mercredi 21 mars 2018

Le chef de l’USGPN est-il arrêté par la DEA ?

Dimitri Hérard Selva, le commandant de la USGPN.
LES TRAFIQUANTS DE DROGUE EN HAÏTI INQUIETS

Le chef de l’USGPN est-il arrêté par la DEA ?

Il serait lié au « bateau sucré » d’Acra...

Depuis hier (mardi 19 mars), une guerre de rumeurs faisait rage autour de la soi-disant arrestation du chef de l’Unité de sécurité générale du palais national (USGPN) par des agents de la Federal Drug Enforcement Administration (FDA), et qui l’ont immédiatement transféré à Miami. À l’instar de Guy Philippe. Démenti non officiel soit disant attribué à la PNH déclarant qu’il était à l’Académie de Police, à Frères, aujourd’hui même; ou déni mis au compte du journaliste Gary Pierre-Paul déclarant avoir parlé avec un haut gradé du Palais national qui lui a fait entendre parler l’intéressé, sans qu’il ait eu l’occasion de lui parler lui-même. Mais la rumeur faisant état de son arrestation n’en finit pas. Jusque très tard, mardi soir, aucune concession,d’un côté comme de l’autre. Il reste maintenant à entendre la voix de Dimitri Hérard Selva pour faire taire ces bruits, de toute évidence, pour le moins nuisibles, et qui ont la tète dure.

En attendant que M. Selva intervienne lui-même à l’émission de Pierre-Paul, qui semblait se porter garant de sa présence en Haïti (au Palais national, ou suivant ses cours spéciaux à l’Académie militaire); ou encore que le Palais national oppose un démenti formel à ces rumeurs nocives, il est opportun de presenter les origines de la nouvelle et comment elle s’est développée au fil des dernières trente-six heures.

Mis aux arrêts à l’ambassade américaine.

En effet, tout d’abord, une communication lancée sur le réseau WhatsApp fait état de l’arrestation, lundi après-midi, à l’ambassade des États-Unis, à Port-au-Prince, de Dimitri Hérard Selva, commandant de l’USGPN par des agents de la DEA. Il s’était, affirmait la communication, présenté au bureau du Consulat américain logé dans l’immeuble de l’ambassade, aux fins de renouveler son visa. Mais avant même que soient remplies les formalités requises, il devait comprendre qu’il n’avait pas besoin de visa pour entrer aux États-Unis, car il existait un mandat d’amener contre lui émis par un juge fédéral à Miami.

Aussitôt, informait encore le message de WhatsApp, il se serait vu passer les menottes par des agents fédéraux, avant d’être transporté à l’aéroport international Toussaint Louverture, en uniforme de haut gradé de la PNH, pour être finalement embarqué à bord du dernier vol de la American Airlines à destination de Miami, qui laissa la capitale haïtienne, « à 18 h 47 » ou 6 h 47.

Le message transmis par WhatsApp a précisé que le commandant Selva a été « reçu par le consul David D. Parker ». Il semble que ce dernier, encore selon le message, ait alerté le personnel de la DEA de la présence au Consulat de ce haut gradé de la PNH, qui était recherché par la justice fédérale.

Bien que l’auteur du message n’ait pas daigné s’identifier, il n’a pas pour autant raté l’occasion de ventiler son indignation, protestant que la dignité du pays était encore une fois bafouée. Il semblait qu’il ou elle faisait allusion à ce que des Haïtiens appellent l’«enlèvement » de Guy Philippe, par de policiers de la BLTS accompagnés d’agents de la DEA. Ces derniers prirent les dispositions nécessaires pour transférer le prisonnier à Miami, à bord d’un vol spécial.

Impliqué dans l’affaire du « bateau sucré »

Selon des sources proches des agents de la DEA, en Haïti, Dimitri Hérardd Selva était déjà sous le radar de cette organisation depuis plusieurs années, car ces mêmes sources ont indiqué qu’il était l’objet d’une enquête menée sur place par des agents haïtiens.

Dans son édition du 19 avril 2017, Haïti-Observateur avait dénoncé le choix de Selva comme commandant de la USGPN, car n’ayant pas d’expérience pour occuper un tel poste, mais que Jovenel avait jeté son dévolu sur lui parce qu’il avait pleine confiance en lui. Dimitri Hérard Selva, qui était alors âgé de 32 ans, revenait depuis à peine quelques mois d’Équateur où il était à l’Académie militaire. Jovenel Moïse voulait faire de lui le directeur général de la PNH parce qu’il mijotait un plan pour se défaire de Michel Ange Gédéon. Mais le plan du président haïtien a achoppé s’étant heurté à la résistance de la communauté internationale qui jugeait inopportune la décision de remplacer Gédéon. Mais aussi M. Moïse s’est retrouvé face aux Américains s’opposant au choix de M. Selva qui était alors accusé de trafiquer de la drogue.

Il semble que, suite à ce contretemps, Dimitri Hérard Selva a été encouragé à se spécialiser à l’Académie de Police afin qu’il devienne commissaire. D’ailleurs, ceux qui répudient la nouvelle de son arrestation ont déclaré qu’il était en classe aujourd’hui-même, une manière de dire qu’il n’a pas été arrêté puis transféré à Miami, comme veulent le faire entendre ses « détracteurs ».

Les apologistes de Selva s’en prennent à ceux qu’il qualifie de « jaloux », et qui répandent ces rumeurs contre lui parce que ne tolérant pas qu’à 33 ans il puisse accéder à des postes que convoitent certains frères d’armes se trouvant au Palais même, et qui colportent ces rumeurs pour l’empêcher de bénéficier des promotions pour lesquelles l’entraînement qu’il suit va pouvoir le qualifier, comme commissaire, par exemple.

On ne peut vraiment pas savoir ce qu’il y a derrière cette machination, si machination il y a effectivement. Mais certains éléments trouvés dans ce dossier présente une coïncidence étrange avec ce qui est répété dans le message. Tout cela semble indiquer que les agents fédéraux qui auraient été déployés dans le pays, afin de procéder à l’arrestation de gens impliqués dans des activités illicites, seraient à pied d’œuvre. Il est aussi opportun de rappeler que, dans la mesure où l’intéressé a participé à l’importation de la drogue débarqué en Haïti par le bateau panaméen le Manzanares, les associés de Selva doivent mettre leur barbe à la trempe.

D’autre part, il ne faut pas exclure la coopération accordée aux enquêteurs fédéraux par Guy Philippe, qui aurait porté sur la dénonciation de nombre de gens qui, en Haïti, sont en plein dans le commerce de stupéfiants comme étant à l’origine des récentes activités des agents fédéraux.

Au bout du compte, il faut poser la question : parmi tous les commandants se trouvant au sein de la PNH pourquoi ces dénonciateurs imaginaires ont-ils opté pour prendre pour cible Dimitri Hérard Selva ?

H.O.

