Me. Serge H. Moïse
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« Définition du moïku »
On a tous entendu parler du « haïku » qui est un poème très concis de trois vers libres dont le premier et le troisième comptent cinq pieds, le deuxième, sept pieds. Le haïku a été conçu au 19ème siècle par un poète japonais. Il est pratiqué avec succès aux États-Unis, en France, au Canada, en Haïti et ailleurs.
Le « gogyohka », d'un poète japonais également, s'inscrit dans la gamme de la poésie brève et se compose de cinq vers libres.
Le « moïku » pour sa part, un aphorisme, une maxime ou un apophtègme sous forme de quatrain, se veut l’heureux mariage des sciences humaines et de la poésie. Il s’agit d’un poème, concis lui aussi, se composant de quatre vers libres et dont les rimes sont identiques.
L'objectif du « moïku » est de porter le lecteur à penser et à réfléchir, à méditer afin de tirer ses propres conclusions.
Heureuse trouvaille de l’auteur et qui a fait des adeptes auprès de plusieurs amies-lectrices et lecteurs un peu partout sur la toile et qui a déjà fait l’objet de deux publications : Moïku et Moïku Tome II.
Quatre éléments concourent à la composition d'un joli moïku :
Le fond: c'est à dire le sujet abordé
La forme: la phraséologie claire et simple, chaque vocable est d'une importance capitale. Le simple est beau nous enseignent les sages.
Les quatre rimes qui sont identiques
La configuration du texte qui peut prendre la forme d'un carré, d'un rectangle ou encore d'un triangle debout ou inversé.
Profondeur, harmonie, musicalité et concision caractérisent également un joli moïku qui peut se définir comme étant, à tous égards, une parole mémorable sous forme d'une capsule poético-philosophique.
Ce quatrain aux rimes identiques
Qui se veut une envolée poétique
Parle de l'amour et de la politique
Et d'autres thèmes philosophiques
Alors si la tendance se maintient, Haïti aura contribué à enrichir la poésie par cette modeste innovation.
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Serge H. Moïse av.
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