jeudi 24 mars 2016
Liste des ministres du gouvernement d'Enex Jean Charles.
La composition du nouveau cabinet ministériel du Premier ministre nommé Enex Jean Charles est presque la même que celle de Fritz Jean.
M. Enex JEAN-CHARLES: Ministre a.i de la Planification et de la Coopération externe;
M. Pierrot DELIENNE: Ministre a.i de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de la Défense nationale;
M. Pierrot DELIENNE: Ministre des Affaires étrangères et des Cultes;
M. Yves Romain BASTIEN: Ministre de l’Economie et des Finances;
M. Yves Romain BASTIEN: Ministre a.i de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural;
Mme Florence ELIE: Ministre de la Justice et de la Sécurité publique;
Mme. Daphnée BENOIT DELSOIN: Ministre de la Santé publique et de la Population;
M. Jacques Evelt EVEILLARD: Ministre des Travaux publics, Transports et Communications;
M. Jean René Antoine NICOLAS: Ministre des Affaires sociales et du Travail;
M. Jean Beauvois DORSONNE: Ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle;
M. Guy Didier HYPPOLITE: Ministre du Tourisme;
M. Simon Dieuseul DESRAS: Ministre de l’Environnement;
M. Simon Dieuseul DESRAS: Ministre a.i de la Défense nationale;
M. Abel NAZAIRE: Ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Action civique;
Mme Marie Denise CLAUDE: Ministre à la Condition féminine et aux Droits des femmes;
M. Marc Aurèle GARCIA: Ministre de la Culture et de la Communication;
Mme. Jessy C. PETIT-FRERE: Ministre du Commerce et de l’Industrie;
Mme. Jessy C. PETIT-FRERE: Ministre a.i des Haïtiens vivant à l’étranger.
Des partis politiques de l'opposition et des organisations de la société civile écrivent au Président Privert.
Le Président Jocelerme Privert |
Port au Prince, le 22 Mars 2016
LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT PROVISOIRE DE FACTO, MONSIEUR JOCELERME PRIVERT
Monsieur le PRESIDENT
Nous, dirigeants des partis politiques de l'opposition démocratiques et des organisations de la société civile, nous voudrions, par la communication de cette correspondance, vous faire part de notre inquiétude grandissante au regard du pourrissement de la situation politique, tant que les problèmes de fond ne sont pas abordés, la crise gagnera en intensité et prendra des proportions de plus en plus alarmantes.
Quand vous êtes rentré tête baissée dans une dynamique de pouvoir provisoire à un moment où la situation économique et financière du pays est dramatique, il est évident que les évènements qui vont suivre seront les mêmes qui ont jalonné de tout temps l’histoire nationale.
Par ailleurs, la dégradation de notre environnement, couplée à une sécheresse dévastatrice met à genoux notre agriculture et pas moins de 3 millions et demi de nos concitoyens sont aujourd’hui en état de famine, comme vous l’avez souligné vous-même. Et enfin l’insécurité ne cesse de miner la confiance du citoyen dans un Etat incapable d’assumer ses responsabilités
Face à cette situation, il importe maintenant de poser les bonnes questions si on veut trouver les bonnes réponses. Si entre haïtiens nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord sur la définition du problème engendré par cette crise postélectorale, il est peu probable que nous arrivions à trouver ensemble les solutions appropriées. Albert Einstein avait raison de dire qu’un problème sans solution est un problème mal posé.
Vous prétendez rester dans un accord de 120 jours construit sur beaucoup de désaccords et vous savez pertinemment que vous êtes incapable de respecter ce que vous-même vous avez engendré. Nous ne voulons rien vous apprendre, les élections de 2015 ont été qualifiées de farce électorale, de mascarade électorale, de coup d’état électoral par les acteurs politiques qui en ont été les victimes directs, comment espérer poursuivre les élections dans l’état actuel de la situation ?
Haïti a-t-elle besoin d’une démocratie moderne et d’un état de droit pour sortir de son marasme, et peut-on construire cette démocratie et cet état de droit sur les bases pourries d’élections frauduleuses à répétition ? Sur du bluff, du dictat permanent d’une certaine partie de la communauté internationale ?
Nous faisons le malheureux constat qu’il y a deux catégories de citoyens : d’une part ceux qui préfèrent accepter la poursuite des élections frauduleuses, qui font semblant de croire que l’on peut construire une démocratie sur la fraude et qui sont prêts à remettre les destinées du pays aux tricheurs et d’autre part ceux qui par leur détermination ont refusé de donner leur accord dans la mise en place de ce gouvernement provisoire qui ne peut en rien empêcher un accommodement une fois de plus susceptible de faire perdurer la crise et laisser le pays au bord d’une lutte fratricide de survie.