Les relations et le courage

Opinion- Société

Regard de la Fenêtre
Les relations et le courage

-Survol sur le courage “d'être femme”; un exemple: Rihanna.
- Questionnement sur la société haïtienne: N'est-elle pas une société machiste enfantée de la matrice matriarcale?
-Un témoignage sur la violence domestique.
-la femme poto-mitan.
- Survol sur le courage en rapport avec le “féminisme nouvelle génération”

Par Michelle Mevs

TEXTE PUBLIÉ SUR HAITI OBSERVATEUR LE 21 MARS 2018

Haïti- “Cherchez la femme” dit-on souvent comme s´il fallait la trouver puisqu'elle agit tapie dans l´ombre; mais, n'est-ce pas avant tout découvrir la place qu´occupe l´homme -à visage découvert? Tout ceci pour que j'en arrive à déceler ici quelques éléments sur la relation complexe homme-femme, laquelle impact profondément l'espace familiale et la sphère nationale.

Commençons par cette énervement de Rihanna contre Snapchat illustré par Reuters. Il s´agit d´un buzz qui a eu lieu sur le web à la mi-Mars. Il m'interpelle à plus d'un titre mais essentiellement pour le courage dont Rihanna fait montre. C'est un fait divers qui a toute son importance. Quand Rihanna s'adresse à la direction de la plateforme Snapchat lui disant combien elle trouvait honteux pour Snapchat de banaliser la violence conjugale, de médiatiser négativement son histoire personnelle!”

Lisons donc le Poste au´a fait Rihanna sur instagram le 15 Mars à l´adresse de SNAPCHAT:

“Snapchat, tu n'es pas sans savoir que tu n'es pas mon appli favorite mais j'essaie de comprendre qu'elle était l'idée derrière tout ce ramdam. J'aimerais appeler ça de l'ignorance, mais je sais que vous n'êtes pas idiot à ce point. Vous dépensez de l'argent dans un truc qui fait honte aux victimes de violences domestiques en vous en moquant. Ne prenez pas ça pour un ressenti personnel, je n'ai pas grand chose à en dire, mais pour toutes les femmes, les enfants et les hommes qui ont été victimes de violences domestiques dans le passé et pour ceux qui n'ont toujours pas trouvé la force d'en parler. Vous les laissez tomber! Honte à vous. Supprimez cette application.”

Oh! la “belle” réponse que celle de la “puissante” Rihanna à Snapchat! La star appelle ses fans à effacer Snapchat à cause de la publicité entreprise par cette plateforme qui ne prend pas en compte la violence faite à la femme. Il est claire que Snapchat comptait exploiter cette narrative sans aucun égards. En effet La plateforme numérique Snapchat -dans un élan publicitaire intéressé- décidait d'exploiter cet incident de violence domestique datant de l'année 2009 - et bien connu des 'internautes. Il s´agit de l´attaque aux mains de Chris Brown. Celui-ci perdait les pédales et amochait sévèrement sa petite amie d'alors, qui n'était nulle autre que la star du pop Rihanna. L'image du visage meurtri et sanglant de la star fit alors de nombreuses couvertures médiatiques submergeant le web. 

Mais voilà que le 11 Mars, c'est un montage médiatique qui fit surface sur Snapchat et qui appelait à la participation du public à un jeu étalant la photo des protagonistes, gommant l'importance du sujet, titrant et incitant à la provocation ou à la violence: “Que feriez - vous? Que préférez-vous? Flanquer une gifle à Rihanna ou foutre un coup de poing à Chris Brown?” Rihanna affectée par cette publication réagit sur instagram; Puis sur twitter, elle appela ses fans à boycotter la plateforme Snapchat. De fait, s'ensuivit une chute vertigineuse de plus de 4.34 % des valeurs de la firme, conséquence directe d'une avalanche de réactions contre cette dernière. Il s'ensuivit l'élimination précipitée de la publication et les excuses de la firme Snapchat. C'était sans compter sur le “pouvoir médiatique” et disons-le, sur la puissance de Rihanna dans ce monde. La décision personnelle de l'artiste de “défendre ses droits de victime, ceux des autres victimes et de s'assumer en femme indépendante, sont remarquables”!

Commentaires sur Rihanna au pays?

Mais, poursuivons ici notre réflexion sur les commentaires que je peux -déjà entendre- de la part de certaines femmes de notre société locale -coincées dans une féminité de séduction et de soumission à la fois- et en même temps, les commentaires de cette gente masculine et virile, qui se veut conformisme et embourgeoisée. Eh, oui! j'ose le dire -quelque peu misogyne- sans peut-être le savoir.

Ils s´écriront: “...Mais arrêter! arrêter tout de suite vos élucubration car Rihanna est loin d'être un model…” 

Jugement moral ou jugement éthique? Je m'en moque, puisque je sais ce que je sais: une victime est une victime et il n'a jamais existé de demi-victime. On ne peut jamais être un peu mort! On l'est ou on ne l'est pas, n'est-ce pas? Aussi ne vaudrait-il pas mieux attribuer l'opinion posée sur Rihanna aux préférences individuels des critiques? Certes, on peut ne pas aimer la musique pop à la Rihanna ou même le personnage de la jeune caribéenne devenue l´ icône et -provocatrice en puissance- dans le monde du spectacle international. On peut aussi comprendre que les générations “baby-boom” n´ait pas l´oreille ajustée aux nouveautés de la génération Y. Il s'agirait somme toute d´ un simple clivage générationnel.

Haïti.- La société haïtienne n'est-elle pas une société machiste enfantée de la matrice matriarcale? Je le crois!

En revanche une femme battue n'est définitivement pas l´oppresseur! Alors, il devient évident que Rihanna fut la victimes de Chris Brown mais jamais une victime consentante!

Que ce soit en Haïti ou ailleurs, si l´homme se sent en droit de dominer (machisme), il est par nature et émotionnellement profondément lié à la femme: sa mère, ses tantes, ses soeurs, ses filles sinon à sa compagne, à l'épouse ou à la maîtresse ou aux autres les “petites chéries”. Et, quand il décide d'outrepasser ses droits, il se cherche toujours l'encadrement dans la complicité, le secret, le silence que peut lui procurer une femme ou les femmes qui lui ont tant sacrifiées. (matriarcat). Or Être femme, ce n´est jamais être ennemie de l'homme, bien au contraire. C´est s'avancer dans un premier temps pour observer puis se rapprocher et donc être contre lui mais -tout contre- comme le disait allègrement Sacha Guitry ….Alors, pour la femme c'est essentiellement comprendre et agir, s'aidant de tout le courage qu'elle s'est forgé.

