lundi 29 août 2016

Face au spectre « De-risking », le secteur privé attend des actions concrètes…


Des représentants des pouvoirs publics et du secteur privé des affaires, sans forcer sur les traits, ont évoqué les conséquences économiques et sociales désastreuses du « de-risking » et surtout l’urgence d’une action rapide et concertée pour éviter ce choc à Haïti, au cours d’une réunion tenue au centre de convention de la BRH, le vendredi 26 août 2016. Après la prise de conscience, il faut les actions. « Le banquier est satisfait de la tenue de cette réunion et attend les retombées, à commencer par la réunion promise pour mardi. A ce moment-là, on verra l’agenda et les progrès », a confié tout de go au journal Claude Pierre-Louis, le directeur général de la Sogebank. « Le pays ne peut risquer cette catastrophe », a-t-il insisté, soulignant que le « de-risking », outre l’impact sur les transferts d’argent, peut avoir des « impacts sociaux importants ». « Le gouverneur l’a dit, cela peut avoir des impacts sur l’emploi », a indiqué Claude Pierre-Louis, qui a salué la tenue de cette rencontre.

Pour une économie qui importe entre 65 et 70 % des ses produits de consommation de masse, il faut craindre plus qu’une pénurie, a évoqué Eddy Deeb, l’un des responsables du groupe Deka International, vendeur, entre autres, des produits Bongu. Si le pays est frappé par le « de-risking », il n’y aura pas seulement le « risque de pénurie » et « d’inflation ». « Il faudra craindre une révolte sociale, de grands troubles. C’est un problème sérieux qu’il faut prendre au sérieux », a appelé Eddy Deeb, satisfait que le Parlement et les autres pouvoirs de l’Etat comprennent la nécessité d’agir vite.

« Si tout marche bien, c’est un problème qui sera résolu d’ici deux semaines », a estimé Carl Braun, P.D.G. de la Unibank. « Je crois que la BRH et le secteur financier sont prêts à aller de l’avant pour en finir avec ce dossier », a-t-il dit avant de revenir sur les mesures à prendre. A pas de course, et avant la première semaine de septembre, il faut que le Parlement vote la loi d’application de l’UCREF, la loi modifiant la loi de 2013 sur le blanchiment des avoirs et le financement du terrorisme et qu’on abroge le décret créant le centre financier international de La Gonâve, a détaillé Carl Braun, qui dit être de « nature stratégiquement optimiste » et « tactiquement pessimiste ». « Par rapport à nos intérêts nationaux, il faut rester inquiets jusqu’à ce que le problème soit résolu », croit-t-il, estimant que le momentum doit être saisi pour faire prendre d’autres mesures de conformité afin de réduire le niveau de risque associé au pays. « Il faut garder ce momentum pour ne pas être en retard dans le futur », a conseillé Carl Braun.

BUH, satisfaite, apaisée ? « Nous sommes prudent. Pas d’optimisme béat. Il faut être réaliste. Il s’agit maintenant de respecter les engagements pris », a estimé le directeur général de la BUH, Mackensen Gomez.

Olivier Barreau, P.D.G. de Alternative Insurance Company (Aic) a souligné que les compagnies d’assurance étaient aussi concernées par le « de-risking ». Elles travaillent en étroite collaboration avec les banques. Des compagnies d’assurance font également des placements. La traçabilité et la transparence sont imposables à tout le monde, a expliqué Olivier Barreau, convaincu que le nécessaire sera fait pour écarter la coupe amère « de-risking » des lèvres de l’économie haïtienne. « Je crois que tout le monde a bien compris l’importance de la menace qui pèse sur nous en tant que nation et les coûts économiques et sociaux si nous n’arrivons pas à nous mettre à jour », a-t-il dit, satisfait de la tenue de cette rencontre.

Pour l’industriel André Apaid, cette rencontre est très importante parce qu’elle a mis sur le tapis l’impact économique probable du « de-risking ». Sur le secteur de la sous-traitance textile qui fournit plus de 40 000 emplois, représente presque un milliard de dollars d’exportation pour le pays, le spectre de cessation de correspondance bancaire fait très peur. Les donneurs d’ordre effectuent des transferts d’argent pour payer les ouvriers, a expliqué André Apaid. Pour des investisseurs du secteur privé, dont les Apaid, qui vont investir plus de 200 millions de dollars dans des zones franches, la situation est préoccupante. « Nous avons une boule dans la gorge quand nous entendons un risque pareil », a-t-il dit. « Il est important que les autorités s’entendent pour agir rapidement afin de protéger la croissance de ce secteur et de tous les secteurs de l’économie du pays », a appelé André Apaid, estimant que son secteur « très prometteur », à ce carrefour, est comme un levier, une locomotive pour l’économie.

Le ministre de la Justice, Me Camille Junior Edouard, a confié avoir pris acte de l’appel à abroger le décret sur le centre financier international de La Gonâve. « Au niveau de l’exécutif, nous sommes touchés par cette question et nous réagirons sous peu », a-t-il dit en marge de la rencontre au cours de laquelle le président du Sénat, Ronald Larêche, les députés Jerry Tardieu, et Price Cyprien ont fait état de la volonté du Parlement de faire ce qu’il faut et au plus vite face au spectre grimaçant du « de-risking ».

Source: Le nouvelliste

mercredi 24 août 2016

Suspension provisoire des nouveaux tarifs des produits pétroliers



Dans une note en date du 24 aout 2016, le Président de la République annonce, par le biais du ministre de l'Economie et Finances, la suspension  provisoire des nouveaux tarifs des produits pétroliers.




Nos dirigeants et hommes politiques ont-ils une conscience citoyenne?



MES POINTS SUR LES I DE MICHELE BENNETT DUVALIER.
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"Pour valoriser l'existence de l'homme, il faut nécessairement avoir une conscience historique, une conscience sociale, une conscience politique, une conscience économique, une conscience culturelle et une conscience humaine en un mot". Ahmed Sékou Toure, Président de la Guinée Conakry.

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Nos dirigeants et hommes politiques ont-ils une conscience citoyenne?
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Le Président Jean Claude Duvalier déclara le 24 Septembre 2007: "Ce n’est ni le dollar ni l’euro qui sauveront Haïti, si en nous-mêmes le vide moral et l’absence d’un humanisme persistent au point que la corruption est devenue le tueur numéro 1 de l’effort et de l’imaginaire national".