Le clivage politique n’est pas entre ceux qui veulent garder les résultats frauduleux des dernières élections quel qu’en soit le prix pour la nation et ceux qui veulent absolument d’une transition démocratique. Elle se situe entre ceux qui sont prêts à accepter une démocratie au rabais et ceux qui plus exigeants, soupirent après une démocratie normale. Dans l’état actuel des choses un dialogue entre les forces vives de la nation pour une vraie transition reste la seule voie raisonnable.
Ce qui se fait présentement s’apparente à une fuite en avant de votre part et fait courir au pays des risques considérables de dérapages et d’affrontements inutiles, parce qu’au bout du compte la manœuvre va échouer et tout cela finira autour d’une table de négociation. Il est inutile et contreproductif d’aller dans cette direction. Il est impératif et urgent de marquer une pause et de prendre le temps de la réflexion et de la recherche d’un consensus suffisant autour d’une solution durable de sortie de crise.
Il faut absolument éviter d’attendre le 24 avril, date que vous avez proposée pour la tenue d’un « 2e tour » hypothétique, pour discuter de la bonne formule pour une transition apaisée et réussie, porteuse d’un véritable changement. Il est possible de transformer cette crise politique postélectorale en une opportunité unique pour les fondements d’une Haïti nouvelle.
Au plus vite, Monsieur le Président Provisoire, les partis signataires souhaitent que vous compreniez la portée de leur démarche en vous invitant à engager des pourparlers avec le G-8, G-30, des partis politiques : PHTK, Fanmi Lavalas, Fusion des Sociaux-Démocrates, Kontra Pep La, Respè, Veye Yo , DFDR, Canaan, et les autres organisations de l'opposition démocratique pour leur exposer la situation dans toute sa complexité et voir avec eux , comment on peut parvenir à retourner à l’ordre Constitutionnel et ce, dans l’intérêt du pays.
Ce faisant, Monsieur Jocelerme Privert, non seulement vous feriez œuvre qui vaille mais vous apporteriez une précieuse pierre dans la résolution de la crise.
Espérant que vous comprendrez le souci que nous nous faisons pour l'avenir de notre pays.
Veuillez agréer, Monsieur le Président Provisoire, l'expression de nos patriotiques salutations.
FUSION
VEYE YO
MONHA
CANAAN
DFDR
KONFYANS
PKN
MDPRH
PATI POLITIK PEYIZAN
CONAPPH
UDELH
MOAC
AJARH
RANFOPEP
COLLECTIF PETION-VILLE
UMPROP
FOLAS
MGB
JJDCB
MOJHAD
GAD
SOLEIL EN ACTION
3EME INI
ANBAKE
SAACHAD
KLPC
FNCLD
TPF
RFG
MOCEE
REZISTANS
mercredi 23 mars 2016
Marc Stevenson Maxi meurt après avoir dîné chez Fritz Jean
DÉCÈS SUSPECT D’UN CANDIDAT AU POSTE DE PREMIER MINISTRE
Marc Stevenson Maxi meurt
après avoir dîné chez Fritz Jean
La théorie de l’empoisonnement agitée; une crise cardiaque pour d’autres
Peut-être le plus gros scandale à
éclater sous l’administration provisoire de Jocelerme Privert reste
étouffé dans le milieu gouvernemental. D’aucuns prétendent que
les hommes du pouvoir et hors
du pouvoir ne sont pas étrangers
à la mort subite d’un haut fonctionnaire des Nations Unies qui
se positionnait pour la fonction
de Premier ministre, suite au rejet
de l’énoncé de politique générale
de Fritz Jean par le Parlement. En
tout cas, le plus grand secret persiste à entourer cette mort inopinée, puisque rien ne laissait croire qu’il allait être foudroyé ainsi.
On apprend, en effet, que
Marc Stevenson Maxi, 53 ans, a
succombé à une indisposition
ayant provoqué des douleurs
atroces, le mardi 15 mars, le lendemain du jour où il était invité à
dîner en la résidence de l’homme que M. Privert avait choisi pour
être son Premier ministre.
