samedi 28 janvier 2017

UCREF, une nouvelle dimension dans la crise

Bien que la médiatisation en 2017 d’un dossier de l’UCREF remontant à l’année 2013 concernant une présomption de blanchiment d’argent sale nous paraisse suspecte, il reste et demeure important et nécessaire que le principal concerné, monsieur Jovenel Moise, actuel Président élu de la République, proclamé par le CEP de monsieur Berlanger, clarifie la situation afin d’éviter que cette controverse ne traîne tout au long d’un mandat encore critiqué, non accepté par trois de ses concurrents et n’entrave encore plus toutes les opportunités du pays qui pourraient découler des relations bilatérales et multilatérales obligées du gouvernement haïtien avec les diverses instances internationales. De plus, une telle situation non clarifiée, risquerait aussi de jeter un grave discrédit sur une administration qui aurait tout intérêt à évoluer dans la transparence et à écarter d’elle tout soupçon de corruption ou d’encouragement à l’impunité dans la société haïtienne.

Malgré les grandes faiblesses de nos institutions, nous faisons encore confiance à la justice haïtienne et souhaitons que les juges concernés comprennent l’urgence et l’importance d’un tel dossier. Ils feront diligence, sans précipitation ni bâclage, pour qu’il bénéficie de l’équité, de l’intelligence, du savoir-faire et de la compétence des magistrats afin d’éviter une nouvelle dimension dans la grave crise que traverse notre pays depuis déjà quelques temps. Il y va de la réputation et de l’intégrité d’un citoyen-entrepreneur haïtien devenu président élu de la République à qui nous devons tous les égards, qui deviendra sous peu l’un des principaux responsables de l’élaboration, de l’exécution et du suivi des grands dossiers nationaux et de la bonne marche de nos institutions. Il y va aussi de la crédibilité de plusieurs de nos institutions mises à rude épreuve en la circonstance. Tout mauvais ou traitement approximatif de ce dossier ne fera qu’aggraver les sérieux problèmes du pays et, de ce fait, ceux des haïtiens qui peinent déjà à survivre quotidiennement dans la misère avec des horizons tout à fait incertains et improbables.

Nous faisons face à une nouvelle situation politique de crise dans la crise dans un contexte socio-économique délétère qui n’augure rien de bon pour le pays. Nos irresponsabilités et nos acrobaties politiciennes nous ont conduits à cette nouvelle impasse. La raison d’Etat exige aujourd’hui une gestion intelligente, compétente, juste, citoyenne et patriotique de cette conjoncture avec ce qui nous reste encore de nos institutions et surtout de notre capacité de taire nos ambitions personnelles, de nous dépasser au profit de la paix et du bien-être de la population. Compte-tenu des informations déjà disponibles et de l’état de la situation, il s’agit aussi pour nous de trouver des compromis acceptables capables de sortir le pays de cette embarrassante, fragile et dangereuse situation dans laquelle nous l’avons emmené.

KONAKOM: Le parti politique moderne pour le renouveau d'Haiti
http://mopod.org.ht/

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