Venezuela au coeur des tractations internationales
Par Michelle Mevs
Haiti-Observateur publication de la 2eme semaine du mois de Mai 2019
Regard de la Fenêtre
Actualité Internationale,
Cap sur le Venezuela. Les haïtiens ont constamment un oeil fixé sur les événements du Venezuela malgré l'intensité de la crise politique locale à laquelle ils sont eux-même soumis.
Le Venezuela est au coeur des haïtiens concrétisé par les apports avantageux de plus de 3 Milliards de dollars:- les Fonds Petrocaribe-, sous forme de livraisons de pétrol contre paiement partiel de la facture pétrolière. La marge constituant un fond d´investissement en projets de dévelopement pour Haïti. Et en strate, persiste encore le fond historique commun aux deux pays et renvoyant à une quête analogue d´independance et de souveraineté nationale.
Le Venezuela est sujets à des tractations internationales alors que Nicolas Maduro lutte pour se maintenir au pouvoir et les vénézuéliens pour survivre.
Pour traiter les différents aspects de la crise vénézuélienne, n'est-il pas nécessaire de la compartimenter en différents segments selon leur importance et urgence?
Pour notre part, il semble prioritaire aujourd'hui de traiter les axes qui sous-tendent la relation Chine - Venezuela, et en même temps, Russie-Venezuela mais prioritairement la confrontation Etats-Unis d'Amérique - Venezuela.
Mais encore, l'armée vénézuélienne est devenue le noeud gordien de tout développement ultérieur de la situation soit la chute de Nicolas Maduro du pouvoir selon le voeux de Donald Trump et de son équipe. Faudra tenir compte du positionnement des chefs de ces forces armées.
les gardes des Forces Armée Bolivariennes en control d´une manifestation à Caracas.
La grave crise humanitaire qui sévit au Venezuela depuis la disparition de Hugo Chavez en 2003 ne fait qu'empirer. Elle se voit renforcée par les sanctions et embargo financiers et commerciaux décidés par Washington.
La Chine étant un supporter financier du Venezuela de longue date est non-interventionniste par tradition. La relation remonte à la période de Hugo Chavez, le système mis en place depuis lors consiste de prêts effectués par Pékin au régime chaviste. En revanche, l'exportation du pétrole et produits miniers vers la Chine, les importations de produits manufacturés par le Venezuela et le remboursement des prêts devant s´équilibrer…
Le président chinois Xi Jinping rencontre le président vénézuélien Nicolas Maduro au Grand Palais du Peuple. Photo: Tribune News Service
La Chine ne lâche pas le Venezuela étant donné le niveau d'emprunt du régime qui fait du Venezuela son débiteur le plus important au monde. La raison majeure serait économique. «Elle a consenti des prêts d'une valeur supérieure à 60.000 milliards USD depuis le début du siècle».
Les gardes nationaux dans des véhicules blindés lors d'une tentative de soulèvement militaire à Caracas, 30 avril 2019.
Le Venezuela envoie des véhicules blindés «Rhinocéros» fabriqués en Chine pour réprimer les manifestations antigouvernementales (South China Morning post)
Par ailleurs si d'aucuns reprochent à la Chine de ne pas être intervenu de manière officielle ou non-officielle pour éviter la débâcle financière survenue au Venezuela et en amont de la dégringolade accélérée; il est dit que la chine n'a pas cette tradition d´intromission ou le soucis de prendre la barre de commande du Vénézuela.
Actuellement dans le cadre des pourparlers qu'elle mène avec l'équipe de Donald Trump pour dégager une solution viable contre la guerre commerciale américaine à l'encontre de la Chine ( Trade War ou imposition de taxes à la hausse et interdictions d'importation...) est compliquée. On oserait dire qu´elle n´aboutira pas à la satisfaction des deux parties.
Mettre fin à la polémique technologique qui entrave l'expansion de la firme chinoise Huawei dans le monde est l'un des objectif chinois. Donald Trump facilitera-t-il une solution gagnant-gagnant? La dénucléarisation de la Corée du nord (tributaire de la Chine) rencontrera-t-elle une solution?