Des sources proches de la
famille de M. Maxi ont expliqué
qu’au lendemain du jour où il
avait sa quatrième rencontre avec
l’ex-président Préval, avant d’être invité à dîner par le Premier
ministre « nommé et installé », comme l’entendait le président
provisoire, M. Maxi a rendu
l’âme, quelques heures après une
indisposition qu’il avait eue à
l’Archevêché. Il avait en sa compagnie son beau-père, qui est un
médecin, avec un autre médecin
membre de sa famille. Grâce à
l’intervention immédiate des disciples d’Esculape présents, sa
condition avait pu être stabilisée
jusqu’à ce qu’il puisse regagner
sa maison à Port-au-Prince, Haïti, dit-on.
Ces mêmes sources ont précisé que la stabilisation qu’a connue la victime n’allait pas durer, puisqu’il a rendu l’âme dans l’après-midi, laissant la voie ouverte à toutes sortes de conjectures. Dans les milieux proches
de la présidence, l’hypothèse d’une crise cardiaque est avancée, faisant croire que des amis de
Marc Stevenson Maxi laissaient
entendre qu’il aurait eu une condition cardiaque. Une telle idée
aurait été repoussée par des proches de la victime qui auraient
souligné les douleurs atroces qu’il avait avant de mourir, une condition, affirme-t-on, jugée incompatible avec une crise cardiaque.
Rencontres avec
Privert, Préval et Fritz
Jean
Dans le cadre de ses démarches, en vue de développer un consensus autour de sa candidature
au poste de Premier Ministre, au
cas où Fritz Jean serait rejeté par
la Chambre basse, Marc Stevenson Maxi était entré en pourparlers avec de nombreux secteurs du pays.
On affirme, en même temps, que Fritz Jean était présent au
Palais national, avec le président
provisoire Privert lors de sa rencontre avec l’homme qu’on fait
passer pour le remplaçant du
premier candidat désigné puis
installé par M. Privert pour succéder à Evans Paul à la primature.
Les mêmes sources ont précisé que Fritz Jean avait, après la rencontre avec Maxi en présence
du président provisoire, invité ce
dernier à une autre rencontre
avec lui en la résidence officielle
du Premier ministre. Arrivé au
lieu du rendez-vous, on affirme
que Marc Stevenson Maxi était
tout étonné de se retrouver en
compagnie de l’ex-président
Préval avec qui il avait eu trois
précédentes rencontres.
Les mêmes témoins ont laissé croire que les discussions entre les participants portaient sur
la formation du gouvernement
de Maxi et la franche collaboration que le Premier ministre qui
allait être rejeté souhaitait trouver auprès de lui. Selon ce qu’ont rapporté des témoins, les discussions se déroulaient dans une
atmosphère cordiale et rien n’autorisait à croire qu’il existait un
quelconque malentendu entre les
hommes.
Les discussions à trois terminée, dit-on, l’ex-président Préval
prit congé de Jean et de Maxi. C’est alors que le Premier ministre de Privert a invité son hôte
à dîner. Puis les deux hommes se
sonts séparés après avoir, une fois
de plus, renouvelé les promesses
de collaboration faites au cours
des pourparlers.
Rencontre avec les
leaders catholiques
En Haïti depuis au moins trois
semaines, au cours desquelles il
entreprenait des démarches en
vue de trouver les documents
nécessaires pour sa candidature
au poste de Premier ministre,
Maxi ne cessait de multiplier les
démarches auprès des secteurs
différents de la vie nationale. Proche de la hiérarchie catholique, le beau-père de M. Maxi
avait pris à sa charge d’aménager une rencontre à l’Archevêché avec les évêques réunis avec
le cardinal. On laisse croire que
c’était au cours de cette réunion
que Marc Stevenson Maxi a
piqué une crise qui l’a mis très à
mal. Mais, comme on l’a déjà
expliqué, les médecins qui l’accompagnaient sont intervenus et
ont l’aidé à se reprendre.
Des collaborateurs du défunt, qui étaient tenus au courant
de ses démarches, ont déclaré
n’avoir eu aucun doute que tout
allait comme sur des roulettes
entre M. Maxi et les différents
«courtiers politiques» qu’il avait
pu contacter et avec qui il avait
mené des négociations autour de
la formation de son gouvernement. Grâce à ces contacts, explique-t-on, il avait l’avantage de
former son cabinet ministériel.
Les proches collaborateurs
de Marc Maxi croyaient que les
personnalités avec qui ce dernier
négociait savait bien que Fritz
Jean n’avait aucune chance
auprès du Parlement et que les
assurances qu’il avait obtenu des
uns et des autres, y compris le
président provisoire, ne laissait
aucun doute quant aux chances
de succès de Maxi.
À la lumière de tous ces événements, d’aucuns se demandent pourquoi, sachant que les
parlementaires allaient, à coup
sûr, rejeter son poulain, Jocelerme Privert a insisté jusqu’au
bout, exposant Fritz Jean à la
vindicte des parlementaires qui
avaient pris ce dernier en aversion.