Haïti.- Mars 2018. Violence domestique:

En écrivant cet article je me laisse aller à penser à ce drame particulier dont je vous fais le récit à continuation. Tandis qu´il est admis au pays que l'homme haïtien façonne la femme, trop souvent, hélas, celle- ci baisse volontiers les bras pour s'assimiler au stéréotype de la dominée (subordination). C´est ainsi qu´elle est elle-meme artisan de sa victimisation. Tandis qu'en vérité la femme est bien armée pour se faire valoir. Il lui suffirait de bien saisir les enjeux de l'affaire dans sa complexité. Je me souviens encore d'avoir été profondément choquée puis immergée de tristesse quand par une indiscrétion je découvris l'état des lieux, celui d'un drame domestique gardé jusque là sous silence. La femme d'un notable, grand écrivain haïtien parvenu a une renommée internationale de grand prestige, était battue. Et l'agresseur de la fidèle épouse n'était nulle autre que son illustre époux qui la passait régulièrement à tabac... Ce cas de violence conjugale m'horripilent et me touchait à la fois. Comment est-ce que cet homme que j´admirais tant, que je prenais pour un génie de la littérature, ce brillant esprit: professeur, philosophe de surcroît, pouvait-il agir comme un animal? Pour moi: Aucune justification à cet maltraitance...C'était à n'y rien comprendre. Il me fallut beaucoup d'imagination et pas mal de perspicacité pour échafauder un hypothétique scénario d'une insupportable relation de cette femme en son foyer. Elle qui me fut décrite comme une sainte femme attaché à sa bible, dévote à Dieu mais ayant une crainte suprême: la torture que lui faisait subir son mari! Je cru comprendre ce qui se jouait-là et même sans l´avoir vérifié, je me senti quelque peu soulagée: Cet homme ne savait pas être magnanime avec une femme. Il n'en voyait pas la nécessité. Je dû dans ma réflexion admettre l'étendue de sa laideur physique qui me parut encore plus extrême en le cristallisant comme oppresseur de l´innocence. Je le jure, son niveau de culture m'avait obnubilée et rendue aveugle. Sa monstruosité égalait son génie de nouvelliste. Néanmoins, son comportement dans la relation homme-femme avait foiré a un moment de la durée peut-être avait-elle été faussée depuis longtemps. Cet homme à culture universel se comportait dans l'intimité en tyran -sans le savoir ou sans en mesurer la gravité-. Oui, je voulais absolument accorder à mon “héros écrivain” la présomption d'innocence” quant à sa motivation. En même temps, Jamais son cercle d'amis n'aurait cru cela de lui puisque son image d'intellectuel libéral et de grand penseur l'emportait et lui conférait un pouvoir supérieur. Une petite enquête me permit enfin de le comprendre un peu mieux. Lui se disait au plus profond de lui-même: Moi? comment cet ange peut-elle m´aimer? moi je la maintiendrai sous Control. Jamais elle ne m'échappera. Moi, je sais que je ne la mérite pas. Quelques furent ses traumas, cet hommes n´avait pas le droit d´imposer sa tourmente à sa compagne.

C´est ainsi que pour cacher son désarroi Madame, de son coté, s'était raptissée au vu et au su de tous, avait étouffé sa voix. Elle ne se plaignait pas et n´inquiétait personne. Victime consentante à genoux, la prière pour seul secours émotionnel, elle se métamorphosent en martyre -sans jamais avoir commis le moindre péché véniel!

A continuation, je vais parler de moi dans ce contexte. Jamais je n'ai vécu d'ostracisme ou misogynie à la maison. Toutefois, fille unique j'accordais toujours volontiers la préséance et tout mon amour à mes frères de véritables aiglons et moi à les suivre partout en vilain petit canard. Je m´essayais en” garçon manqué” pour être acceptée de la fratrie et devenir membre à part entière de la bande. Ayant lu et assimilé les aventures du "club des 5" de Enid Blyton, je cherchais l'aventure et pour y parvenir, seule à mon avis, l'acceptation de la gente masculine m´aiderait. Aussi il advint qu´ayant grandi, j'ai été plutôt indifférente aux mère conformistes qui élèvent mal leurs petits mâles de fils suivant le model a tout casser du cow-boys ou celui du Rambo bagarreur et qui modélisent leur filles en princesse portant tutu et longs cheveux. tout cela me semblait tout à fait normal. Aujourd'hui seulement, je me rend compte combien j'étais conditionnée à une conjoncture hiérarchique établie en moeurs du temps. Et moi, renforçant dès le jeune âge ce matriarcat du type résignée de mon état de fille. En final, la catégorie masculine s'envolait dans le ciel triomphant du machisme sous les applaudissements. Je participais inconsciemment de ce mouvement quand je prétendait bêtement endosser la petite part tandis que je voulais pour eux la conquête de tout l´espace. L'homme haïtien n´est- il pas entretenu dès son apparition au monde a tout prendre? Conforté dans ce jeu monarchique d'ancien régime qui consiste à régner en maître et seigneur, viendra-t-on lui demander aujourd´hui de prendre au sérieux une certaine égalité des rôles avec un genre qui n'existe que pour le servir et l'aduler?

Si je parle de courage quand est- il de la femme ou la mère “Potomitan”?


“Je rappelle que le terme Poto Mitan, est une expression créole désignant une femme Antillaise, pilier de son foyer.”(TChippie 2014) Responsable de tenir la maison sur son socle économiquement et socialement.

Stéphanie Mulot, l'anthropologue du Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales de l'Université des Antilles, pôle Guadeloupe, affirme quand elle se réfère aux familles antillaises òu les hommes entretiennent souvent des relations simultanées avec différentes femmes - que la femme Poto Mitan- pourrait en quelque sorte encourager ou faciliter les comportements d´irresponsabilité de l'homme dans ces sociétés. Si les hommes antillais mènent souvent une vie à cheval entre deux ou plusieurs femme à la fois, forcément les enfants de lits différents sont souvent abandonnées à la charge de l'une ou de plusieurs de ces femmes “fréquentées” et devenues mères. L´injonction leur est faite en de telles circonstances de se “dédoubler” en mère-courage et sacrificielles, pourvoyeuse en alimentation , éducation, vêtement et d'assurer un certain avenir à leur progéniture. Leur échoit de la sorte un statut de famille monoparentale. La femme “poto mitan” aussi vaillante qu´elle soit et célébrée pour ses vertus, serait, pour cela justement l'instrument qui libère la voie pour l´homme. Une sorte d'échappatoire pour l'homme, lui accordant un droit à l'irresponsabilité...à son désengagement de la fonction et des obligations parentales. Une situation déjà extrême pour la femme- mère, sans grands recours, surtout quand on connaît le taux de chômage en Haïti et le manque de subvention étatique.

Ouvrons ici une parenthèse de bon aloi sur le thème: “Être femme, ce n'est jamais être ennemie de l'homme”

...Ceci bien entendu, bien au-delà de l'annonce époustouflante de certaines lesbiennes qui affichent en public leur provocation teintée de frustration et iront même jusqu'à dire ce que J´ai moi-même entendu de mes propres oreilles: … “que fait cette excroissance, ce tas de chaire molle entre les jambes musclés des hommes”... A croire qu'il faudrait les “castrer”, les “démembrer”? au nom d'une certaine esthétique sexuelle.

Ceci dit, gardons la tête froide! et je vous le dis mesdames, messieurs, la haine contre les genres: Ceci n'engage en rien le PDG de la radio! Eh oui, comme le souligne très souvent les faiseurs- d'opinion en Haïti. En l'occurrence le PDG de la radio c'est moi. Et ce papier informe seulement. Si j'étale l'opinion d'un groupe, leur choix, leur nature - cela n'est pas forcément en accord avec les miens. Inutile de dire que je trouve cette argument lesbien plus haut abjecte. En même temps, eh oui, loin de moi donc l'ambition de me faire des ennemis irréductibles de mes soeurs aux appétits vagins. Elles ont droit à leurs préférences. Si la loi en Haïti leur interdit un genre de pratique ouvertement dans la sphère publique ou le droit au mariage, et si la loi doit être respecté, cela ne veut pas dire qu´elle soit nécessairement juste aille dans le sens du respect des droits de l´homme et de femme pour autant. Il leur faudra aux lesbiennes, aux homosexuels et autres minorités beaucoup de courage et de détermination pour faire évoluer les mentalités, celle des rédacteurs de lois pour commencer. Faut dire que notre héritage colonial judéo-chrétien ne favorise nullement une ouverture d'esprit suffisante. On peut penser à l'église vaticane qui ne s'ajuste pas aux évolutions contemporaines (ce qui leur permet à dessein de faire perdurer leur pouvoir à travers les siècles). Voilà un principe qui cause bien des abus et propage l'injustice quand la curie elle même est impliquée pour commencer...

