Haiti-Observateur publication de la deuxième semaine d´Avril
2019
Regard de la Fenêtre
Par Michelle Mevs
POPULISME: radicalité politique de la droite et de la
gauche réactionnaire professant un discours pro-peuple et anti-système en
vue d'accéder au pouvoir;
en revanche, il ne s'agit en fin
de compte, que de faire aboutir une
hégémonie sectaire et pernicieuse. A noter, le populisme présente une panoplie
de nuances selon le pays.
Connaissez-vous Steve Bannon?
l'homme qui a fait gagner Donald Trump.
Connaissez-vous Steve Bannon, ce personnage marquant
la scène politique internationale?
Steve Bannon représente à lui tout seul ce
qu´est le populisme triomphant dans le monde. (Nationalisme, souverainisme,
droite identitaire, haine de l'immigrant, unilatéralisme, isolationnisme
ciblé).
Tout ceux qui s'intéressent à l'avenir du monde ne
devraient-il pas connaître la méthode Bannon?
« Vous faites partie d'un mouvement qui est plus grand
que l'Italie, plus grand que la Pologne, plus grand que la Hongrie. […]
Laissez-les vous appeler racistes, xénophobes, islamophobes. Portez ça comme
une médaille d’honneur parce que chaque jour qui passe nous devenons plus
forts, et eux s’affaiblissent. […]
L'histoire est de notre côté et nous propulsera de
victoire en victoire. »
et: actuellement malgré le progrès «
….Vous n'êtes rien que des esclaves…», (pareille aux cerfs du XVIIIème
siècle en Russie) lance-t-il
encore aux millennials.
Ce stratège politique américain débarque en Europe et y
demeure à la veille des élections de l'Union Européenne du 26 Mai 2019.
Cherchant à les influencer, son action trouve un accueil mitigé en
Europe. Néanmoins, sa personnalité
inorthodoxe, son look d'américain débonnaire, son discours sont
mis en avant lors de réunions de partis contestataires de l'ordre actuel
en France comme en Italie, etc., par des conférence également.
Son but: il aura voulu fédérer un -parti populiste
fort, à front uni,- au siège de la Communauté européenne de Strasbourg òu
les décisions sont prises, mais surtout les allocations financières sont
distribuées.
Cette montée du populisme de la droite et de
l'extrême-droite, anti-establishment dans le monde, interpelle plus d´un!
Pensez à Donald Trump aux États-Unis, à Jair Bolsonaro au
Brésil comme à Viktor Orban en Hongrie ou encore à Matteo Salvini en
Italie, à Marine Le Pen en France etc.
Dans le cadre d'une idéologie populiste, se retrouve le
rejet de la mondialisation accusée
d´axe du mal au programme des candidats potentiels visant l'accès au
pouvoir politique.
Ce courant dont le
discours s'appuie sur les justes revendications des classes
ouvrières à revenus moyens et insuffisants, au chômage etc., òu loge le
vote massif. La victoire électorale y
est garantie puisqu'elle fait
appel aux pires angoisses des masses électorales comme à leur plus
justes revendications dans un certain amalgame manipulateur.
La question qui surgit à partir de ceci : Le populisme d'une
droite et extrême-droite et même d´une gauche particulière à visée
hégémonique ne représente-t-il pas un point de rupture dans l'histoire de la
politique mondiale? Jusqu' où s'étendra-t-il ?
Pour commencer, remontons aux origines de Steve Bannon jusqu'à la maison blanche selon le
journaliste Ryan Teague Beckwith le 3 février 2017, et nous citons:
Steve Bannon (Né en Virginie en 1953),a emprunté un
chemin inhabituel pour travailler à la Maison Blanche.
Après avoir grandi dans une famille démocrate irlandaise de
classe ouvrière en Virginie, Bannon a servi dans l'US Navy, a travaillé comme
banquier d'investissement chez Goldman Sachs, a produit des films et dirigé le
site Web conservateur Breitbart News avant de travailler pour la campagne de
Trump.
Une récente couverture de TIME a demandé si Bannon est
"le deuxième homme le plus puissant du monde" pour le rôle qu'il a
joué depuis que Trump est entré au bureau ovale.
En tant que stratège pour le président Trump, Bannon a
contribué à la rédaction du discours inaugural inhabituellement sombre, a
poussé l'interdiction de voyager controversée, critiqué les médias grand public
et négocié une invitation permanente au Conseil de sécurité nationale.