Le cadavre de la victime doit être rapatrié à
New York
Dans les milieux proches de la
famille Maxi, on affirme que le
cadavre de Marc Stevenson Maxi sera rapatrié à New York au
cours de cette semaine et une
autopsie sera effectuée à la
requête de celle-ci.
L’épouse de la victime, basée en Suisse, arrive incessamment à NewYork, probablement dans les heures qui viennent, afin d’accueillir les restes
de M. Maxi.
Selon des informations
relayées par des proches de la famille, les funérailles auront lieu
dans la ville de New York où
seront réunis parents, amis et
collaborateurs de Marc Stevenson Maxi.
H. O.
mercredi 16 mars 2016
Un prêt de 50 millions recherché…
Un prêt de 50 millions recherché…
Au moins 10 % aux courtiers si l’affaire marche…
Par Léo Joseph
Un mois après son installation au
Palais national, les problèmes
financiers hérités de Michel Martelly commencent à harceler
Jocelerme Privert. Coincé de toute
part par des hommes affamés
introduits par lui dans l’administration publique, aussi bien que
par les employés de l’État réclamant leurs dus, sans oublier les
créanciers du gouvernement le
talonnant, le président provisoire
se voit acculer à négocier un prêt
important. Mais dans certains
milieux financiers, à Port-au-Prince, on fait remarquer que ceux
qui mènent les négociations en
vue de trouver ces fonds sont
motivés par d’autres raisons que
celles consistant à liquider les
dettes de la nation. En Haïti, quand des fonctionnaires qui ont
établi leur réputation de « voraces
» arrivent au pouvoir, ils ne vont
pas de main morte pour grossir
rapidement leurs comptes en
banque. Surtout quand il est question de mandat très limité dans le
temps.
Bien que les bailleurs de fonds
traditionnels d’Haïti soient tenus
en dehors des démarches visant à
trouver ce prêt de USD 50 millions $, ils seraient, toutefois, les
premiers à en prendre connaissance. Car sachant la gravité de la
situation économique du pays, particulièrement le pillage des
caisses de l’État par Martelly et
ses hommes, les soi-disant amis
d’Haïti se sont arrangés pour être
mis au parfum par rapport à tout
ce qui se passe dans le pays, surtout en qui concerne les finances. C’est ce qui a permis que les
négociations que mènent actuellement les courtiers parviennent à la
connaissance de certains milieux
diplomatiques, à la capitale haïtienne.
On apprend, en effet, que les
hommes de Privert sont en train
de remuer ciel et terre pour trouver
USD 50 millions $ que les dirigeants actuels prétendraient vouloir investir dans le « paiement des
dettes publiques ». À cette fin, on
explique que des consultations
très avancées auraient été menées
auprès des hommes d’affaires de
certains pays de l’Amérique latine,
qui seraient liés à des dirigeants de ces pays. Si officiellement l’affaire se révèle difficile, dans le privé, certains hommes
d’affaires, et même des banques, auraient, dit-on, manifesté un certain intérêt.
Mais dans l’empressement de
certains courtiers « à boucler la
boucle », ils semblent privilégier
les démarches sur place. Parce
que, dit-on dans les milieux informés, même s’il faut trouver une
dizaine d’entités pour réunir cette
valeur, cela se révèle plus séduisant pour les intermédiaires. Souhaitant aller très vite en besogne, afin d’éviter d’être pris de court
par les événements, conclure un
marché avec des entrepreneurs
locaux serait l’option idéale pour
les démarcheurs. On laisse croire
qu’il sera plus facile de conclure
un tel marché avec des hommes
d’affaires du pays, qui comprennent mieux que personne l’urgence à laquelle se trouve confrontée
les actuels dirigeants.
D’après ce qui se répète, dans
les milieux proches du Palais
national, de telles démarches sont
rendues nécessaires parce que le
fonds Petro Caribe a cessé d’être la
poule aux œufs d’or qu’il était
avec l’équipe Martelly-Lamothe, puis Martelly-Paul. Des centaines
de millions ont été décaissés à partir des comptes, à la Banque centrale (BRH) et à la Banque nationale
de crédit (BNC), de Pétro Caribe
pour être investis à qui-mieux-mieux dans des projets bidons ou
faits sur mesures en vue de faciliter le détournement des fonds
publics. L’indisponibilité des ressources alimentées par la vente du
pétrole vénézuélien orchestrée par
Martelly et son équipe met à mal
l’administration Privert, qui ne sait
à quel saint se vouer pour trouver
le soulagement qu’il recherche.