Parler de la femme haïtienne c'est surtout parler de l'homme haïtien qui motive toujours la femme et pas seulement. C´est penser au sentiments. Quand à l´amour vrai, ou la passion brûlante... Il y a tant de nuances dans ce sentiment qu´est l´amour…. Quand il s'exerce dans une relation au quotidien, dans l'interaction entre deux êtres; forcément, le cours de la relation se complique de sorte que les aides psychologiques des conseillers matrimoniaux viennent à point nommé pour sauver ce qui peut être sauvé. Que représente "le mariage", les affaires extra- maritales, le “pasaje” ? Et qu'en est-il de ce lien fragile qui retient encore deux être ensemble? De quelle force est-elle encore quand le temps a filé et usé les attaches? Mais encore que reste-t-il à sauver de l'amour en fin de tunnel du désamour? Quand on est femme, quand on est homme, comment l'assume-t-on? En face de soit: le regard de l´ autre, de la société que sont les autres. De quelle consistance est la relation en son couple? Les enjeux sont de taille. Je laisse la problématique aux spécialistes sociologues et psychologues matrimoniaux.

Parler de la femme et de sa relation avec un homme, selon moi, ce n´est pas être médisante et calomnieuse envers l´homme quelque soit ses abus ou ses tares. C'est plutôt chercher à l'appréhender dans toute sa complexité pour -embrasser et rejeter, les deux à la fois- ce qui le rend bon ou mauvais- dans son individualité toute entière. Lui même comme la femme d'ailleurs bien souvent méconnaît sa vraie nature. C´est ensuite s´assurer que le geste, l'action, la décision, le comportement... que tout ceci soit en “accordance” avec la dualité racine de l'amour -confiance et réciprocité. Sans réciprocité pas d´amour. Sans réciprocité ce serait davantage une relation d'intérêt ou de pitié. Se battre pour un homme c´est une gageure. Se battre pour un être -qui ne vous aime plus- c'est se perdre à l´avance dans un triste avenir. Parler de la femme et de l´homme c´est dire l´amour qui s'exerce face à la dure réalité et le désamour qui pourrait s'en suivre comme une menace. Faut- être deux dans la danse -tango de la perdurante- sinon vaut mieux abandonner la piste.

On aura jamais tort de tomber amoureux car l´amour est le socle magique et salvateur du monde. Je rappelle le bonheur incroyable que provoque un tel sentiment qui sans jamais être concret est pourtant pas abstraction non plus, mais toujours un lieux plein de merveilleuses illusions. Mais si je veux avancer sur le sujet, je dirais que si c´est un sentiment profond il est complexe, ne se résout pas dans la facilité. Je veux demander ici ce que peut être l´amour vrai qui n´est pas la fiction illusoire de ce sentiment entre deux êtres un homme et une femme. Je ne peux parler de la femme sans parler de l´homme. Je ne peux parler d'homme sans parler de la femme. C'est cette interaction qui m'intéresse ici. Sans tomber dans la censure, ne faut-il pas mettre en perspective les écarts entre la nature des êtres et les activités auxquelles elles sont destinées. Problématique qui évolue dans le temps et l'espace. Or les choses changent. Sommes nous capables de reconsidérer l'avenir et d'imaginer un autre genre de développement. Dans cet élan de réflexion sur la femme que je suis je me rends à l'évidence: Pas de femme sans homme pas d'homme sans femme...n'en déplaise à certains choix de genre et avec tout le respect que je dois à ceux et celles qui en tant qu´humain se livrent à l´amour en argument-massue comme pour se faire pardonner leur comportement homosexuel. Mais, avançons sur le thème féminisme.

Remarquons que Le 12 Mars dernier ramenant LE JOUR DE LA FEMME, alors António Guterres (@antonioguterres) twittait : “ Je suis fier d'être féministe. Tous les hommes devraient supporter les droits des femme et l'égalité des genres.” De plus, dans son discours le SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L'OEA précisait que La -Commission sur le Statut de la femme- est l'un des corps intergouvernementaux les plus dynamiques de l'institution qu'il dirige. Il ajoutait entre autres: “Les femmes et les filles dénoncent les comportements abusifs et discriminatoires et soyons clairs la question centrale à laquelle nous faisons face aujourd'hui est celle du pouvoir. Tandis que le pouvoir n'est pas offert, il doit être conquis. Etre féministe n'implique pas un acharnement contre aucun homme mais accorde aux femmes le respect auquel elles ont droit. (qu´en retour elles continuent de prodiguer avec générosité ou amour.) Disons ici qu'il est bon de suivre la ligne que trace Guterres sur le sujet des droits de la femme. 

Féminisme nouvelle génération: Il s'agit de dénoncer aujourd'hui sans plus attendre. générosité De régler les questions de:“ harcèlements sexuels, le tabou des règles, l’emprise des médecins sur le corps ou la langue française patriarcale” dit Marie Barbier le 20 Octobre sur l´Humanité. Aux Etats-Unis également mais bien pire c'est également une revendication d´égalité salariale en même temps que politique et sociale; -tout à fait organisationnelle et idéologique-, qui prend de la force force face à la misogynie notoire du président Donald Trump.

Le mouvement féministe nouvelle génération est plus fort que jamais, lit-on dans la presse française . En même temps aux Etats-unis, de nombreux groupes contre la violence sexuelle faite aux femmes- se déchainent sur le web par l´entremise d´ artistes d'Hollywood majeurs qui en font un moteur de dénonciation au quotidien contre de nombreux producteurs ou fortes tête célèbres et meneurs de l´industrie . Une révision de leur comportement dans le passé est actionné dès dénonciation.

Dans la foulée Antonio Guterres fait référence aux #Metoo, “#Time's Up”, “#TheTimeIsNow”, tous des hashtags de Twitter pour dire son désaccord avec le harcèlements sexuel...Le féminisme actuel décrit comme celui de la -troisième vague en France-n'est pas en reste. #Balance Ton Porc anime le débat avec bien d´autres hashtags. Hollywood est à l'avant garde des dénonciations et condamnations toutefois on n´est pas sans savoir que le mouvement a été mobilisé notamment par le monde de la musique depuis des années est en train d'aboutir grâce à la porté du numérique.

Je ne saurais omettre l´action de La reine de la pop Beyoncé qui a également beaucoup fait pour la cause féministe. Le 24 août 2014, Queen B. affichait un immense féminisme aux MTV Video Music Awards. " L’impact de fascination sur les jeunes générations a été extrêmement puissant", disait Élise Thiébaut. "B. a apporté un sentiment de fierté et rendu la cause sexy. " ajoutait-elle encore.