Depuis 30 ans, Haïti vit une longue période de déstabilisation politique, économique et sociale. Tout a commencé le 7 Février 1986 quand le Général Henri Namphy, poivrot de son état, invita le peuple, en bégayant, à une "bamboche démocratique". Des lors ce fut l'escalade de la violence par des groupuscules manipulés par le petit prêtre aux yeux exorbitants et assoiffé de sang. Ces messieurs du CNG, soit ils étaient incompétents ou trop accaparés a asseoir leur pouvoir, ont laissé s'installer l'anarchie, en laissant piller et détruire écoles, hôpitaux, bâtiments et biens publics, maisons et commerces. Ces généraux et messieurs du CNG ont fermé les yeux sur l'assassinat de centaines de miliciens (VSN) qui périrent par le "supplice du collier" prôné par un Aristide dérangé mentalement. Dès lors, cela a été l'escalade de la violence dans notre pays: assassinats politiques, enlèvements contre rançons, viols, crimes crapuleux, insécurité galopante. Plus de 3 crimes par jour sont commis en Haïti. Dés jeunes des cités et des bidonvilles sont armés jusqu'aux dents. Impensable il y a 30 ans. Nos vies n'ont plus de valeur. 

30 ans que nous nous contentons du médiocre. Comme on dit en créole: "nous laide, nou la". Où est passée notre dignité?


Haïti n'est plus au bord du gouffre. On y est déjà! Haïti est dans le coma. Avec la complicité de l'international, les entreprises d'Etat, jadis rentables sous le gouvernement de Jean Claude Duvalier ont été démantelées ou vendues. Haïti est devenu un état tributaire de l'aide étrangère. Oui! On est devenu des mendiants. On ne produit plus rien et on importe tout. Du café en passant par le riz, du poulet, le porc, la farine, le sucre, le ciment et bien d'autres produits de première nécessité. De 1986 a 2016 la plupart de nos dirigeants et hommes politiques, avec la complicité de certains membres du secteur privé, d'affairistes, et d'organisations internationales se sont évertués à vendre nos ressources au plus offrant pour grossir leur compte en banque. Tout ce qui était rentable pour l'Etat Haïtien a été privatisé. Aucun homme politique Haïtien n'a dénoncé la main mise des Clinton en Haïti, qui ont aidé a faire reculer le pays. Le couple Clinton s'est enrichi entre autres, avec la privatisation de Téléco, de la cimenterie, de nos ports, de la loterie, de nos ressources minières pour ne citer que ceux-là. Nos ressources naturelles comme les forets, le pétrole, l'or ou autre sont la chasse gardée des intérêts américains et du couple Clinton.

Nommé par Obama pour gérer les fonds donnés à Haïti après le tremblement de terre, aucun Président, Sénateur ou Député de la République n'a interpellé Bill Clinton sur l'utilisation de ces fonds. Ah oui! Pardonnez moi, j'oubliais, Ils ont construit le parc industriel de Caracol, un échec! Ils ont financé l'Oasis qui est en faillite et le Marriott qui n'a pas de touristes. Des fiascos!

Lors des élections en 2011, Hillary Clinton, proconsul en tarlatane a favorisé et imposé le chanteur en soutien de gorge rose, au 2eme tour des élections. Et le peuple et la bourgeoisie ont cru que ce vulgaire chanteur de carnaval allait sauver Haïti. Préval a accepté, la queue entre les jambes de sacrifier son poulain à l'époque, Jude Célestin, sinon ce serait l'exil pour lui. A-t-on le complexe du "blanc"?

La Minustah? Cette dernière composée de pieds nickelés internationaux, porteurs de choléra, violeurs et pédophiles, est plutôt présente pour protéger les intérêts étrangers en Haïti.

30 ans que notre pays est déstabilisé, meurtri dans sa chair. Aucun homme politique, aucun candidat, n'a pu ou n'a voulu redresser la barre et faire le constat des maux qui accablent notre pays depuis toutes ces nombreuses années. Ils n'ont tous eu qu'un seul mot a la bouche comme excuse: c'est de la faute des Duvalier! Après le départ de Jean Claude Duvalier, bonjour la démocratie. 1986 a 2016. Oh démocratie!! Combien de crimes sont commis en ton nom? Pas seulement des crimes de sang, mais aussi des crimes économiques. Le scandale de l'aide des fonds Petrocaribe n'arrête pas de faire la une des journaux. C'est devenu un vaudeville. Du gouvernement de Préval a celui de Martelly, tous les responsables se dédouanent et sortent des notes de presse. Responsables, mais pas coupables. Le plus drôle d'entre eux est mon petit "High Tech" en talonnettes! Mon chouchou! Mon petit connard préféré! Ce charlot est monsieur-ex de tout: ex-premier ministre, ex-ministre de la Planification, ex-ministre des Affaires Étrangères du gouvernement Martelly, pour finir ex-futur candidat a la présidence sans décharge. Et bientôt, je l'espère, ex-haïtien! On l'a échappé belle aux dernières élections truquées et avortées de 2015! Dans une note de presse, monsieur "High Tech" dit qu'il n'a rien géré du tout! Il est blanc comme neige! Oh seigneur! Il prend tous les haïtiens pour des idiots et je lui donnerai la communion sans confession. Avant Haïti, il a fait le tour de certains pays d'Afrique et a obtenu le titre de "Docteur Honoris Causa de la corruption en Afrique" (sources journaux africains et haïtiens).