C’est pourquoi, il aurait trouvé
« séduisante », dit-on dans des milieux diplomatiques, l’idée avancée par les courtiers d’engager des
négociations avec des «hommes
d’affaires du pays ».
Une affaire menée dans
l’opacité totale
Il y a fort à parier que cette
démarche ne vise en rien les intérêts supérieurs de la nation. Il faut
retenir que cette affaire de USD
50 millions n’a pas été connue
grâce à la transparence administrative pratiquée par la présidence
provisoire, mais plutôt suite aux
révélations faites par un diplomate qui disait savoir que les négociations avançaient sans que le
peuple haïtien en ait été informé. D’ailleurs, les hommes du pouvoir n’ont aucune raison de permettre que des « intrus » se mettent de la partie. Cela suffit pour
montrer que la gent au pouvoir
aujourd’hui n’a aucune intention
d’informer les citoyens de ce
qu’ils entendent faire avec les 50
millions $.
Du train où vont les démarches, si et quand le pays sera finalement informé de ce prêt, acteurs
et participants auront déjà partagé
la part du lion entre eux, laissant
une poussière pour régler les
affaires de l’État. Avec le modèle
mis en place par Michel Martelly, que Privert semble vouloir faire
sien, il existe de fortes chances
que, à l’instar de Pétro Caribe, ce
prêt, s’il devient réalité, constituera un fardeau financier insupportable pour les générations
montantes. C’est bien le cas
avec l’argent du pétrole vénézuélien dont la dette envers le
Venezuela se chiffre aisément à
plus d’un milliard. Car, quand
on sait que des arriérés de
l’ordre d’USD 90 millions $
sont dus à la République bolivarienne, on verra galoper rapidement le montant de la dette
externe d’Haïti envers ce pays lorsque les paiements en souffrance seront ajoutés aux obligations totales régulièrement
programmées sur le long
terme.
On sait que le pays nage
dans une crise financière, tel
que cela a été révélé par
Jocelerme Privert lui-même
annonçant la « catastrophe »
dans laquelle est plongée la
nation, mais quand on parle de
prêt de USD 50 millions, il n’y
a point de doute que les
citoyens haïtiens ont toutes les
chances d’être victimes d’un
autre coup fourré.
dimanche 13 mars 2016
Pas de changement d'heure en fonction des saisons.
Bureau de Communication de la Présidence
Contact : Bureau de Communication
Phone : +509 29 92 07 01
COMMUNIQUÉ
Port-au-Prince, vendredi 11 mars 2016 : Le Bureau de Communication de la Présidence informe la population en général et à la presse en particulier qu’aucun changement d’heure en fonction des saisons n’est prévu pour cette année.
Ainsi, l’heure nationale ne sera ni avancée ni reculée le dimanche 13 mars 2016.
Le Bureau de Communication de la Présidence invite la population à prendre en compte cette disposition afin de ne pas avoir de contretemps dans ses activités quotidiennes.
-FIN-
mercredi 9 mars 2016
Haïti: Des organisations des droits humains écrivent au Président Privert pour maintenir le choix de Madame Julien au CEP
Port-au-Prince, le 9 mars 2016
Son Excellence Monsieur Jocelerme PRIVERT
Président de la République d’Haïti
En ses Bureaux.-
Monsieur le Président de la République,
Nous, les organisations haïtiennes des droits humains signataires de cette lettre, réunies en assemblée générale, ce mercredi 9 mars 2016, à Port-au-Prince sur le choix de la représentante du secteur des droits humains au Conseil Electoral Provisoire (CEP) conformément à l’accord signé entre les pouvoirs Exécutifs et Législatifs et conformément à la constitution de 1987, en son article 289.
Monsieur le Président, ces organisations des droits humains vous rappellent qu’elles ont été invitées par la POHDH en date du 24, 25 et 29 février 2016, en son local à Turgeau sur le processus de désignation du choix du ou de la représentant (e) du secteur au CEP. Après ces trois assises, les organisations des droits humains ont voté en faveur de Madame Kettly JULIEN avec 18 voix sur 28 exprimées. Quelques organisations membres de la POHDH, dont le RNDDH et la PAJ avaient contesté le choix de Madame Julien par ce qu’elles voulaient envoyer au CEP un certain Jean Simon ST HUBERT, membre du groupement politique dénommé MOPOD pour défendre leurs intérêts politiques et économiques. Alors que, Monsieur St Hubert n’a obtenu aucune voix lors des élections du 29 février 2016, qui ont a été contestées par des membres de la POHDH.