Il a également fait face à des critiques, à la fois de la
part des libéraux grassroot en ligne et des leaders
démocrates.»
Du 20 Janvier 2017 au Août 2017, Steve Bannon est
nommé Haut- Conseiller et Chef de la
Stratégie à la Maison Blanche devenant le plus proche conseiller du président Donald
Trump. Puis, ayant l'oreille du
président il gravit les échelons, se voie attribuer par Donald Trump un poste au Conseil de Sécurité National. Nomination fort
critiqué.
Toutefois, le voilà limogé 6 mois et 29 jours
après sa première nomination. Des
divergences ont surgis d´avec la famille de Donald Trump et autres
autorités de la Maison Blanche; on se souvient également que son renvoie de la Maison Blanche a
lieu juste après les
manifestations désastreuses de
Charlotte-ville en relation avec le suprémacisme des blancs.
Furieux, Banon publie un best-seller -Le Feu et la
Fureur- où il relate son expérience auprès du président. Un livre
peu flatteur pour le président Trump et sa famille dont le
fils écrit-il, aurait rencontré lors de la campagne électorale une
avocate russe pour lui tirer les vers du nez afin de dénigrer Hillary Clinton
:
Ainsi sonna
le glas de la carrière de
Steve Bannon à la Maison Blanche. Donald Trump réagissant lui retira sa couronne de laurier,
informant que ce premier n'était
pas un élément clef de sa victoire, commentant que Bannon aurait éventuellement perdu la tête.
Les ennemis politiques se réjouissent de son
échec auprès du boss Trump et le 5
Janvier 2018. Escalade: la
riche Rebekah Mercer lui retire le soutien financier que sa famille
lui octroyait jusque là, se
positionnant du côté Trump.
Ce développement est digne des séries T.V.
politiques à succès. Deux jours
plus tard Steve bannon présentait ses excuses au président, excuses boiteuses
alléguant que ses reproches allaient plutôt à Paul Manafort son prédécesseur et
pas à Trump.
Les représailles ne s'arrêteront pas pour
autant.. « Deux jours
après, la PDG du groupe Breitbart annonçait le départ de Bannon de la
direction de Breitbart News, poste qu'il avait repris après avoir quitté ses
fonctions à la Maison-Blanche.» (Source wikipedia.)
En perte d'influence et en panne de relance de carrière,
après ces déboire aux Etats- Unis,
Steve Bannon choisit de partir ailleurs pour se trouver un nouveau
terrain de jeu.
En juillet 2018,
reprenant le maillon dans son domaine, celui de la communication
stratégique politique, Steve Bannon parcourt l´ Europe.
Steve Bannon voudrait-il internationaliser le
populisme dans le monde de manière à faire revenir Trump au pouvoir aux
Etats-Unis? C´est une possibilité à considérer.
Son objectif final serait de reprendre la réélection de
Donald Trump en 2020 à partir de la propagation du populisme dans le monde. Qui
dit populisme dit extrême droite, et même une gauche prônant le nationaliste quand les pays prennent leur
propres décisions malgré une fédération et
le souverainisme qui n'est autre
que le chacun pour soi.
Selon Wikipedia:
les médias se
font l’écho de l'intention de Steve Bannon de développer la fondation The
Movement,
créée à Bruxelles par Mischaël
Modrikamen, afin
de regrouper les mouvements populistes et nationalistes en Europe.
Bannon déclare
s'inspirer de la fondation de George Soros, avec laquelle
il entend rivaliser. Il imagine Nigel Farage et Marine Le Pen jouer un
rôle majeur dans la mise sur pied d'un groupe parlementaire européen qui
abriterait ces partis et d'autres encore. Selon lui Le thème de l'immigration
est le problème majeure de l´Europe.
Questionnement et doutes sur l'ambition ultime de Steve
Bannon:
Steve Bannon fut limogé par sa créature Donald Trump.
En Europe il vient casser l'Union Européenne globalisante en y
introduisant un parti populiste fort qui aura son mot à dire à Strasbourg.
Nombreux sont-ils à ces demander si Steve Bannon ne
serait qu'un simple accompagnement
idéologique pour les partis européens ou peut-être un émissaire qui en même temps amènerait de l'argent
pour faire aboutir sa cause.
Ou peut-être n'est-il qu'un technicien de la stratégie
électorale communication armé de big datas, fourbus en connaissances
et manipulation de la toile, spécialiste en sondage, qui voudrait relancer
son business de promoteurs de candidats, ayant en tête de lister une
clientèle internationale payante?