"High Tech" s'est fait révoqué de son poste de premier ministre de Martelly sous la pression des USA pour corruption (source Miami Herald). Ensuite, le nom de son plus proche collaborateur est retrouvé dans les Panama Papers. Les soi-disant projets sociaux de son gouvernement, financés avec les fonds Petrocaribe, tels que: Kore moun andikape, kore fanm nan agrikilti, Kore etidyan, kore Peyizan, kantin escolè, restoran kominotè, ti manman chéri, bon solidarité... sont tous bidons. Martelly/High Tech et leurs bandes ont "Kore" tout un peuple, même les handicapés! Durant son gouvernement, et pour avoir la main mise sur tout, il a fait nommer des membres de sa famille et ses petits copains a tous les niveaux des postes de l'Administration et de la Diplomatie, et ce au détriment des fonctionnaires de carrière de l'administration publique. On a même vu des pisseuses nommées Ambassadrices auprès de pays tres importants pour Haïti. On aura tout vu! C'est sex in the city! Sous l'administration des charlots Martelly/Lamothe, plus de 600 millions de dollars de contrats sont donnés a des firmes étrangères sans appel d'offre. Trop fort! C'est normal que le petit "High Tech" aux petits appendices crie au scandale après les résultats du rapport de la Commission Anti-corruption, car ses 30% de commission sont pris a la source! Ce petit monsieur n'a jamais rien signé, ni décaissements ou autres. Et pour essayer de se refaire une virginité, mon petit "High Tech" crée une Fondation du nom de son père qui est une coquille vide. Pauvre papa! Un conseil que je donnerai volontiers a ce petit rigolo: restez loin de la politique, votre courte carrière en politicaillerie est finie, vous êtes démasqué et le peuple Haïti en se portera mieux et Haïti aussi et please! Remettez votre chemise rouge qui vous sied à merveille et retournez en Afrique pour faire des affaires. Haïti n'a pas besoin d'affairistes et d'un monsieur 30%. Haïti ce n'est pas un jeu de Monopoly! Et pendant qu'on y est, prenez votre ex-boss, ex-associé, Martelly et sa clique avec vous. Comme Préval l'avait dit au peuple a cause de la situation économique désastreuse du pays: "Nagé pou sorti". Adios "High Tech et Co.

J'aimerais que nos dirigeants et hommes politiques méditent et réfléchissent à ceci: La notion de responsabilité se perd dans notre pays, ou le peuple n'a plus de voix et il n'a droit qu'aux larmes.

Et pour rappeler la fameuse phrase de mon Président, je vous demande: Qu'avez vous fait de mon pays?

Michèle Bennett Duvalier
Paris, France
Le 23 août 2016




mardi 23 août 2016

UCREF mande Otorite Lajistis peyi Dayiti yo chèche konn kote Jovenel Moïse jwen lajan pou'l gen 14 kont la bank chaje ak lajan.

Jovenel Moïse

Yon Enstitisyon Leta nan peyi Dayiti mande Otorite Lajistis yo chache konn ki kote Jovenel Moise jwen lajan pou'l gen 14 comptes en banques chaje kòb ak pil machine tounèf li anrejistre nan OAVCT.


Rapò UCREF bay M. Jovenel Moise lafièv frison. Enstitisyon sa a mande Otorite yo, tankou Pakè tribinal Pòtoprens, al fouye zo nan kalalou pou konn ki kote Jovenel Moise pran lajan pou'l louvri 14 (comptes en banque) nan BPH, BNC, BUH, SCOTIABANK ak KOTELAM.


UCREF fè konnen, se atik 35 lwa 11 novanmm 2013 la, ki ba l dwa sa. Pandan plizyè lane lap swiv M. Jovenel Moise, li sezi wè ki teknik li itilize pou'l "blanchi" lajan sal. Nan 14 kont lajan an goud oubyen dola meriken yo. Gen 6 (comptes courants) 2 (comptes conjoints) ak madanm ni Marie Etienne Martine Joseph Moïse. 6 lòt yo se kont komèsyal. Li louvri 2 sou nom « COMPHENER S.A » kote'l bay Luc Ambert Saindoux ak Pierre Richard Joseph dwa siyati pou pran lajan maten midi swa san pwoblèm; gen 2 lòt li louvri sou nom « AGRITRANS S.A », 2 dènye yo pote nom « Jomar Auto Parts », sa a se madanm ni kap koupe rache ladann.

UCREF di, gen anpil depozit ki fèt nan (comptes en banques) sa yo ki bay tèt vire. "Par exemple, en un seul jour, une somme de 1 million 570 mille gourdes est déposée sur un compte commercial à la BPH ; du 16 janvier 2012 au 29 avril 2013, des dépôts journaliers effectués sur le compte conjoint à la BNC des époux Jovenel et Martine Moïse s’élèvent à 5 millions 552 mille 999 dollars américains et 50 centimes "... selon rapò la.

Mete sou sa, yon kolonn chèk ki ekri sou non yon biznis Jovenel Moise o benefis 2 moun : Isonès Etienne ak Winsky Knagg. UCREF di non mesye sa yo parèt pratikman nan tout tranzaksyon kap fèt yo.

Aloske, sou youn nan kanè ki nan BNC yo, tout depozit yo fèt CASH ak dola vèt meriken, san pèsonn pa rive konn ki kote lajan sa yo soti. L’UCREF signale en ce sens un dépôt cash de 202 mille 250 dollars américains effectué le 16 janvier 2012 sur le compte en question.

UCREF kontinye pou l di, nan dokiman ofisyèl OAVCT nan dat 7 mars 2013, [2 lane selman apre Martelly pran pouvwa a] Li jwen yon lis 45 machin byen chè ki anrejistre sou nom Jovenel Moise, 31 ladan yo tounèf. UCREF di tou, avan machin sa yo te achte, li jwen M. Jovenel Moise ki se prezidan antrepriz ki rele « Jomar Auto Parts », « Agritrans S.A » ak « COMPHENER S.A », te deja gengnen (16) machin. Pandan yap mennen envestigasyon an, li achte 29 lòt machin. 28 ladan yo tounèf.

UCREF di nan rapò l la, li paka jwen ankenn dokiman ki ta dwe prouve sous lajan sa yo. Nan sans sa a, li mande otorite yo konkou, espesyalman komisè gouvelman. Nan DGI, kote anketè yo t'al rapouswiv envestigasyon an, yo jwen « Jomar Auto Parts » ki pou M. Jovenel Moise pa peye patant denpi diab te kaporal. Nan menm dokiman yo, gen 2 patant yo bay AGRITANS S.A. youn pou Import/Export lòt la pou Industrie alimentaire aloske COMPHENER S.A ap prodwi epi vann leta elektrisite, selon sa yo di.