Mike Pompeo le Secrétaire d'Etat américain, homme de Donald Trump, déclare sans ambage le mois dernier au cours de visites effectuées dans plusieurs pays latino-américains que la Chine et bien d'autres pays ne sont que des hypocrites qui recommandent la non- intervention alors qu´ils auraient - par leurs interventions financières- contribués à la destruction du Venezuela.
Officiellement la Chine et le Venezuela poursuivent leurs activités bilatérales - investissements et commerce de la Chine en continu avec le régime chaviste de Nicolas. C'est du moins la rhétorique officielle jusqu´ici.
Le régime vénézuélien de Nicolas Maduro, fissuré est menacé par les Etats-Unis d'Amérique et une cinquantaine de pays aujourd´hui.
Faut noter que la Chine dans le cadre de son projet d'ouverture de la route de la soie fait de l'expansionnisme chinois dans le monde son socle de diplomatie et de politique internationale. D´ou la gravité de la compétition entre la Chine et les Etats-Unis d´Amérique.
Du côté de la Russie par rapport au Venezuela
Pour sa part, «Le gouvernement de Vladimir Poutine a grand intérêt pour le secteur pétrolier vénézuélien, car le régime de Maduro lui doit des milliards de dollars pour les prêts consentis. Depuis 2009, le président russe et la compagnie pétrolière d'Etat de son pays, Rosneft, ont investi 9 milliards de dollars dans PDVSA. En retour, Miraflores lui a donné une garantie de 49% de Citgo, la raffinerie que possède l’état vénézuélien à Houston, aux États-Unis. Si le Venezuela ne paye pas ses obligations, Moscou pourrait conserver l’ensemble de la société» .
Des soldats vénézuéliens se rendent dans un char de
fabrication russe lors d'un défilé militaire à Caracas.
Photo: AFP
De plus, Vladimir Poutine a spécifiquement indiqué lors de sa conversation téléphonique d'une heure avec Donald Trump qui l'a sollicité le 3 Mai 2019: «que L'enlèvement éventuel du soutien militaire russe à Maduro ne pourrait se faire qu'accompagné du retrait de l'assistance militaire des États-Unis en Ukraine.» (source WWW.infobae.com).
De telles tractations ne sont pas sûres d'aboutir pour la raison majeure qu´entre Trump et Vladimir, il n'existe aucune confiance. Et, même en cas d´ entente, l'accomplissement des engagements éventuellement pris de part et d´autre ne peut être assurés. Ces dialogues étalées sur les réseaux sociaux par deux leaders mondiaux au caractère trempé, en font un dialogue théâtrale pour grand public.
Actuellement la Russie ne veut pas laisser flancher outre-mesure le régime chaviste et donc celui dirigé par Nicolas Maduro dans lequel il a beaucoup investi.
C'était en fin Mars 2019, quand les russes déployèrent à Caracas une centaine de militaires des forces spéciales, spécialistes en cybersécurité et en stratégie militaire. La Russie s'opposant aux sanctions prises par les Etats-Unis contre le Président Nicolas Maduro et son gouvernement démontre ainsi son soutien au régime chaviste.
Puis, le 3 Mai 2019 Donald Trump et Vladimir Putin dans une conversation téléphonique eurent à discuter de différents points de désaccord dont le Venezuela. Alors que Donald Trump twittait, le Kremlin publiait leur différentes opinions concernant la conversation. (source CNBC):
President Donald Trump s'adresse aux médias le 26 Avril 2019.
Andrew Harrer | Bloomberg | Getty Images
«Donald J. Trump
Compte certifié @realDonaldTrump
Had a long and very good conversation with President Putin of Russia. As I have always said, long before the Witch Hunt started, getting along with Russia, China, and everyone is a good thing, not a bad thing....
19:06 - 3 mai 2019
«Nous avons discuté de commerce, Venezuela, l'Ukraine, La Corée du Nord, L'armement nucléaire et le truc faux de la Russie».
