLE dollars américains ($ 350,000.00 US) sur 5 ans;

4-      Au cours de sa participation à l’émission Le Point sur Radio Télé Métropole le jeudi 21 janvier 2016 le Président Michel Martelly a avoué avoir construit sa luxueuse villa à l’aide d’un prêt bancaire;
  
5-      La journaliste dominicaine Nuria PERIA a déclaré le 31 mars 2012 que le Président Michel Martelly a reçu des pots-de-vin estimés à  plus de 2.5 millions de dollars américains de Félix Bautista en novembre 2011, soit 5 mois après son investiture. Ces pots-de-vin proviennent des contrats estimés à plusieurs centaines de millions de dollars américains conclus en dehors des normes de passation des Marchés Publics entre l’Etat Haïtien et les entreprises de Félix BAUTISA HADOM, DOCE et ROFI;

6-      Selon la journaliste dominicaine Nuria PERIA, ces transactions ont été réalisées entre la Banco Reservas, la Banco Popular en République Dominicaine et la UNIBANK.

7-      Ces transactions violent l’article 2.1.2 de la loi 7 avril 2001 réprimant le blanchiment des avoirs provenant de la drogue et d’autres infractions graves qui précise : « « Tout paiement en espèces ou par titres au porteur d’une somme globalement supérieure ou égale à deux cent mille (200,000) Gourdes ou l’équivalent en monnaie étrangère est interdit » ».

NSJ