UCREF di li pat fasil pou mennen ankèt la. Gen anpil lèt li voye bay M. Jovenel Moise ki rete san repons. Anplis de sa, gen 3 lòt (comptes en banque) yo pa rive analize. Alòs, jwèt pou otorite lajistis yo. [Sources judiciaires/RK/22 août 2016]

Radio Kiskeya


L’UCREF soupçonne Jovenel Moïse d’implication dans des activités de blanchiment des avoirs


Jovenel Moïse
Certaines de ses transactions bancaires et des acquisitions de 2007 à 2013 ne correspondent apparemment pas à des opérations salariales et/ou commerciales

L’entrepreneur Jovenel Moïse a géré des fonds qui n’ont apparemment rien à voir avec ses entreprises, selon un rapport d’analyse partielle de ses comptes bancaires et de ses acquisitions du 5 mai 2007 au 31 mai 2013, transmis lundi pour les suites utiles aux autorités compétentes, dont le Parquet du Tribunal civil de Port-au-Prince, par l’Unité Centrale de Renseignements Financiers (UCREF), « conformément à l’article 35 de la Loi du 11 novembre 2013 relative au blanchiment et au financement du terrorisme . »

L’UCREF a scruté quatorze (14) comptes bancaires dont Jovenel Moïse est signataire à la BPH, à la BNC, à la BUH, à SCOTIABANK et à KOTELAM. L’inventaire desdits comptes montre que l’investigué a ouvert, en son nom personnel, six (6) comptes courants et deux (2) comptes conjoints avec son épouse Marie Etienne Martine Joseph Moïse. Les six (6) autres sont des comptes commerciaux. Deux (2) sont ouverts au nom de « COMPHENER S.A » avec l’autorisation de signature des Sieurs Jovenel Moïse, Luc Ambert Saindoux et Pierre Richard Joseph. Deux (2) autres sont détenus au nom de « AGRITRANS S.A » et cosignés par Moïse et Pierre Richard Joseph. Les deux (2) derniers, ouverts au nom de « Jomar Auto Parts », sont cosignés avec Marie Etienne Martine Joseph Moïse, l’épouse de Jovenel Moïse.

L’UCREF relève que certains montants de dépôts retracés sur ces comptes paraissent « évocateurs ». Par exemple, en un seul jour, soit le 21 janvier 2013, une somme de 1 million 570 mille gourdes est déposée sur un compte commercial à la BPH ; du 16 janvier 2012 au 29 avril 2013, des dépôts journaliers effectués sur le compte conjoint à la BNC des époux Jovenel et Martine Moïse s’élèvent à 5 millions 552 mille 999 dollars américains et 50 centimes.

Un nombre important de chèques est émis sur un compte ouvert au nom d’une entité commerciale, à l’ordre notamment de seulement deux (2) bénéficiaires dont les noms apparaissent pratiquement dans toutes les transactions, en l’occurrence les nommés Isonès Etienne et Winsky Knagg.

Les opérations de dépôt constatées sur un des comptes dollars domiciliés à la BNC sont en espèces, c’est-à-dire en cash. Elles portent sur plusieurs dépôts journaliers mobilisant des montants très importants dépassant le seuil exigé pour la « déclaration de provenance de fonds ». L’UCREF signale en ce sens un dépôt cash de 202 mille 250 dollars américains effectué le 16 janvier 2012 sur le compte en question.

En ce qui concerne les biens mobiliers de Jovenel Moïse, l’UCREF relate un document officiel de l’OAVCT en date du 7 mars 2013 établissant une liste de quarante-cinq (45) véhicules enregistrés à son nom, dont 31 neufs. L’agence de renseignements financiers affirme n’avoir pas été en mesure de vérifier le coût et la date d’acquisition de ces véhicules.

L’UCREF relève par ailleurs que le Sieur Jovenel Moïse, président des entreprises dénommées « Jomar Auto Parts », « Agritrans S.A » et « COMPHENER S.A » disposait au préalable, dans son patrimoine, de seize (16) véhicules : douze (12) usagés et quatre (4) neufs.

« Au cours de la période couverte par l’investigation, il a acquis vingt neuf (29) autres véhicules, dont vingt-huit (28) neufs et un (1) usagé. Parmi ces acquisitions, seize (16) matériels roulants dont quinze (15) neufs, ont été achetés en 2009. Et, parmi les véhicules neufs, onze (11) ont été enregistrés un seul et même jour, soit le 22 juillet 2009. »

De l’avis de l’UCREF, les chiffres relevés dans les comptes analysés et les acquisitions de matériels répertoriées ne sont pas soutenus par des opérations salariales et/ou commerciales. De ce fait, dans l’attente de documents complémentaires, l’organisme de renseignements financiers transmet aux autorités compétentes, pour les suites utiles, un rapport partiel d’analyse des activités financières de Jovenel Moïse et de ses entreprises.

Des documents soumis par la DGI avancent que « Jomar Auto Parts » appartenant à Jovenel Moïse n’avait pas payé sa patente depuis l’exercice 2006-2007, mais continue à déposer ses états financiers régulièrement. Selon les mêmes documents, au cours d’un même exercice fiscal, deux patentes différentes ont été délivrées à AGRITRANS S. A, l’une l’inscrivant dans le secteur d’activités Import/Export et l’autre la situant dans celui de l’industrie alimentaire, à l’exception des boissons. La COMPHENER S.A évolue dans le secteur d’activités « Production et Distribution d’électricité ».
L’UCREF souligne les difficultés rencontrées dans le cadre de son travail, des réponses à certaines de ses correspondances à des institutions financières demeurant encore sans suite. Trois comptes de Jovenel Moïse au niveau de certaines des banques de la place n’ont pas été analysés. [Sources judiciaires/RK/22 août 2016]

Radio Kiskeya

lundi 22 août 2016

Nòt pou laprès Komite Ekzekitif Oganizasyon Politik Fanmi Lavalas



Nòt pou laprès
21 out 2016

Òganizasyon Politik Fanmi Lavalas te toujou di li ede akouche pouvwa a, li pa opouvvwa. Fanmi Lavalas tande menm jan ak tout pèp la ogmantasyon pri gaz la ki vin ogmante mizè pèp la. Pandan manman ak papa pitit ap soufri anba grangou, lavichè ak ensekirite, pandan yo poko menm wè klè ak ouvèti lekol la, chalè gaz la ki monte a vin fè tèt yo pi cho.

Twòp se twòp, lè a rive pou pèp la rale yon souf. Twòp se twòp, lè a rive pou pèp la retounen opouvwa avèk Fanmi Lavalas. Lè sa a, ogmantasyon pri gaz pap vin ogmante soufrans pèp la, men la jwenn lapè nan tèt, lapè nan vant.

Yon sèl nou fèb,
Ansanm nou fò,
Ansanm, ansanm nou se Lavalas.

Komite Ekzekitif Oganizasyon Politik Fanmi Lavalas

Haitian Senate accuses former ministers of corruption





Port-au-Prince (AFP) - Haiti's Senate on Wednesday accused 15 former ministers and senior officials of corruption, nepotism and illegal procurement during their management of a public finance program.