Par contre, le Kremlin précise que la conversation eut lieu sur le rapport Mueller, le Venezuela et la Corée du nord. Les tweet du président américain ont tendance à refléter ses propres objectifs.
Le positionnement des forces armées vénézuéliennes. Entretemps localement Nicolas Maduro se montre en public en compagnie du général Vladimir Padrino Lopez pour rassurer son peuple de la loyauté des Forces Armées Vénézuéliennes alors que le général en chef Padrino Lopez laisse comprendre que les Etats-Unis l'avaient approché sans succès.
Vladimir Padrino López a juré allégeance à la révolution bolivarienne.
Le chef d'état-major de l'armée de Hugo Chávez, a soutenu le pouvoir politique à son successeur.
Il y a également l'énorme défi imposé aux Forces Armées vénézuélienne dans le sens de leur allégeance à l'indépendance de leur pays, à sa souveraineté, à la loyauté au pouvoir chaviste en place; à la gageure que représente la défense du peuple Vénézuélien. Tout ceci est remis en question. Challenge qui couvre également la question de défense du système démocratique.
La Politique interne et les forces fidèles jusqu'à présent au régime chaviste sur le terrain:
L'armée du Venezuela est divisée en deux camps et elle semble être la clef de voûte de l'édifice chaviste jusqu'à présent mais, pour combien de temps encore? Les forces armées du Venezuela les militaires soutiennent le régime chaviste du Venezuela malgré de nombreuses défections. Ils sont la digue qui fait barrage à l'envahisseur, au gringo et à Donald Trump. Inspirés seraient-ils à leur adhésion au rêve et à la vision chaviste, à la souveraineté et à l'indépendance nationale de leur pays; à leur culture historique et traditionnelle «anti-Yankee».
Il faut cerner également les “Colectivos chavistas” milice des barios ou quartiers défavorisés qu'ils contrôlent par l'octroi des faveurs ou par la force. Ce sont des supporters indéfectibles du régime chaviste. Ils se positionnent contre une forte portion de la population.
Nous avons jugé bon de préparer à l'usage de l'étudiant intéressé en diplomatie et politique internationale quelques points ou différents noeuds de la crise au Venezuela qui constituent le bras de fer entre les parties. Confrontation résultant de la faillite et de la volonté du peuple vénézuélien de changer de régime.
-La position radicale des Etats-Unis d'Amérique renforçant la décrépitude de la situation et accélèrent la haine anti-gringo héritée d'un lourd passé de confrontation.
- La crise au Venezuela depuis la mort de Hugo Chavez en 2013 et la ligne de survie de Nicolas Maduro au pouvoir. La corruption des grands barons du régime. L'emmigration de plus de 10% de la population et une inflation galopante. La crise humanitaire de la population.
-Les objectifs et enjeux des alliés comme des ennemis du régime vénézuélien visent l'accaparement des richesses du Venezuela en produits pétroliers, gaz, et autres richesses minières. L'approche pré-électorale aux Etats-Unis de Donald Trump influençant sa politique . Le remboursement de la dette du Venezuela envers la Chine, envers la Russie. La rivalité de la Russie face aux Etats-Unis. Les politiques de dénucléarisation de l'Iran par les Etats-Unis d´Amérique. La Turquie se met de la partie. Les craintes des pays Latino- Américains et sud- américains en rapport avec la puissance américaine, de même que la propagation de l'idéologie d'extrême droite dans la région.
-Une idéologie chaviste persistante au Vénézuela.
Le Venezuela et sa culture de gauche nationaliste et anti-impérialiste d'où l'émergence de la vision et de la tentative politique hégémoniste de Hugo Chavez dans le monde.
- L´Événement du 23 Janvier 2019 quand Juan Guaidó ex. président de l'assemblée législative est catapulté en président par intérim ou autodéclaré, avec le support des États-Unis d'Amérique et alliés de ce dernier.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro fait un geste
de réflexion et le président de l'Assemblée nationale du
Venezuela, Juan Guarnido devenu Président par intérim,
en plein discours.