Pour comprendre le curieux, sulfureux et très influent
personnage qu'est Steve Bannon, ne
serait-il pas util de plancher sur
les activités de ce proéminents
personnage en Europe? Sur le vieux continent, quelle est sa trajectoire
de stratégiste politique et quelles est
son programme? ...Son influence?
Steve Bannon d'entrée de jeu, est considéré en Europe
comme l'homme qui a fait gagner Trump nonobstant la déclaration ultérieure du
président. Au fait l'étonnante
nomination de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis dont Bannon a été le conseiller stratégique électoral,
a impactée de manière durable l´Europe.
Ce succès permet par voie de conséquence à Steve Bannon
de jouir d'un crédit auprès d´une certaine intelligentsia
politique européenne. Il en est de même des masses frustrées, insatisfaites, en révolte
contre les décisions de leurs
dirigeants politiques, de leur têtes d´affiches.
Même s'il avoue ne rien connaître au paysage politique européen
due à la complexité culturelle, au nombreux pays la constituant, les 28
de la Communauté Européenne òu dit-il
être venu apprendre: Bannon s´y plonge tête en avant et entend y exercer de son influence.
Comme on peut le constater il avance avec force et
rapidité sans toutefois recevoir une acceptation pérenne de la part de
certains leaders politique.
De sorte qu'on retrouve dans les discours de Bannon une
dramatisation des effets négatifs de la mondialisation. Ce qui
constitue son fond de commerce.
Pour une cartographie plus claire des idées populistes
de Steve Bannon, nous avons les point suivants:
Bannon illustre dans le détaille le revirement des
pays suivants pour illustrer le
bien-fondé de sa cause
Selon lui, ces
mouvements de droite plus ou moins radicales illustrent le basculement du
monde vers plus de nationalisme , auxquels il
ajoute Vladimir
Poutine en Russie, Xi Jinping en Chine, Shinzō Abe au Japon, Recep Tayyip
Erdoğan en Turquie, Mohammed Ben
Salmane Al Saoud en Arabie
saoudite, Donald Trump
aux États-Unis, Rodrigo Duterte des Philippines ainsi que les
dirigeants d'Égypte, de
Pologne et de Corée du Sud,
(Source Wikipedia)
Le Discours de Steve Bannon
Essentiellement Steve Bannon veut creuser la peur et
renforcer l'incertitude de l´avenir qui
pèse sur les populations. Rien ne va plus dit-il dans le système actuel. On
peut se référer au Make America great again, ce slogan qui
déclarait, lors de la campagne de Donald Trump, l'Amérique en état
de décadence.
Or on sait que la peur est le ferment le plus sûr pour
engranger des votes d'électeurs angoissés. Il ne resterait plus qu´à
redresser l'avenir par l'établissement des nouvelles règles populistes à
l'américaine de Bannon:
Les Menaces brandies par Steve Bannon
Steve Bannon brosse un sombre paysage du monde contemporain
à son auditoire. Il raconte que le
monde est à la veille d'une crise monétaires, crise de la dette qui
pèsera inévitablement sur la classe ouvrière et celle d'en-bas. Ce qui fera
paraître la crise de 2008 à un pique-nique du dimanche annonce-t-il.
Puis il avance que les milleniums ne pourront plus rien
acheter, plus rien épargner, ne pas avoir de famille et des enfants, ni
acheter des logis: tout sera trop cher pour leur bourse. Car ceux qui ont
causé le malheur de la classe moyennes, ce sont les élites
économiques et les médias! Cela nous ramène à Donald Trump évidemment.
Il dit représenter la classe ouvrière et tout ceux
d'en bas mais surtout parler en leur nom et ceci en exclusivité.
Migration: Il fait état de L'immigration et des immigrants
qui viennent voler les emplois des locaux.
Bannon élabore sur Le grand remplacement. selon lui c´ est
le grand danger. Les blancs et leur civilisation se verraient en danger
de remplacement par différents groupes
d'immigrants de sorte qu´il fait la promotion du suprématisme blanc,
l'édification des murailles comme de la
nécessité des frontières. Ce qui nous
fait Penser au Brexit du Royaume-Unis
et à la politique de Trump par rapport au Mexique.
Bannon fait une mise en scène pour illustrer sa
résistance permanente au
statut qu'il occupe. Il conseille à Trump de ne pas se présidentialiser afin de
symboliser le changement et se
distancier de la politique traditionnelle,
et même du statut présidentiel, de
l´establishment. Il va jusqu'à recommander la résistance aux
grandes institutions et même jusqu'aux codes de la Maison Blanche.