The allegations concern Venezuela's Petrocaribe program, initiated by the late Venezuelan president Hugo Chavez to supply cheap oil to Haiti and other Caribbean and Central American countries. They have 25 years to pay their bills at an interest rate of 1 percent.

Haiti has spent 12 years in the program, under whose terms the impoverished Caribbean nation has received loans of more than 2 billion dollars for financing economic and social projects.

The Senate's ethics and anti-corruption committee investigated management of those funds because "there is a feeling among the population that the funds were poorly used at best and at worst, partly diverted to personally enrich certain executives with the responsibility to manage them," the committee said in a report.

Months of investigation led the committee to conclude that the management of Petrocaribe funds represents "a vast deception of the state," the report added.

The probe uncovered the illegal awarding of contracts, misuse of emergency laws and backdated contracts, the report said, which "confirmed suspicions of nepotism, malfeasance and corruption in the program's management."

The report's six pages of executive summary that were released provided no details about dates or amounts of money involved.

Two former prime ministers, Jean-Max Bellerive (November 2009 - May 2011) and Laurent Lamothe (May 2012 - December 2014) top the list of implicated officials.

The committee called on the judiciary to launch a further investigation into the actions of those ministers and private entrepreneurs suspected in the embezzlement of public funds.

Haiti has been plagued by decades of political and economic crisis. Transparency International ranked it 158th among 168 countries on its global corruption perception index in March.

AFP

dimanche 21 août 2016

Haiti - FLASH : Strong increase in pump fule prices

The Ministry of Economy and Finance, jointly with the Ministry of Trade and Industry, informs the general public, importers, distributors and consumers that from Sunday, August 21, 2016 the prices of petroleum products will increase over the entire national territory.

New Pump Prices :
Gasoline : 219 Gdes (formerly 189 Gdes + 30 Gdes)
Diesel fuel : 149 Gdes (formerly 149 Gdes + 30 Gdes)
Kerosene : 173 Gdes (formerly 148 Gdes + 25 Gdes)

Yves Romain Bastien, the Minister of Economy said that the government intends to adjust its prices with those of the Dominican Republic [who have not suffered increase this week] to end the purchase of fuel in Haiti by Dominican, when the price is most advantageous for them. But other factors will also be in causes
according to the Minister including: the depreciation of the gourde and the increase in oil prices on the international market.

But beyond these reasons that does not justify such an increase, the Minister of Economy acknowledges that these increases will allow to release funds to replace a shortfall in direct budget support of 100 million that international refuses pay a government that is not legitimately elected.

However, he is aware that these price increases at the pump, will contribute to the increased cost of living and severely affect the most vulnerable segments of society, also to help them, he plans next week, to provide assistance to more than 100,000 poorest families in the country, in the form of vouchers valued at 5,000 gourdes...

HL/ TB/ HaitiLibre

Haiti Senate report claims graft in use of Venezuela funds


The Haitian Senate has not met regularly for months. (Source: Google map)


Haiti Senate report claims graft in use of Venezuela funds

The Senate report will add to concerns about billions of dollars of aid promised to Haiti after the 2010 earthquake.



A Haitian Senate report has called for charges to be brought against two former prime ministers and several ministers for alleged embezzlement, abuse of authority and forgery stemming from the use of funds in a Venezuelan oil loan program.

The executive summary of the report, dated Wednesday, said heads of ministries granted multimillion-dollar projects to firms while bypassing the public bidding process and signed contracts that were not under their authority. The full report has not been released.

The Senate report will add to concerns about billions of dollars of aid promised to Haiti after the 2010 earthquake. Much of the money went to directly to aid organizations, with results on the ground mostly unimpressive. Aid flows have slowed as memories of the devastation fade.

Venezuela’s PetroCaribe program, by contrast, funnelled money directly to the Haitian government’s coffers. The program, which Haiti joined in 2006, allowed Caribbean nations to pay low prices for oil from Venezuela, part of which would be financed upfront, with the balance put in a fund to finance social and economic projects.

That money, too, has dried up, however, as Venezuela, which has the world’s largest proven reserves of oil, contends with domestic political problems and low oil prices.

The report caps a parliamentary investigation led by a
senator from the southern town of Jacmel into whether funds from Venezuela’s PetroCaribe program were misspent under previous governments led by presidents Rene Preval, under whom the program began, and Michel Martelly, who left office earlier this year.

The report calls for judicial investigations into Jean-Max Bellerive, prime minister under Preval; Laurent Lamothe, prime minister under Martelly; former ministers of finance, public works, planning, agriculture and health; the Office of the Monetization of Aid and Development Programs; and members of committee under the Ministry of Planning.

It also asks for certain companies granted funds under the program to return the money and called for investigations into overbilling and violations of contracts.

“The liberties taken by the successive administrations with the law, the manoeuvres or strategies used to skirt the law, the lightness with which some dossiers were treated, the overbilling and other derivatives, the lack of ethics demonstrated that the interrogations and the suspicions of public opinion were well-founded,” the summary reads.

Through his spokesman, former Prime Minister Laurent Lamothe said he was innocent.

A spokeswoman for the Venezuelan embassy declined to comment, saying this was an internal matter concerning the Haitian government.

A draft of the report has been distributed to senators for approval. If it is approved in a vote, it will be sent to an administrative court, the anti-corruption office and two financial authorities, Youri Latortue, the senator who led the investigation, said on radio station Magik 9 on Friday.

The Haitian Senate has not met regularly for months.

Haiti used about $2.1 billion in funds from the program for its investment budget between 2008 and March 2016, the executive summary said.

Haiti, along with Venezuela and Guinea-Bissau, were tied for 158th place in Transparency International’s Corruption Perceptions Index last year, out of a possible 167 slots.

Reuters






samedi 20 août 2016

Le GARR s’inquiète face à l’extension de la migration irrégulière d’Haïti

Des migrants haitiens de transit interceptés au Brésil

Des migrants de transit d’origine haïtienne se retrouvent bloquer depuis des mois dans plusieurs pays tels que le Chili, la Colombie, l’Equateur, le Nicaragua, le Panama, le Brésil, etc. Des organisations partenaires ont dressé un tableau sombre de la situation de ces migrant-e-s irréguliers installés dans des espaces improvisés, où beaucoup d’entre eux sont affamés et atteints de maladies. D’autres sont en proie à toutes formes de violences, d’extorsions, de viols, en raison de leur condition de vulnérabilité.