Je me rend compte que je suis plutôt dans la ligne de Beyoncé tandis que Chimamanda Adichie déclaré selon AFP "Le féminisme de Beyoncé n’est pas le mien". Elle reproche à Beyoncé de tout rapporter aux hommes. "Pourquoi tout rapporter aux hommes ?" Dans Flawless, Beyoncé reprend un extrait de "We Should All Be Feminists" de Adichie ( son discours de 2013). B. déplore que les femmes soient davantage que les hommes conditionnées à aspirer au mariage dès leur enfance. Queen B chante également "..est féministe, la personne qui croit en l'égalité des sexes sociale, politique, économique..." Mais pour Adichie, "le féminisme de Beyoncé donne une trop large place à la nécessité d'avoir un homme à ses côtés". ( 11 Octobre 2017) Pour ma part, puisque je dois considérer le “courage” dans ma réflexion et ne pas me laisser aller au plus simple; il me plait d'affirmer ici que l'harmonie qui peut exister dans une relation est source de grande joie! Et que l'exclusion est mauvaise. Elle risque de constituer un travers nouveau -contre lequel nous serions tous -hommes comme femmes- seront forcés de nous battre-. L'extrémisme exprimé par l'élimination d'un “genre” humain quel qu'il soit de la sphère sociale va à l'encontre de tout humanisme. Il nous en faut du courage pour faire le tour de la question!

Fin

MICHELLE MEVS @Femmedoubout 

mercredi 14 mars 2018

Regard de la Fenêtre Et si la démocratie échouait en Haiti?

Haïti.- Analyse politique


Regard de la Fenêtre
Et si la démocratie échouait en Haiti?

Par Michelle Mevs
@femmedoubout

Texte publié Haiti observateur du 14 Mars 2018

“Il faut savoir que Le temps modifie l'espace... ”

L'échec du régime PHTK du président Jovenel Moïse fera-t-il vaciller la “democratie” en Haïti? Dans quel sens pencherait le système ?




“Démocratie” me donneras-tu du pain? 

Le prolétariat devenu precaria qui a voté démocratiquement avec pour résultat la victoire électorale du régime PHTK de Michel Martelly et celui de l´actuel président Jovenel Moïse fait dans la rancoeur car ces élus ne lui ont offert que l'incertitude au lieu de pain, voir autre chose. La lumière, l'eau courante et l'éducation pour la progéniture, même si elle étaient offertes, ce qui n´est pas le cas, ne serait aucunement à portée de la bourse. La masse en a conscience car elles n'est pas “égarés” comme les dirigeants du pays le croient.

Reprenons ici un paragraph du texte d´un expert du journal l'Humanité traitant de démocratie: “...Selon la définition d'universalis, la démocratie est une forme d’organisation politique traditionnellement définie comme le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » (Abraham Lincoln) et dont « la spécificité est que les gouvernés sont censés être en même temps des gouvernants, associés aux principales décisions engageant la vie de la cité ». Le peuple étant « à la fois sujet et souverain », les « systèmes démocratiques sont supposés agir dans l’intérêt du peuple »”.

A continuation et dans la conjoncture actuelle en Haïti, on pourrait penser que la lutte contre la dictature des année 8o pour atteindre la démocratie n'aurait servi à rien. La Constitution, pour assurer des jours de liberté citoyennes et le bien-être pour tous, ne serait que du papier toilette. Et les élus politiques de toute provenance - favorisés par le principe de décentralisation- ne seraient tous que des voleurs de grand chemin, drug-dealers, magouilleurs et corrompus récidivistes. Telle est le blasphème pour perte de confiance qu'exprime la majorité: Il n'est que de suivre les nombreux commentaires des fans à la suite des multiples émissions -Youtube et fb live- quand de fameux analystes haïtiens mènent le débat quotidiennement sur la situation d'Haïti de même que les séances parlementaires en direct sur la plate-forme Tripotay Lakay. Des réflexions entachées de profond dégoût et parsemées d'injures obscènes sont lancées à l'encontre des décideurs du pays qu'il soient président, vice-président ou parlementaires et fonctionnaires de l'administration publique : “bluffeurs, “voleurs, “ordures”, “corrompus”, et pires insultes encore que je m´abstiens de rapporter ici. L´espace de débats pour participation citoyenne se transforme alors en marché aux invectives ou la frustration s'adonne au défoulement populaire ou la moquerie offensante soulage le sentiment d'avoir été abusée. L'opinion majoritaire des citoyens -locaux ou diaspora- quand aux personnages de la sphère politique est sombre et disons-le honteuse pour tous.

La révolution technologique rassemble sur un même forum qu´il soit fb ou whatsapp etc... des millions d´afro-haïtiens (terme pris dans le sens de communauté rassembleuse), lesquels s'intéressent émotionnellement au devenir de leur pays natal: Haïti. En conclusion: Le numérique restructure l'espace de l'opposition ou le pouvoir est constamment et sévèrement questionné par toute classes sociales confondues.

Le gouvernement peut-il vaciller à tout moment?


Quand les quelques gourdes de salaire sans valeur effective n'arrivent pas à nourrir la famille de ceux qui pourtant sont disposés à travailler fort et dur pour gagner leur subsistance; et dans une telle conjoncture, il est impératif de questionner: Que devient la directive démocratique qui en Haïti est une référence constante, un bréviaire-sous-le-bras; mais dont l'objectif final reste assujetti à la performance d'un gouvernement? Tout espoir de bonne-gouvernance est en train de tarir. Et pourtant, seule l'adhésion citoyenne au principe démocratique sauve actuellement le régime PHTK d'un basculement. Bien entendu, les leviers de -changement de régime- que sont -la force militaire et la menace populaire.- deviendraient obligatoires et parti-prenante d'un tel plan de renvoi du gouvernement... Une action pareille risquerait éventuellement d´empaler l´ordre démocratique. Forces armées et menace populaire? Nous l´expliquerons à continuation dans le texte.

Quelques facteurs qui pourraient déboulonner le système démocratique en Haïti


“Il n’y a pas si longtemps, les experts estimaient que là où elle était conquise et installée, la démocratie ne risquait plus d’être défiée. Pour être renversée, comme elle l’a été dans plusieurs pays d’Europe dans les années 1930, il fallait la conjonction de deux facteurs : faiblesse des traditions démocratiques locales et ruine des classes moyennes par le chômage ou l’inflation”. (Source France Culture).

A partir d'un tel concept, serait- il possible de craindre pour Haïti? c'est-à-dire que les divers facteurs énoncés a continuation auront-ils raison de la democratie en Haiti? Le chômage, l'inflation, la ruine économique des secteurs clé de production et la lassitude provoqués par les scandals à répétition; mais encore, les incendies des marchés populaires, les grèves, les magouille en justice, l'insécurité tels que crimes des rues et L'impunité mais par-dessus tout le rejet inconditionnel des normes établies, conséquence de perte de confiance généralisée. D'autant plus que La situation révèle comme nous l´avons dit que Le mécontentement des citoyens face à l'échec PHTK est ample et patent. La défiance de l'opinion publique évidente et grandissante.

De plus, que répondre à l'analyse suivante?

“Les théoriciens de la démocratie consolidée avaient ... chiffré, dans les années 1980, le niveau de revenu à partir duquel ce régime cessait d’être menacé. Adam Przeworski et Fernando Limongi avaient estimé qu’à partir de 6 000 dollars de PIB par habitant et par an, la démocratie était jugée.” « consolidée ». Seuls, des ventres vides, pensait-on, pouvait juger préférable de sacrifier la liberté à la sécurité alimentaire!. (Source France culture).