Monsieur le Président, comment vous, en tant que Président de la République, garant du respect des lois et principes républicains, pouvez accepter un tel abus ? Un tel mépris pour la majorité des organisations des droits humains membres du secteur au profit d’un clan politique qui a infiltré le secteur des droits humains ? Nous dénonçons le comportement maladroit de Messieurs Pierre ESPERANCE et Joseph Maxime RONY pour les dénonciations calomnieuses au Palais National, dans l’après-midi du 8 mars et dans les différents medias de la capitale contre Madame Julien et nous autres organisations participantes au processus.
Monsieur le Président, par la présente, nous, les organisations des droits humains signataires de la présente, nous vous réitérerons le choix de Madame Kettly JULIEN pour représenter le secteur des droits humains au Conseil Electoral Provisoire (CEP). Nous vous demandons, Monsieur le Président, de maintenir le choix de Madame Kettly Julien qui vous a été acheminé le 3 mars 2016 par plus d’une vingtaine d’organisations des droits humains dont 3 membres de la POHDH. Ce sera le mot du Droit, Monsieur le Président.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, nos plus hautes salutations.
Pour authentification :
Phillippe JEAN THOMAS
Charles EZAEL
Président du CA GARR , 36135945
Responsable DESAFRODDH, 37210035
Martelly : L’impunité par le truchement d’un régime fantoche
DÉTOURNEMENTS DE FONDS PUBLICS, CORRUPTION ET ACTIVITÉS ILLICITES
Martelly : L’impunité
par le truchement d’un
régime fantoche
L'ambassadeur Pedro Antonio
Canino Gonzales du Venezuela lors d'une rencontre avec Michel Martelly au Palais National et lors d'une rencontre avec Evans Paul à la primature.
|
Par Léo Joseph
Avant même que soit installées
de structures nécessaires pour effectuer l’audit des administrations Martelly-Lamothe et de
Martelly-Paul, les informations
recueillies ça et là semblent accréditer l’existence, au cours du
quinquennat tèt kale, d’une vaste
opération de détournements de
fonds publics, d’activités illicites
et de corruption au détriment des
intérêts du peuple haïtien. Alors
que les autorités des États-Unis, pays dont les membres de la famille Martelly sont des citoyens ont suivi et inventorié des
comptes en banque alimentés de
transferts clandestins faits pour le
compte de l’ex-famille présidentielle haïtienne, il reste encore des
dizaines de millions qui ont été
ramassés puis transférés via personnes interposées utilisées comme prête-noms.
On avait toujours l’impression que l’acharnement de l’ex-président musicien à organiser
des élections faites sur mesure
avait pour objectif de le couvrir
d’impunité, afin de le protéger
contre des poursuites judiciaires
dont il craignait être l’objet dès
qu’il serait privé du « privilège »
de dicter les décisions desjuges à
tous les niveaux du système judiciaire. Mais, les premières informations diffusées dans la presse invitent à lever le voile sur les activités illégales, franchement criminelles, du chanteur du compas. Sweet Micky se battait du bec et
des ongles afin de réussir à se
faire succéder par son homme
lige, en l’occurrence Jovenel
Moïse, unique moyen de s’épargner les nombreux désagréments
qui pourraient surgir contre lui. Dans le cadre de ses démarches
pour mettre son poulain à la tête de l’exécutif, une fois son quinquennat terminé, Martelly agissait en connaissance de cause, car
imbu de ses déprédations contre
les caisses publiques et les nombreuses violations des lois du
pays sous forme d’activités illicites menées de concert avec des
amis et partisans dont la réputation dans le monde interlope est
de notoriété publique. Il est donc
aisé de comprendre pourquoi, en
dépit des mises en garde venues
de pays amis, notamment les États-Unis d’Amérique, Michel
Martelly attirait dans son entourage des anciens musiciens et
courtisans ayant trempé dans des
combines louches ou participé au
commerce de cocaïne et d’autres
substances interdites.
Les fonds Pétro
Caribe principale victime de Martelly
On aura beau accuser, dénoncer
les déprédations de Michel
Martelly sur le Fonds Pétro Caribe, mais on n’arrivera jamais à connaître toute l’affaire, à moins que
soit déclenchée une enquête exhaustive sur son administration. C’est pourquoi il faut se méfier
des dirigeants qui font traîner en
longueur la décision d’ordonner
un audit de la gestion des deux
administrations qui étaient en
charge durant le quinquennat de
Sweet Mickey. Puisque, des
révélations faites par des proches
collaborateurs de ce dernier ont
indiqué clairement que les projets
sociaux de la présidence (Palais
national et première dame) se
trouvent parmi les moyens utilisés par l’ex-première famille d’Haïti pour dévaliser les caisses de
l’État, rançonnant les différents
ministères et allégeant le Fonds
Pétro Caribe de plusieurs centaines de millions de dollars, par
l’octroi de contrats de gré à gré
accordés aux partisans du pouvoir et amis.