A destination des pays de l’Amérique du Nord notamment les Etats-Unis, bon nombre de ces migrants choisissent d’emprunter des voies clandestines et périlleuses, afin de fuir le chômage, la misère, l’insécurité, l’exclusion, et les autres maux qui rongent la société haïtienne.

Plusieurs rapports font état d’une intensification de ces déplacements de populations en provenance d’Haïti. Un rapport publié le 14 août 2016, par la Police civile du Chili montre l’urgente nécessité pour que les autorités haïtiennes agissent en vue de contrôler ce flux. Selon ce rapport, La migration d’Haïtiens au Chili a augmenté de huit fois plus entre 2013 et 2016, a rapporté le journal El Mercurio.En 2013, quelques 2.428 Haïtiens sont arrivés au Chili pour atteindre plus de 41.000 Haïtiens en 2016.

Cette réalité n’est pas différente de celle qui prévaut actuellement en Colombie, où le phénomène de la migration irrégulière a connu une forte augmentation surtout dans la zone frontalière de Turbo-Antioquia. Des migrant-e-s, en majorité des ressortissant-e-s haïtiens qui ont fui le Brésil cherchaient à atteindre les Etats Unis sont maintenant coincé-e-s dans cette localité colombienne limitrophe du Panama. Selon un rapport de la Commission sur les migrations forcées publié en juillet 2016, 107 migrants irréguliers ont été interceptés par le Gouvernement de Turbo en 2012, comparativement à 2942 en 2015 et 4204 en 2016.

D’un autre côté, les analyses montrent que les migrant-e-s haïtiens sont particulièrement vulnérables au trafic illicite de migrants et à la traite de personnes. Il existe dans le pays et ailleurs des réseaux organisés qui encouragent cette forme de migration, basée généralement sur de fausses perceptions et le manque d’éducation et d’informations.

Tout en misant sur l’urgente nécessité de lancer des campagnes de sensibilisation sur le danger de la migration irrégulière, le GARR croit qu’il est du devoir des autorités haïtiennes de pencher rapidement sur ce dossier.

Sachant qu’un processus de validation d’une politique migratoire a été lancé depuis 2015, le GARR encourage tous les acteurs concernés à faire de cette initiative une concrétisation. Car, la mise en œuvre effective d’une politique qui prend en compte les différentes facettes de la migration haïtienne est cruciale pour le pays.

vendredi 19 août 2016

Haiti! vle di Pa obeyi

Dr Jean Bertrand Aristide

Haiti! vle di Pa obeyi

Nou pap OBEYI


Sè m, Frè m,
Ou menm ki bò isit ou k ap viv lòt bò dlo,
M kontan salye w nan lespri Mèm Amou an.

Nan lonbraj Zansèt nou yo, pèmèt mwen
Bay nou chak yon gwo akolad fratènèl e
Anbrase tout ti moun yo ak Jenès Peyi a
Ki gen yon plas espesyal nan fon kè m.
Ak anpil respè, m bese byen ba pou mwen salye
Memwa tout viktim koudeta 30 Septanm 1991 la.

Kò yo tonbe men yap toujou rete vivan nan lespri n.

Swè ak san Ero nou yo pa dwe koule pou granmesi.
Pou leve memwa tout Ayisyen ki sakrifye lavi yo
Pou delivrans Ayiti, ann manyen rasin mo Ayiti a.

Hai vle di non, pa.
Tii vle di obeyi nan lang Swaili.
Haitii vle di pa obeyi.
Haïti ou Haitii vle di pa obeyi
Lontan, esklav yo te toujou ap di:
Pa obeyi kolon yo.

Jodia, nou di: pa obeyi moun ki pa respekte dwa moun.
Haitii! Pa obeyi esklav mantal ki nan koudeta elektoral.
Pa obeyi esklav mantal ki refize respekte vòt Pèp la.
Tout moun se moun.
Vòt tout moun dwe konte. Pwen.

Sè m, Frè m, Pandan 3 zan silans sa yo, m toujou koute vwa n.
Lè tribilasyon lavi a ba nou lafyèv, kò mwen cho.
Lè nou swaf tande pozisyon m aklè, m santi sa tou.
Menm si depi 19 Me 2015 Minouche deja fè n wè
Ki kandida m pra l chwazi pou pòs Prezidan Peyi a,
Menm si nou foule beton an avè l, bradsou bradsa
Pou egzije anilasyon koudeta elektoral 9 Out la,
M santi nou ta renmen m di nou sa ak vwa pa m.
Mèsi pou konfyans sa a; se pou sa menm m priye,
Mwen reflechi anpil anvan m pran desizyon sa a.

Desizyon sa a pa ka tranpe nan sòs nayivte paske
Menm ti sèvèl wòwòt ki poko janm plonje nan
Dekolonizasyon mantal, deja konsate ke anverite,
Responsab yo chwazi fè seleksyon e non eleksyon.
Ak espwa verite sa a pap fwase ou ofanse responsab yo
Ki se frè ak sè nou tou, men ki sa mwen obsève toujou:
Radyografi koudeta elektoral 9 Out 2015 la pote tras
Yon maladi ki rele: Négligence spatiale unilatérale.
Sa vle di, kategori malad sa yo wè yon sèl bòrealite a.

Egzanp: Lè malad sa yo ap abiye, yo ka mete rad la
Yon bò kò yo e yo pa wè si lòt bò a rete san abiye.
Lè y ap manje nan yon asyèt, yo manje mwatye e
Yo pa wè si yo kite lòt mwatye manje a nan asyèt la.
Maladi sa a parèt biza men se konsa li manifeste paske
Pwoblèm nan chita nan yon zòn sèvo a ki rele lob parietal.
Responsab koudeta elektoral 9 Out 2015 la konpote yo
Menm jan ak malad sa yo ki wè yon sèl bò realite a.
Yon bò yo wè bilten vòt gwo zam fann fwa vle enpoze,
Men yo pa wè ke lòt bò a, se majorite
Pèp Ayisyen an K ap egzije respè dwa li genyen pou l vote nan eleksyon lib.

Tout moun se moun. Donk, vòt tout moun dwe konte.
Pwen. Radyografi koudeta elektoral 9 Out 2015 la montre
Yon 2e tras: li montre tras malad ki anozognozik.
Sa vle di: Malad ki refize aksepte ke yo malad.
Nan ka konsa, solisyon an se dabò mobilizasyon.
Mobilizasyon nou tout ki pa vle Peyi a tonbe
Nan toubiyon goudougoudou politik san parèy.