Un autre facteur qui renforce la méfiance de la société -toute classe sociale confondue- se rapporte à l'opacité qui entoure les décisions en haut-lieux et la limite à l'accès à l'information (celle qui est primordiale), celle de l'Etat Haïtien, les tractations véritables. L´information demeure à ce jour inaccessible aux membres de la presse les plus importants du pays. Comme on sait que la majorité des haïtiens, et particulièrement les masse des classes défavorisées, s'alimentent de nouvelles et analyses qu'offre la presse radiophonique et journalistique laquelle est privée du libre accès à l'information (celle qui engage la république, et compte): Il semblerait flagrant que la volonté des dirigeants de l´espace démocratique n´est pas de se soumettent pas aux codes du jeu démocratique quoi qu'ils en voudraient laisser paraître. Pour preuve le sort fait au scandal PetroCaribe.

Et Pour parer à la critique faite aux gouvernants,ceux-ci se saisissent du model fake-news de la presse internationale ou font utilisation des faux-argument dans un style tout à fait local. Préférant lors de débats avancer des comparaisons tortueuses comme pour dire: Oui cela ne va pas mais regardez le désastre qui se produit ailleurs. Cela pourrait aller “plus” mal et donc, réjouissez vous. Autre artifice: faire diversion pour manipuler la concentration du citoyen.

Exemple concret de manque de transparence: Pour éviter de perdre complètement la face, le gouvernement haïtien a jugé bon de faire utilisation du “soft power” pour influencer Washington. Par l'entremise de l'Ambassade d'Haïti à Paris elle emploie une firme de relation publique américaine de renom la “Mercury “ afin de laver l'image d'Haïti au Etats-Unis. (source The Hill du 7 Mars 2018). Il ne s'agit point de lobbying précise l'article mais que Mercury fasse de la communication avec Washington (public relation). La dépense aura-t-elle un résultat positif rentable car on ne peut jamais réussir à promotionner des positionnements quelconques. On ne peut sauver une image-fatras et se trouver des relations internationales favorables sans préparation et substance; par simple coups de com dans une capitale telle que Washington en plein ouragan Trump.

En même temps, un mini-scandal se rattache à l´affaire, il s'agit dúne une somme de $10 000 dollars américains versés par l´Etat Haitiens et sans justification précise alors que le montant total du contrat Etat-Haïtien Mercury n´est pas divulgué à la presse haïtienne, le document contractuel non plus.

Un Coup d´état ou de force est-il improbable ? 

Aujourd´hui en Haiti la mémoire collective emmagasine essentiellement deux types de coups d'état : Celle orchestré par l'armée d'une part, et la forme populaire dit déchoukage, d´autrepart. On le sait, il n'y a pas de coup d'etat -sans force ou menace- qui le sous tend, que cette dernière soit militaire ou populaire ou une imbrication spontanée ou programmée de ces deux éléments. 

En dépit du fait que le pouvoir présidentiel ne réponde pas aux attententes de la classe moyenne et du prolétariat, il est logique de penser qu'un coup d'etat militaire n'aura pas lieux car l'armée ébranlée est aujourd´hui seulement en état de résurgence sur le territoire d'Haïti. 

Le danger pour le gouvernement viendrait donc plutôt de mobilisations orchestrées par les têtes pensantes de la classe moyenne fortement progressiste et sous influence politico-culturelle de la diaspora haïtienne. Or ce secteur a récemment perdu sa force de pression par l'épuisement de certains leader ou la division des chefs de partis. La rue a retentie des pas des marcheurs lesquels furent objets de violence policière contre-productives. Nombreuses manifestations sans résultats concrets. Quand à la puissante classe d'argent locale qui s'inquiète pour sa survie comme pour ses possessions, elle jongle et pacte encore avec la présidence sur des dossiers brûlants. s'agglutine la jeune génération de l'intelligentsia classe moyenne -à l'affût de changement. Or la machine de contre-pouvoir est vivante et volontaire et pourtant, elle peine à suggérer un modèle alternatif...qui inspirerait les haïtiens tout en les portant à faire mieux.

Un autre modèle politique se mettrait-il en place?

Nous somme en démocratie libérale, mais peut-on dire qu´ un changement due à la pression politique intérieure appellerait forcément à un autre système, lequel? Il serait bon d'y réfléchir et de décider pour de bon. Si la dictature est de fait considérée comme une barbarie la démocratie boiteuse ne saurait être la solution. Entretemps une réforme constitutionnelle est en cours d'étude, espérons qu'elle sera à la hauteur des circonstances. Et puis, motiver l'action citoyenne pour qu'elle arrive à obtienir des décisions concertée aiderait, c´est certain!

Réfléchir sur un nouveau model?

En Démocratie il existe des variantes. Observons ce qu'en dit la presse: “Ce sont, d’une part, les régimes autoritaires fondés sur une tradition, imposée au nom d’une authenticité culturelle, comme les théocraties islamistes; ce serait peut-être la situation d'Haïti faisant la promotion de son nationalisme indépendantiste. D´autrepart, ceux qui promettent de garantir la stabilité et l’élévation rapide du niveau de vie en échange du sacrifice des libertés. C’est la Chine.” En revanche il est certain qu'un pays sans démocratie donnera libre-court à l'au totalitarisme ou au fascisme. Rien de bon. 

On a la nette impression que confortable dans son rôle de Président de la République Jovenel Moïse se contenterait de faire de la democratie à la Orban. Celui-ci accepte la tenue d’élections libres, mais estime pouvoir se passer des principes libéraux comme la séparation des pouvoirs.

Il est difficile de faire des prévisions dans la conjoncture actuelle, essayons néanmoins d'anticiper tout danger d'éclatement due aux multiples facteurs politiques, économiques, socioculturels en cours.

Faire de la politique c'est connaître son électorat et donc ceux qui votent. En Haïti ceux qui votent sont dans la masse et aspirent au pain et à une vie digne et puis au progrès. Dans un article sur le Monde Diplomatique du mois de Mars 2018 par Razmig Keucheyan, ce dernier évoque ce qu'il dénomme un “ front culturel” (bloc social). Nous reprenons dans le texte ce qui suit: “La notion d´ “hégémonie culturelle” ne désigne pas la péroraison incessantes d'intellectuels ou de dirigeants contestataire dans les médias dominants, mais la capacité d'un parti à forger et à diriger un --bloc social élargi-- en éveillant la conscience de classe. Notons que ce panorama semblerait être au plus proche de notre situation locale.

Si la tendance mondiale est à l´érosion constante au fil des années du « sentiment démocratique »; notre pays Haïti, pour des raison endogènes, suivrait la tendance quand une forte proportion de notre population n'accorde plus de crédit au scrutin et refuse d´ pas aller voter. Les politologues internationaux pensent expliquer ce désinvestissement partisan au train de compensation qu´offre “des formes de participation politiques différentes, dans les mouvements sociaux et associatifs.” toutefois, ceci n'est pas entièrement vrai.