Pour résoudre un crime ne faut-il pas remonter aux origines
des faits?
En ce sens Le populisme déclaré de Steve Bannon
serait-il un crime contre les peuples à cause de la manipulation qu´il en
fait?
Le populisme serait-il un terrain d´opportunité pour les
leaders anti-système afin d´engrangeant des nombreux votes des classes d´en-bas
à leur avantage.
On n'oubliera pas que c'est à partir de thèses violentes et
accusatrices, de rumeurs et d'infos contre les adversaires politiques
comme de toutes les élites quelles
qu'elles soient que Steve Bannon a su manoeuvrer aux Etats-Unis.
Dans la ligne de mire de Steve Bannon, des cibles de
choix
Les élites des finances, les banques centrales qui font de
la dette un cercle vicieux contre la classe d'en-bas; les riches qui participent à cette dépendance
qui est à leur avantage et qui jouissent de traitements préférentiels;
les technocrates et
intellectuelles qui veulent garder le status quo: le système de
globalisation contemporaine
mettant à bas les frontières....
Les grand conglomérats de communication tels que Google,
Facebook, Amazone etc. qui contrôlent le monde.
L´eglise catholique qui favorise l´arrivée des immigrants
selon Bannon.
Ses idées personnelles telles qu'il les expose sur
Wikipédia en mai 2018, nous ne saurions mieux dire aussi reprenons:
« Durant la crise
financière mondiale de 2007-2008, Bannon dit avoir été frappé par
l'impact de la crise sur une grande partie des Américains dont son père qui
perd ses économies .
Il se dit scandalisé par l'irresponsabilité du monde financier et le sauvetage
des grandes banques par l'administration Obama alors que la classe moyenne est
durement touchée par la crise des subprimes
et doit faire face aux expulsions.
Bannon rejoint alors le mouvement des Tea
Party, dont il devient le représentant idéologique le plus en vue.
Selon Laure
Mandeville, « c'est à cette époque que lui vient sa volonté de «
nettoyer le marigot » washingtonien, qu'il voit comme un véritable système de
corruption gouvernementale ».
Il se pose en défenseur « du pays profond ».
Il
se dit opposé aux idées libérales de l'école
de Chicago. Préconisant la création d'un impôt sur les plus riches,
il milite pour une baisse des impôts en faveur des entreprises et des classes
moyennes. Au nom de la protection des ouvriers américains et pour relancer
l'industrie manufacturière, il est pour la mise en œuvre d'un protectionnisme
qui favorise davantage les États-Unis, position qui le met en porte à faux tant
avec les républicains que la majorité des hommes politiques démocrates .
Il
se considère lui-même comme un conservateur
et un « nationaliste économique ». Évoquant son
rôle au sein de Breitbart, Bannon explique : « Nous nous voyons nous-mêmes
comme virulemment anti-establishment,
en particulier contre la classe politique permanente . »
Et, Sur les
questions de politique internationale, Banon souhaite une politique étrangère
moins interventionniste
sans pour autant tomber dans une position strictement isolationniste comme
l'indiquent ses déclarations marquées contre l'Iran et l'accord
nucléaire iranien, contre l'islam radical et contre la Chine.
(Source Wikipedia.)
Les grands médias qui guettent les moindres fautes des
révolutionnaires tels que lui, dit-il.
Invité
en mars 2018 à participer au congrès
du Front
national, il prononce un discours où il s'en prend aux journalistes, qu'il
qualifie de « chiens » et de « parti médiatique d’opposition » (Source
Wikipedia).
Il est contre l'islam radical ou l'envahissement
islamique qui menacent de remplacer les
blancs américains comme le groupe des latino et les gens de race noire.
Ce qu'en Europe est défini par la
crainte du grand remplacement. Quoi que Bannon annonce qu´il n´est pas
raciste, cependant son positionnement le place invariablement dans cette
posture qu´il ne dédaigne pas.
La chine, qui favorise le bilatéralisme et exploite le
marché du commerce américain en envahissant les Etats-Unis de leurs
exportations bon-marché quittant du travaille et des opportunités aux classes
ouvrières. L´Iran, les pays islamiques, La Corée du Nord, sont également des pays à contrôler pour Bannon.