Ou menm ki depi 11 zan ap monte lesyèl pado,
Nou ki viktim ensekirite, abi, grangou,chomaj
,Jis nap file zegwi san tèt nan blakawout lamizè,
Nou menm kap soufri ak tout Ayisyen ki viktim
Rapatriman sitwayen ki soti Sen Domeng yo,
Ann met ansanm pou evite mal la vin pi mal.

Nou menm pwofesyonèl nan tout branch tankou :Avoka, enjenyè, agwonòm, enfimyè, doktè, Komèsan, peyizan, notab, pwofesè lekòl
K ap mare lafimen dezespwa depi 11 lane,
Ann met ansanm pou evite mal la vin pi mal.

Nou menm Jèn ki toupatou, nan pwovens kòm lavil,
Nan inivèsite kòm nan tout baz ak tout katye popilè yo
Ann mobilize pou fè chodyè a sispann bouyi yon sèl bò.
Nou pi plis. Nou se majorite a. Fòk sa bon pou nou tout.
Jan mwen te di nou jou ki te 9 Me 2013 la, Sonje!
Yon sèl machwa pa moulen vyann. Nou youn bezwen lòt.
Respè pou nou tout: Moun save kòm analfabèt. Analfabèt pa bèt.
Rich kou malere, se antann pou n antann nou.

Aprè 11 lane, fòk nou rekoud drapo inite a.
Men nan men ak tout Ayisyen k ap viv lòt bò dlo
E ki swaf tounen lakay, ann kreye kondisyon pou Patisipasyon tout moun debyen, tout moun serye, Tout moun ki pa nan politik men ki konprann ke:
Si n pa sove Diyite n, Diyite n ap sove kite n.

Sè m, Frè m, Peyi nou an malad grav e pou pi ta pa pi tris,
Fò n mobilize kont koudeta a jis nou rantre Demokratikman nan Palè Nasyonal avèk Dr Maryse Narcisse kòm Prezidan Peyi a.

Vote Dr Maryse ak tout kandida Fanmi Lavalas, Bò Tab la, nimewo 54, se leve yon kokenn defi Paske konplo a mare ak lajan ki pa rete ak lajan.

Sepandan ! Wi, sepandan !
Bouch an bouch, youn di lòt:
Konplo ki mare ak fòs lajan
Ka demare ak fòs diyite nou.

Bouch an bouch, youn di lòt:
Se pa lajan, se diyite.
Si n pa sove diyite n,
Diyite n ap sove kite n.

Mèsi.

Dr Jean-Bertrand Aristide
30 Septanm 2015, Taba


Enquête sénatoriale, un bon pas dans la bonne direction...

Deux profiteurs Tèt Kale s'inclinent devant la dépouille mortelle d'Hugo Chavez

Nous saluons le rapport de la Commission éthique et anti-corruption du Sénat de la République dont les conclusions se retrouvent dans le résumé exécutif daté du 17 août 2016.  L’enquête de la Commission sénatoriale fait le point et jette un peu de lumière sur l’utilisation des fonds petro-caribe par les membres des pouvoirs exécutifs qui se sont succédés depuis l’arrivée de ces fonds au pays en l’an 2007. Ce rapport ouvre la porte à d’autres pistes d’investigations et fait des recommandations pertinentes aux autres responsables de l’Etat pour un suivi légal, pour la mise en accusation de plusieurs fonctionnaires présumés corrompus de l’Etat et la récupération de l’argent volé. Dans le cas de ces fonds petro-caribe, il convient de rappeler qu’il s’agit de prêts à taux préférentiel à l’Etat haïtien qui devra rembourser ces fonds dans leur intégralité. C’est donc une lourde hypothèque qui pèsera sur les générations actuelles et futures. La mauvaise gestion de ces fonds constitue une grave spoliation du peuple haïtien qui fait déjà face à toutes sortes de privations, de carences et de pénuries empêchant ainsi tout démarrage du pays pouvant recréer l’espoir de la population en des lendemains meilleurs et un mieux-être indispensable  à son épanouissement. Le Sénat de la République, malgré un certain degré de dysfonctionnement, dans ses prérogatives de contrôle de l’Exécutif, semble vouloir mettre un frein à cette déliquescence, au pillage systématique de l’Etat, aux forfaitures  et entamer ainsi un véritable combat contre la corruption et l’impunité, deux maux qui gangrènent notre société.

Il est en effet inconcevable que des gestionnaires de l’Etat poussent leur indélicatesse jusqu’à s’enrichir de manière illicite sur la misère du peuple haïtien et étalent, sans aucune gêne, leurs insolentes richesses acquises l’espace de quelques mois, voire même de quelques jours aux affaires. On les retrouve dans toutes les activités financières de la place, dans le commerce, en particulier dans l’immobilier.  Ils s’accoquinent à d’autres corrompus du secteur privé des affaires et à d’autres flibustiers charognards  pour dépecer l’Etat haïtien que l’on pourrait comparer à un cadavre en putréfaction vu sa très faible capacité d’intervention et d’investissement dans des domaines porteurs qui pourraient aider le peuple haïtien à faire face à de nombreux défis, voire même l’aider à alléger ses souffrances devenues chroniques.

Nous souhaiterions qu’un travail similaire se fasse dans l’utilisation des fonds de la reconstruction post-séisme (CIRH), dans celle de l’argent perçu illégalement sur les haïtiens vivant à l’étranger, sur les fonds de l’ONA, sur la dilapidation des fonds de l’Etat d’une manière générale. Afin de protéger les honnêtes citoyens et les entrepreneurs intègres créateurs de richesses, nous devons investiguer tous ceux qui présentent des signes extérieurs de richesses non justifiables. Nous demandons à ce qui reste encore du pouvoir exécutif et du judiciaire de prendre leur responsabilité afin d’assurer un suivi célère à ce rapport de la Commission éthique et anti-corruption du Sénat de la République. Les nouveaux responsables de la vraie transition à venir devront prendre la relève dans le cadre de la continuité de l’Etat, sinon la société haïtienne aura beaucoup de mal à sortir du sous-développement et à se moderniser sans l’application de sanctions légales, morales et sociales.


KONAKOM: Le parti politique moderne pour le renouveau d'Haiti  http://mopod.org.ht/


mercredi 10 août 2016

« Définition du moïku »

Me. Serge H. Moïse

« Définition du moïku »

On a tous entendu parler du « haïku » qui est un poème très concis de trois vers libres dont le premier et le troisième comptent cinq pieds, le deuxième, sept pieds. Le haïku a été conçu au 19ème siècle par un poète japonais. Il est pratiqué avec succès aux États-Unis, en France, au Canada, en Haïti et ailleurs.