Photo: AFP
-De la difficile coexistence de deux présidents antagonistes et combatifs de deux gouvernements au Venezuela…de même que la position de force de l'armée vénézuélienne déchirée entre deux factions.
-De la difficulté de rétablir la balance de paiement et le management de l'économie vénézuélienne alors que les pressions américaines sont énormes...
-l´actualité récente: -Crise humanitaire persistante, urgence; tandis que Juan Guaidò est encore dans l'échec de faire tomber Nicolas Maduro. Tentative du 31 Avril 2018 pour faire tomber Nicolas Maduro, un échec malgré le soutien actif des Etats-Unis d´Amérique.
A ce stade de l'affaire, il ne reste plus qu'à vérifier les dires de cette envoyé spécial de Donald Trump au Venezuela, Elliot Abrams connu pour ses manoeuvres douteuses en Amérique latine dans le passé.
Le journal numérique www.Infobae.com explique et nous citons la projection d´ Elliott Abrams sur l'attaque du 31 Avril contre Maduro:
«L'envoyé spécial des États-Unis pour le Venezuela, Elliott Abrams, a révélé hier que, outre (le Général)Padrino López, le président de la Cour suprême de justice (TSJ) du Venezuela, Maikel Moreno, et le commandant de la garde d'honneur présidentielle et directeur général du contre-espionnage Le milicien Iván Rafael Hernández Dala ont négociés avec Maduro et son peuple (ce qui est) la sortie de Maduro.
Selon Abrams, les trois hommes se sont engagés à prêter serment à Guaidó et à "restaurer la démocratie", mais au dernier moment, ils ont décidé de "ne pas honorer les engagements qu'ils avaient pris". Dans le cadre des négociations, il avait été convenu que Padrino, Moreno et Hernández Dala maintiendraient leur position une fois que Guaidó aurait pris le pouvoir, a déclaré Abrams. "L'accord était qu'ils allaient conserver leurs positions, mais je pense que l'important est de savoir que ce n'était pas quelque chose de soudain, mais que cela faisait partie d'un long processus consistant à essayer de rétablir la Constitution et à organiser des manifestations pacifiques dirigées par Juan Guaidó et des négociations" , a-t-il souligné.
Comment et comment fut organisé le pacte entre (le général) Vladimir Padrino lopez et les États-Unis? l´échec d´un tel accord n'a pas réussi à arrêter ou à expulser Maduro.
Maduro a été montré avec le militaire qui aurait conspiré pour le renverser et l'a harangué: «Il est temps de se battre"»
Dire que la OEA et autres institutions internationaux, le Canada, l'Europe dont l'Espagne, le Royaume Unis et le groupe de Lima de 13 pays et, l'Argentine, le Chili, le Brésil et la Colombie tous deux de droite. La Caricom dans sa majorité. L'australie s'est rallié au rejet de Nicolas Maduro. La Bolivie fait exception.
Même Haïti, se positionnent contre le leader chaviste Nicolas Maduro, héritier de Hugo Chavez. la diplomatie défaillante en Haïti menée par le président Jovenel Moïse qui est actuellement soumis aux décision du puissant voisin, les Etats- Unis d'Amérique de qui il attend des fonds d´aide.
C´est dire que les forces en opposition au régime vénézuélien poursuivent chacun leur objectif avec des motivations propres.
-Dans l'intermède le secteur de la drogue mène son trafic et la corruption est difficile à endiguer chez les autorités vénézuéliennes comme ceux de la finance. Agissements qui passent au pieds les intérêts nationaux menant à la ruine du pays.
-Les soutiens au régime chaviste et de Nicolas Maduro sont par contre La Chine, la Russie, L'Iran et la Turquie, et Cuba . Ce sont également des pays menacés par les sanctions renforcés de la politique internationale de Donald Trump.