Roberto Foa et Yascha Mounk écrivaient: “En 1992, Francis Fukuyama croyait pouvoir annoncer « la fin de l’histoire » : la démocratie et le libéralisme avaient triomphé de tous leurs ennemis – aristocratie et théocratie, fascisme et communisme. C’était la formule définitive enfin trouvée. Et pourtant...on en a jamais fini avec la gestion des humains et leurs aspirations. C'est pour cela qu'on dit que la démocratie est un bien acquis mais toujours à acquérir.

En Haïti, un changement de gouvernement est toujours possible, mais est-il souhaitable? Schons qu'une telle décision pourrait impliquer l'abandon de la democratie pour se jeter dans une alternative non encore élucidée...Et laquelle?

Alors, on en est encore à se poser la question du: “Eh oui”! Et après?” Mais également on se doit de questionner: “Existent-ils des “alternative s crédibles à la démocratie libérale et pluraliste, au libre marché des offres politiques?” telle que nous la connaissons et la percevons au pays?…

Puisqu'il faut savoir que Le temps modifie l'espace politique, nous devons être forcément être particulièrement attentifs à toute mouvance et à toute nouvelle offre des politologues et spécialistes de la question démocratique.

M.M.

lundi 12 mars 2018

Haiti hires Clinton-linked PR firm to soften image in Washington

A Haitian holds a national flag outside the U.S. embassy where dozens gathered to protest against President Donald Trump's recent disparaging comments about Haiti and African nations, in Tabarre, a district of Port-au-Prince, Haiti, Thursday, Jan. 18, 2018. Dieu Nalio Chery AP

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Haiti hires Clinton-linked PR firm to soften image in Washington


By Franco Ordonez
fordonez@mcclatchydc.com

March 11, 2018 06:24 PM

WASHINGTON-The government of Haiti, so cash-strapped that its teachers are going unpaid, has retained a high-powered, top-dollar international PR firm with ties to a former member of Hillary Clinton’s staff to boost the country’s image in Washington.

The hiring of Mercury Public Affairs has raised uncomfortable questions on the island about the use of limited resources amid a reported budget deficit and customs strike that has paralyzed the country in recent weeks.

During the popular Saturday political talk show Ranmase in Port-au-Prince, Haitian political analyst Auguste D'Meza ripped into the government for spending taxpayer dollars to “ameliorate its image in Washington" instead of creating jobs.

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“PR for what?” Sabine Guerrier, who handled international relations for opposition presidential candidate Jean-Charles Moïse, told McClatchy. “Instead, of spending money on public relations in the U.S., why not spend the money so teachers can get paid. Why are you not spending the money on roads, schools, infrastructure?”

“There are so many problems with Haiti right now. This is your priority? It just doesn’t make sense. It doesn’t add up.”

The government of Haiti wouldn’t answer questions about the contract. Mercury Public Affairs would not provide contract details, or say whether the $10,000 figure for project fees listed in the contract is a monthly retainer.


There are so many problems with Haiti right now. This is your priority?
Sabine Guerrier, who worked with presidential candidate Jean-Charles Moïse

Mercury also would not speak on the record. Granted anonymity, an official at the firm said President Jovenel Moïse’s government wants to demonstrate to Washington and potential international investors that Haiti’s story is more than the poverty and disaster that dominate news coverage of the Caribbean nation.

Moïse, whose government declared this month that all transactions must now be done in Haiti's national currency, the gourde, and not U.S. dollars, as has been customary, is also looking to boost tourism, its private sector and attract foreign investment.

Mercury has been making the rounds across Washington, talking with reporters and sending out public statements to highlight tourism improvements and investment opportunities in Haiti. It also helped Haitian President Jovenel Moïse land an opinion piece in the Washington Post in response to a scandal involving the British-based international charity Oxfam after reports of sexual misconduct by its country director.

The image of Haiti as a hopelessly impoverished country stuck in a cycle of political crisis, natural disasters and scandal, has long been an irritant to Haitian leaders, citizens and ex-patriots in the United States. Moïse has also taken hits over a corruption inquiry into his political allies, including his chief of staff, who are accused of embezzling $2 billion Haiti received from its participation in Venezuela's discount oil program.

That image is proving politically costly in Washington, where President Donald Trump, according to The New York Times, remarked that 15,000 arriving Haitian immigrants “all have AIDS.” Haiti was among the countries being discussed when, according to multiple reports, Trump disparaged groups of immigrants from “shithole” countries.

The Haitian government’s willingness to reject the U.S. administration’s overtures to the region to turn up pressure on Venezuela’s leaders also has hurt its reputation in Washington.

Some in Haiti want to know why hire a public relations firm now when it didn’t use one last year when Trump administration’s was threatening to end Temporary Protected Status. His administration announced in November that nearly 60,000 Haitians living and working in Miami and across the U.S. would lose their protected status.

And many are raising questions about why Haiti would hire a firm with any connection to former Secretary of State Hillary Clinton. Clinton, as secretary of State, and former President Bill Clinton, as U.N. special envoy to Haiti, who headed the country's post-quake reconstruction, have not always been well received by Haitians and its U.S. diaspora.

Caitlin Klevorick is a managing director in Mercury’s New York office. Klevorick was a senior adviser to Clinton who served as a point person for the State Department following the 2010 Haitian earthquake.

Working closely with Clinton's chief of staff Cheryl Mills, who oversaw the Haiti portfolio for Clinton, Klevorick conceived and led a Haiti texting campaign that raised $36 million for relief efforts. She also pitched using Mercury’s public relations services in February 2016 to then-Haiti presidential candidate Jovenel Moïse, touting the firms vast knowledge of Haiti.

Mercury and Klevorick say she is not involved on the current account, which was filed with the Justice Department last month. Mercury officials also say the current contract is new and independent of the one Klevorick pitched to the campaign. That contract went to another firm, according to Mercury.

Klevorick’s pitch from two years ago also is similar to today’s contract.

Klevorick’s February 2016 proposal promised such benefits as securing profiles of Moïse in publications and outlets, interviews with newspapers and other media outlets, including TV appearances. It also promised placement of op-eds similar to the one that appeared in the Washington Post after the Oxfam scandal. And at least one member of the current Mercury Haiti team was also on the original Feb. 2016 pitch.

The Clinton connection, however, is not the only curiosity in the contract.

The client listed is not Haiti’s Ambassador to the United States, but Haiti’s Ambassador to France.

“The Clinton name in Haiti is certainly not put on any pedestal because the overall sense is that the Clintons promised a lot and really didn’t achieve that much,” said Robert Maguire, who gave new ambassadors a crash course on Haiti as an informal adviser to the State Department.

Klevorick was caught up in accusations that the Clintons were running a pay-to-play operation while reviewing incoming offers of assistance being funneled to the State Department by the Clinton Foundation, according to emails obtained through a Freedom of Information Act lawsuit by the Republican National Committee.

“Need you to flag when people are friends of WJC,” Klevorick wrote, referring to former President Clinton. “Most I can probably ID but not all.”

(The Clintons have repeatedly denied all accusations of improper actions related to their work in Haiti.)

Trump tapped the bad feelings associated with the Clintons for his advantage during a campaign stop in Miami's Little Haiti neighborhood in 2016, criticizing Hillary Clinton for being “responsible for doing things a lot of the Haitian people are not happy with.”