Le « gogyohka », d'un poète japonais également, s'inscrit dans la gamme de la poésie brève et se compose de cinq vers libres.

Le « moïku » pour sa part, un aphorisme, une maxime ou un apophtègme sous forme de quatrain, se veut l’heureux mariage des sciences humaines et de la poésie. Il s’agit d’un poème, concis lui aussi, se composant de quatre vers libres et dont les rimes sont identiques.

L'objectif du « moïku » est de porter le lecteur à penser et à réfléchir, à méditer afin de tirer ses propres conclusions.

Heureuse trouvaille de l’auteur et qui a fait des adeptes auprès de plusieurs amies-lectrices et lecteurs un peu partout sur la toile et qui a déjà fait l’objet de deux publications : Moïku et Moïku Tome II.

Quatre éléments concourent à la composition d'un joli moïku :

Le fond: c'est à dire le sujet abordé
La forme: la phraséologie claire et simple, chaque vocable est d'une importance capitale. Le simple est beau nous enseignent les sages.
Les quatre rimes qui sont identiques

La configuration du texte qui peut prendre la forme d'un carré, d'un rectangle ou encore d'un triangle debout ou inversé.

Profondeur, harmonie, musicalité et concision caractérisent également un joli moïku qui peut se définir comme étant, à tous égards, une parole mémorable sous forme d'une capsule poético-philosophique.

Ce quatrain aux rimes identiques
Qui se veut une envolée poétique
Parle de l'amour et de la politique
Et d'autres thèmes philosophiques

Alors si la tendance se maintient, Haïti aura contribué à enrichir la poésie par cette modeste innovation.

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Serge H. Moïse av.

dimanche 7 août 2016

QUAND LA JUSTICE CRÉE L'INSÉCURITÉ


On entend le plus souvent que la prison est l'école du crime, ou que la pauvreté est la cause de la criminalité. Qu'on ne s'y méprenne pas! Le problème est ailleurs. L'insécurité n'est plus l'affaire de la police nationale dont la lutte contre le banditisme est en grande partie réduite à peu de choses par notre justice clocharde et mercantile. La vraie cause de l'insécurité en Haïti vient principalement de la justice qui n'assume plus sa mission. La police, avec ses qualités et ses péchés, fait ce qu'elle peut pour effectuer sa tâche de protection des citoyens. Cependant, entre le riche et le pauvre, entre le fort et le faible, entre l'honneur et l'argent...des juges corrompus choisissent de sacrifier le paix publique.

Dans une démocratie, la confiance dans les magistrats est un enjeu essentiel, une condition de l'efficacité et de la crédibilité du système juridictionnel. Or, l'institution judiciaire est toujours au cœur des polémiques: outre les dysfonctionnements et les limitations, il y a un déficit de confiance envers la justice. Ce qui est de nature à détériorer davantage son image et à compromettre sa réputation d'impartialité et d'indépendance. La corruption altère non seulement l'institution en elle-même qui est l'objet d'une publicité déplacée mais attaque également la personnalité de son auteur, lui faisant perdre de vue l'essentiel de la bonne conduite du magistrat.

Presque tous les jours, la magistrature haïtienne est confrontée à la révélation de faits ou de comportements, commis par une infirme minorité de certains de ses représentants, qui nous sont apparus susceptibles de constituer de graves manquements aux devoirs de leurs charges. Un magistrat qui prend exagérément la défense de bandit, en échange de pots-de-vin, et diabolise la police au point de n'y voir que des tortionnaires n'est autre qu'un blanchisseur de banditisme. Un magistrat qui prend de l'argent pour libérer des kidnappeurs et mis hors de cause des trafiquants de drogue devrait être écarté de la magistrature pour éviter que le discrédit ne jaillisse sur l'ensemble du corps composé d'hommes et de femmes de qualité dont nous savons l'honnêteté et le dévouement absolus.

Appelons un chat un chat: Le fonctionnement actuel de notre système judiciaire met en danger la sécurité des citoyens car définitivement, le bandit et le juge corrompu exercent la même profession. Et toute politique de lutte contre la délinquance sera vouée à l'échec avec ces éléments en toge qui favorisent l'impunité et se désintéressent des victimes. Certains magistrats ont leurs mains sales jusqu'aux coudes...pour les avoir plongées dans la merde et dans le sang. Une fois de plus, nous alertons les membres du conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) sur l'état réel de la magistrature et l'urgence de réagir à l'immense danger qui se précise. 

Dans un environnement semé de tentations de toutes sortes, le magistrat devrait être très attentif dans sa relation avec les justiciables. Cela demande un effort constant et une foi consentie. Mais, quand la justice manque à ses devoirs et outrepasse ses droits, quand un bon nombre de kidnappeurs appréhendés entre 2010 et 2016 sont dans la nature, quand des ministres de la justice interviennent et que des manitous de la cour de cassation s'en mêlent, quand au niveau des tribunaux, on prend plus soin des coupables que des victimes, quand il est décidé que celui qui dit la vérité doit être exécuté, et quand des juges pourris se joignent à la mafia, mettant en péril la vie et la tranquillité d'esprit des plus justes...il y a lieu de dire que, dans une certaine mesure, la justice est effectivement la principale responsable de l'insécurité. 


Heidi FORTUNÉ

Magistrat, Inspecteur Judiciaire

Cap-Haïtien, Haïti, ce 07 août 2016

http://heidifortune.blogspot.com 

mercredi 3 août 2016

Contribution de la HADOM, le RDNP précise



Mirlande Manigat, secrétaire générale du RDNP

Mirlande Manigat avoue, dans une correspondence datée du 1er aout 2016, au président du Sénat, Ronald Lareche avoir reçu de la HADOM une donation dans le cadre de la campagne életorale de 2010-2011.

La secrétaire générale du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) explique que le parti a utilisé ce don pour financer les banderoles, les afiiches publicitaires, les spots, les tournées en provinces, etc. L'ex-candidate du RDNP précise qu'il n'y a aucun lien avec la gestion du fonds de Petro Caribe.

Rappelons qu'en avril 2012, la journaliste dominicaine Nuria Piera avait fait état d'un don de la compagnie dominicaine d'environ 800.000 dollars fait à l’ancien président Michel Martelly et 300.000 dollars à Mirlande Manigat pendant la campagne électorale.