Euro-sceptique sur l'Union Européenne qui commande et nuit
au nationalisme ou aux prises de décisions des gouvernements locaux, à leur
souveraineté dans le bilatéralisme. Bannon est pro-Brexit
ce qui veut dire que le Royaume-Unis voulant le Brexit ou la sortie de
l'Union Européenne aurait déjà adopté une position qui tombe dans le droit fil
du nationalisme et souverainisme local.
En général il est contre la mondialisation afin,
selon lui, de permettre au peuple
qui a été méprisé de défendre ses intérêts et construire son avenir. Il
est par contre en faveur d´une prise de position des nations qui
discuteraient un à un, dans un but
exclusivement avantageux pour chacun
d'entre-eux. Autrement dit, en mode Trump, chaque dirigeant devrait obtenir l'avantage en sa faveur, en
faveur de son propre pays, peut-importe les enjeux. America First, le fameux slogan de campagne
Bannon/Trump illustre bien cet
aspect. Il est de son ressort.
Il est anti-Davos et contre Georges Soros. Son objectif pourtant
est d´organiser des événement du même type que Davos comme d'autres
rassemblements qui auront pour invités le maximum de leaders populistes mondiaux.
C´est justement la formation d´un club, d'une assemblée,
d'une formation, d'une fédération, d'un mouvement en ce sens qu'il
recherche. Le politiquement correct
doit exploser, selon-lui.
Son action en Europe
Bannon cherche à fédérer un seul groupe au Parlement de
Bruxelles pour renverser la table. Il conçoit une formation appelé The Mouvement pour réunir les leaders populistes òu
partager entre-soit des techniques de
communication, pooling sondage, big data et stratégie des réseaux
sociaux...
Ses partenaires actuels
Le Parti Populaire belge de Michaël Modrikamen, un
avocat d´affaires de Bruxelles
dont il fait le régisseur de sa plate-forme européenne Dans
la grande propriété de Bruxelles de Modrikamen siégera The
Movement, le club des leaders populistes que récupère Bannon à
travers l'Europe toute entière.
Néanmoins, faut savoir que le Parti Populaire de
Belgique de Modrikamen est une formation marginale. Les voies aux dernières élections le 14
Octobre dernier ont été -en majorité-
aux écologistes et au Parti du
Travaille de Belgique qui fait une notable percée actuellement. De plus, «
Pour gagner il faut de la vraie communication politique commente un
politique européen sceptique quant au succès de l'entreprise Bannon/Modrikamen.
le Rassemblement National de Marine Le Pen est
un pilier essentiel en France pour
Bannon avec ses 17 conseillers régionaux, son expérience du terrain et sa
combativité. Il y est bien accueilli et y fait son discours sous
applaudissements. Faut savoir qu'il est très proche de Marine Le Pen
qu'il avait fait venir aux Etats-Unis et qu'elle lui retourne l´ascenseur.
le gouvernement italien dont le président Matteo Salvini est
un autre de ses connaissances et allié. Matteo Salvini qui a été élu en Italie représente un
gouvernement de coalition entre le
parti anti-système 5 Étoiles et la Ligue de l'extrême droite. L'Italie serait l'épicentre du mouvement
populiste selon Bannon qui a été bien ovationné par le parti Fratelli d´Italia.
Bannon s'y trouve fort heureux surtout compte tenu du positionnement de Salvini briguant
le siège de président de l´union Européenne.
Il y a également, le parti Ukip de Nigel Farage, ce dernier, le leader promoteur du Brexit. entretient
un contact de proximité d´avec Steve
Bannon. Il en est de même pour Raim Kassam du Royaume-Unis.
La remise en question de l'organisation du monde est en
cours.
En Europe où Steve Bannon réside actuellement, en attente des élections qui
auront lieux au siège de l'Union Européenne à Strasbourg la troisième
semaine de Mai 2019. Steve Bannon l´Américain entend influencer l'avenir des citoyens
européens à partir d´une forte représentation populiste au
Parlement Européen.
Au fait: Il cherche à faire capoter l'Union Européenne comme
toute institution majeure qu'il érige en ennemi du peuple.
Anti-européen comme anti-migration, il condamne le control de l´Union Européenne sur ses pays-
membres et va jusqu´à s'attaquer à l'existence
même de l'institution.
Attendons voir quelle sera l´impacte Steve Bannon dans
la durée alors que les peuples comme on le constate, acceptent
difficilement l'ancien monde et sont en
quête de renouvellement de système.
Reste à savoir si le populisme que projette Steve Bannon
impactera durablement
l´Europe. Si ce projet
est la solution aux nombreux problèmes du monde contemporain.
M.M.
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