-Les principaux leaders internationaux, acteurs et protagonistes -passés et présents- concernés par la crise au Venezuela. Nommément Hugo Chavez-Nicolas Maduro-Lopez, et en face: Donald Trump- Mike Pompeo, Xi Jinping de la Chine, Vladimir Poutine de la Russie, et Miguel Mario Díaz-Canel Bermúdez le président Cubain etc…
-La politique active des Etats- Unis d´Amérique de Donald Trump qui vise l'étranglement économique du Venezuela par des de sanctions économiques coercitives, d'embargo sur la vente du pétrolier vénézuélien aux firmes américaines, aux mesures punitive contre toute transaction en faveur du Venezuela...La menace d'invasion, propagation d´infox ou fake-news comme celui lancé le 31 Avril par Mike Pompeo affirmant que Maduro était prêt à quitter le pays dans un avion à destination de Cuba.
Mike Pompeo Secrétaire d'Etat des Affaires Étrangères
des Etats-Unis d´Amérique
Face à face et accusations à l'encontre des partisans du régime chaviste dont principalement la Chine récemment accusée par Donald Trump, la Russie condamné pour son support stratégique et logistique à Maduro , l'Iran et la Turquie sans omettre Cuba sont également dans le collimateur de Donald Trump et pas seulement pour leur positionnement en faveur du chavisme mais de qui la ligne politique américaine réclame des concessions...
Epilogue et perspectives pour le Vénézuela. Questionnement.
Les Perspectives d'avenir florissant sont incertaines pour le Venezuela et son président Nicolas Maduro.
Les options proposées à partir des Etats-Unis exigent en priorité le départ sans condition de Nicolas Maduro du pouvoir. C'est à cette fin que travaille le gouvernement américain.
La conjoncture de crise au Venezuela subit une accélération d´une Guerre médiatique au Venezuela et dans l'international, des informations infos sont glissée dans le débat...
Quant aux négociations, seraient-elles encore possibles, comme le recommandent le Mexique, l'Uruguay, Trinidad, l'Allemagne, en vue d'arriver à une transition pacifique puis à des élections démocratiques au Venezuela?
La grave crise humanitaire, l'agonie du peuple vénézuélien finira-t-elle par justifier à court terme l'invasion du Venezuela par l'armée des Etats-Unis ou l´affrontement armée et violent entre vénézuéliens ?
Y aurait-il d'autres issues envisageables quand les manifestations appelées par Juan Guaidó n'aboutissent pas, malgré les dures sanctions américaines. le soutien de certaines puissances internationales complique le différent tandis que Maduro jouie encore de la loyauté de l'armée et bénéficie de l´action des Collectivos Chavistas sur le terrain ?
La presse rapporte qu´il faut tenir compte des énormes coûts à encourir par les Etats-Unis en cas d'intervention de sa part de même que les conséquences négatives pour la popularité du commandant en chef des armées américaines Donald Trump se préparant aux élections américaines.
Aucun doute, la relation des Etats-Unis avec la Chine et la Russie devra être pris en compte dans cette difficile équation des relations bilatérales.
En outre, les analystes constatent un objectif notable de la part du gouvernement américain qui viserait à faire monter le prix du brut -quand la production vénézuélienne serait au niveau minimum- ce qui favoriserait l'industrie américaine du schiste bitumeux...
Rappel: n'avons-nous pas en mémoire l'insupportable situation de la Syrie en ruine? Ce pays qui n'est pas sortie de l'impasse et dont la population dépérit aujourd'hui encore, malgré les bonnes intentions, malgré l'intérêt déclaré des puissants de l´international.
Les interventions armées des grandes puissances mondiales contre le régime de Bachar el Assad n'ont fait que ruiner ce beau pays. Puis l'international de même que Assad se sont accordés pour poursuivre une guerre sans fin avec les terroristes jihadistes de Daesh.
Quelle mauvaise gestion d'une crise jamais résolue, quelle catastrophe pour le peuple Syrien!
Nous ne pouvons qu'espérer que Le Venezuela ce pays, auquel les haïtiens sont attachés, ne devienne une Syrie de malheur.
M.M
Aucun commentaire:
Publier un commentaire