En effet, des centaines de millions de dollars extraits des
comptes en banque de Pétro-Caribe sont versés sous forme de
paiements à ces compagnies qui effectuent le règlement des factures par un système de surfacturation mis en place de concert
avec le Palais national. Les responsables des compagnies chargées d’exécuter les travaux bénéficient des contrats en acceptant
de verser des ristournes au président.
Dans l’optique des parties
contractantes, il s’agit d’une
situation où l’on gagne à tous les
coups. Car les firmes bénéficiaires de contrats n’auraient rien
si elles n’acceptent pas de verser
des pots de vin au chef de l’exécutif. Dans le même ordre
d’idées, ce dernier ne peut rien
collecter sans se mettre d’accord
avec celui qui donne son aval
pour que lui soit donné le contrat. On laisse croire que dans bien des cas le versement de ristournes s’effectue via une institution bancaire off-shore.
Des prête-noms pour
brouiller la piste des
millions détournés ou
mal acquis
Grégory Mayard-Paul |
En effet, des proches du pouvoir tèt kale ont révélé que l’un
des fonctionnaires de l’État ayant
servi de prête-nom à la famille
Martelly n’est autre qu’Alix Célestin, directeur général de l’Autorité portuaire national (APN), étant entré en fonction à cette
même institution presqu’immédiatement après l’accession du
musicien au pouvoir. Non seulement qu’il a fourni des dizaines de millions à la famille présidentielle, il a joué le rôle de blanchisseur des avoirs pour l’ex-président Martelly, la première dame
et le fils aîné du couple présidentiel.
Toutefois, ce moyen alambiqué d’opérer ces transactions financières n’a pu mettre hors de piste les agents fédéraux constamment aux aguets. Car, depuis plus de deux ans, les autorités judiciaires américaines, mises au courant des activités illégales de la famille Martelly, notamment dans la corruption, et le détournement de fonds publics, en sus du commerce illicite de stupéfiants, avaient tout ce beau monde dans leur collimateur.
Rénald Pascal |
Toutefois, ce moyen alambiqué d’opérer ces transactions financières n’a pu mettre hors de piste les agents fédéraux constamment aux aguets. Car, depuis plus de deux ans, les autorités judiciaires américaines, mises au courant des activités illégales de la famille Martelly, notamment dans la corruption, et le détournement de fonds publics, en sus du commerce illicite de stupéfiants, avaient tout ce beau monde dans leur collimateur.
Alix Célestin |
Par ailleurs, Alix Célestin a investi des millions de dollars fournis aux Martelly dans plusieurs constructions d’immeubles, prétendant avoir financé ces immeubles à l’aide de prêts accordés par des banques locales. C’est aussi la même chose pour Rénald Pascal, propriétaire de Belvédère. Servant de prête-nom à Olivier Martelly, présentement aux prises avec la justice américaine, on prétend qu’il aurait acheté, à Montagne Noire, dans les hauteurs de Pétion-Ville, une maison ayant appartenu à la famille Sajous pour la somme d’un million de dollars. Ces mêmes sources ont laissé entendre qu’il aurait également construit un complexe résidentiel à Péguy-Ville (à la rue Solon Ménos) estimé à 3 millions.
Signalons, en passant, qu’une
compétition fait rage, dans la
construction d’immeubles de
grand prix, entre les barrons tèt
kale. Puisque Grégory Mayard-Paul, amis proche et conseiller de
l’ex-président Martelly, avait
construit, également à Péguy-Ville, mais à la rue E. Pierre, un
immeuble qui aurait coûté 4 millions.
De même, des sources proches de l’ancien régime tèt kale
ont affirmé que Ronsard Saint-Cyr, présentement directeur général du Fonds d’assistance économique et social (FAES) a réalisé une série de constructions de
cette envergure, en Haïti et en
République Dominicaine.
Quel est l’état de
santé des finances du
pays ?
La question des finances du pays et des Affaires économiques
Wilson Laleau, d’autre part.