"Taxpayer dollars intended for Haiti and the earthquake victims went to a lot of the Clinton cronies," Trump said of Hillary Clinton during the event.

Franco Ordoñez: 202-383-6155, @francoordonez

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Haiti's President Jovenel Moise addresses the CARICOM Summit in Port-au-Prince, Haiti, Monday, Feb. 26, 2018. Dieu Nalio Chery AP

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mercredi 7 mars 2018

LE FILM “BLACK PANTHER” IMPACTE LE MONDE.

Culture contemporaine:  Cinéma.

Regard de la fenêtre

LE FILM “BLACK PANTHER” IMPACTE LE

MONDE.

Michelle Mevs

Au cinéma le blockbuster  “Black panther” fait un carton international. C'est in succès marketing majeur  qui en outre -“dépasse le  livre des record de la pop-culture” -. 
Ce sont 242,2 millions de dollars de recettes sur les quatre premiers jours d'exploitation du film aux Etats-Unis” selon  Mathilde Serrell de France Culture.
“Black panther”  projette  une image  fantasmée  de la vision noire afro-américaine.  L´oeuvre cinématographique symbolique est  pourtant bien  à l´ordre du jour, de ce qui se passe aux Etats-Unis actuellement, quand  il  fait dans la promotion  sans équivoque  du  “black can be great!”
Il s´agit d´ une oeuvre cinématographique qui prend sa source dans  l'imaginaire de la communauté afro-américaine, de la culture africaine telle que la première choisit de la représenter, pour finalement  engager  l'adhésion de l'opinion publique  mondiale. 
Le  format blockbuster  sert de socle à ce travail cinématographique .  Mais qu'est-ce exactement  qu'un Blockbuster?   Le larousse parle de production cinématographique à gros budget publicitaire, destinée à produire des profits records et qui  utilise l'action, les batailles effrénées et les effets spéciaux  coûteux. De là provient l'impacte certaine  de cette production  du type loisir ou   “entertainment” sur un  public immense dont la jeunesse  de tous pays. Bien entendu, Les moins jeune s´y retrouveront  enrôlés  nécessairement due à  la proximité et à la  porté de l'oeuvre.

Lupita Nyong'o à la Première du film "Black Panther", le 8 février 2018, à Londres.•  Crédits :  Jeff Spicer/FilmMagic - Getty

A la fois success commercial et message político-social!  Comment?
Puisqu´en Haïti, triste réalité du “déchoukage”: la salle de spectacle  “Triomphe” restaurée à prix d'or, a été vandalisée, et donc, l'accès de la population haïtienne à cette performance des studios Marvel est impossible. Pour tous ceux qui en Haïti n'ont pas eu la chance de le visionner,  parler de ce film, c´est un peu prêcher dans le désert.  Néanmoins,  s'efforcer de jeter ici les pierre de référence afin de commenter le sujet,  semble essentiel puisque le sujet touche la race noire.  En revanche, La diaspora haïtienne  s'en sera déjà régalé et en aura saisi l'importance. Le sujet  intéresse les haïtiens  à deux niveaux:  son thème et son impacte.
Certaines caractéristiques qui font le succès  de l'oeuvre cinématographique
Un super-héros africain, un casting noire et notoire, une culture africaine  mixte et intéressante et un trésor le minerai convoité le Vibranium dans un pays vierge et dont l'idéologie est en pleine révision.                                                                
Un scénario politique  
Le retour au pays de l´héritier du trône après l’assassinat de son père, T’Challa, black panther qu'incarne le beau  Chadwick Boseman rentre chez lui  à Wakanda en Afrique pour prendre les rênes d’un pays avancé en technologie et  riche en vibranium (minerai  rare) mais royaume renfermé sur le monde extérieur.
Il est bon de savoir que le personnage de “Black Panther” remonte aux comics de  Stan Lee et Jack Kirby de l'année 1966, époque de la  lutte pour les droits civiques.
La référence aux black panthers dans le combat des noirs pour le respect de leurs droits n´est pas anodin.
L'issue d'une bataille de clans au sein de la société de Wakanda décidera s'il faut continuer à protéger les secrets du pays et sa source de richesse des prédateurs éventuels venus de l'extérieur ou s'engager dans un combats de conquête plus proche de l'impérialisme conquérant.


Chadwick  Bossman est “black panther”, premier rôle principal  octroyé à un personnage noir dans un blockbuster.


“Black panther”:
Un Casting de talentueux acteurs  essentiellement de race noire sous la direction d'un réalisateur  également afro-américain et  de grand  talent: Ryan Coogler. Il  a su réunir  des célébrités noires 5 étoiles  tels que Forest Whitaker (oscarisé) ,  Michael B. Jordan, la jeune star mexicano-kenyane  à succès pour son authenticité Lupita Nyong'o, la sculpturale Angela Basset  et entre autres un ivoirien Isaach de Bankolé.  Chadwick  Bossman afro-américain, lui,  incarne le premier rôle principal  octroyé  à un personnage noir dans les blockbusters. Il  exécute une performance exceptionnelle quoique son personnage fasse un peu trop dans l'angélisme ce qui lui donne, selon  la narrative, des difficultés à  assurer son pouvoir.
Une bande son au top des ventes d'albums :  La bande son de l'oeuvre  est née de la collaboration du réalisateur Ryan Coogler et du rappeur à succès  Kendrick Lamar qui milite dans sa musique contre le racisme anti-noirs.
Des costumes de toute beauté et une ambiance culturelle mixte:  Puisque le  Wakanda est une fiction, on peut comprendre que le scénariste ait  puisé un peu partout dans le monde africain.  Des coiffures semblables à celle des zouloues, ou des guerrières qui étraînnent le  look massaï. Il se sera inspiré du  folklore des danses et masques, incluant des rituels claniques et  animistes de différents lieux du continent noir. L´époque  d´ailleurs se voudrait contemporaine, néanmoins  puisque le Wakanda était en hibernation, l'atmosphère y est à fois artisanale et futuristes.
Eclat  de lumièr sur le climat politique américain
Reprenons ici la logique politique de ce  blockbuster qui tombe  dans la droit file du combat afro-américain en butte à la discrimination policière ou politique:   “black-life matters”. La forte acceptation sociale indique clairement un effet de rejet d'une politique Trumpiste décrite comme  la  “vengeance du petit blanc sur le régime afro-américain de l'ex-président Obama.” 



Caricature de Damien Glez  dessinateur-éditorialiste franco-burkinabè de Jeune Afrique 2018.

Michelle Obama réagissant favorablement à cette projection aura  twitté ce qui compte pour Haïti comme pour les africains et tous les afro-descendants de par le vaste monde :  « grâce à vous, de jeunes gens vont enfin voir des super-héros qui leur ressemblent sur grand écran ».
La célébration de “black Panther” crée un mouvement  sur la toile et impressionne bien  des sociétés,  la France par exemple.  Jamais un film n'a jamais été autant commenté sur twitter, puisque  les internautes y trouvent une célébration de l’Afrique noire et bien au- delà.  La communauté #BlackTwitter  en fait son  affaire.  Le “black history month”  vient à point pour remettre  à la mode tenues et tissus  africains dans sa meilleure expression,  celle de raviver la magnificence de tout un  peuple, trop souvent jusqu'à ce jour,  offensé et exploité. 

fin