Wilson Laleau |
En effet, M. Privert a tiré la
sonnette d’alarme, faisant croire
que les finances du pays sont
dans un état « catastrophique ». Prenant le contre-pied de la thèse
de l’occupant provisoire du Palais national, M. Laleau impute
les dires du chef de l’exécutif à
une méprise, voire à la malveillance, car, selon lui, il n’y a
pas lieu de se faire tant de souci
concernant les affaires du pays.
Mais des observateurs sont
d’un avis contraire, par rapport à
la version véhiculée par Laleau, puisque, arguent-ils, celui-ci a été
le grand argentier sous Martelly
et il est témoin des gaspillages de
fonds perpétrés par ce dernier
ainsi que les décaissements réalisés sur les fonds Pétro-Caribe et
d’autres ressources de l’État. En
un sens, les mêmes observateurs
pensent que la défense de l’administration Martelly qu’a faite Wilson Laleau s’inscrit dans le cadre
d’une auto-défense du ministre
des Finances dont le nom a été
cité dans des transactions financières jugées inappropriées.
Qu’en est-il des difficultés rencontrées
par le BMPAD ?
Au moment où Wilson Laleau se
fait le défenseur de l’administration Martelly-Lamothe et Martelly-Paul, on apprend que le Bureau de monétisation des programmes d’aide au développement (BMPAD), chargé de l’importation de produits pétroliers, se trouve confronté à de sérieuses
difficultés, car voguant pratiquement dans la faillite. C’est ce qui
ressort de la réunion qui s’est
déroulée vendredi dernier entre le
président provisoire et Eustache
Saint-Lot, directeur général de
cette institution.
Selon le rapport fait à
Jocelerme Privert par M. Saint-Lot, le BMPAD traîne huit mois
d’arriérés totalisant un montant
d’USD 91 millions $. Alors que
doit s’effecteur bientôt une livraison de pétrole qui coûtera environ USD 9 millions $. Pour l’instant, écrit le journal Le Nouvelliste, le BMPAD possède, à la Banque nationale de la République
d’Haïti ou Banque centrale
(BRH) et à la Banque nationale
de crédit (BNC) la somme totale
d’USD 66 millions $. S’il décide
d’éponger cette dette, il lui manquerait 25 millions en sus des 9
millions à payer pour la prochaine livraison.
Ronsard St-Cyr |
Selon d’autres informations
recueillies sur place, le Venezuela, qui traverse une crise économique aigue, exerce des pressions pour se faire payer par Haïti. Or cette situation est on ne peut
plus bizarre quand on se souvient, il y a à peine huit mois, l’ambassadeur vénézuélien en
Haïti présentait Haïti comme un
débiteur modèle. En effet, à l’occasion de la
commémoration du dixième
anniversaire de l’accord Pétro
Caribe, Pédro Antonio Camino
Gonzales avait, le vendredi 26
juin, fait état de la satisfaction de
son gouvernement par rapport à
la manière dont le gouvernement
haïtien gérait ce fonds. Cité dans l’édition du 26 juin
2015 du Nouvelliste, le diplomate vénézuélien déclarait : « Haïti
figure parmi les pays de la Caraïbe et de l’Amérique latine
qui paient à temps la facture dans
le cadre de l’accord Petro Caribe
créé en 2005 par le président
Hugo Chavez, qui a gouverné le
Venezuela de 1999 à 2013 ».
Eustache Saint-Lot |
Michel Martelly continue de se battre pour repousser toute possibilité de faire un audit de son administration, car connaissant bien les détournements de fonds et d’autres brigandages.
mardi 8 mars 2016
Liste des ministres pressentis du gouvernement de consensus
Liste officielle des minsitres devant former le gouvernement de consensus si les deux branches du parlement rafient la politique générale du Premier ministre Fritz A. Jean.
|
Quelques dates importantes dans le mouvement des femmes haïtiennes
Pour la Journée internationale de la femme, découvrez quelques dates importantes dans le mouvement des femmes haïtiennes:
• 1850 : Ouverture de la première école permanente pour les filles
• 1864 : Les écoles primaires pour les filles sont fondées
• 1898 : L'Université médicale accepte les étudiantes en obstétrique...
• 1929 : La profession d'avocat est ouverte aux femmes
• Années 1930 : Les étudiantes sont admises à l’Université d'État d'Haïti
• 1934 : La profession de médecin est ouverte aux femmes
• 1934 : Ligue Féminine d’Action Sociale est fondée
• 1957 : Les femmes ont obtenu le droit de vote
• Jusqu’en 1979 : les femmes mariées étaient juridiquement mineurs
• 1986 : Fanm d’Ayiti, organisa la première manifestation féminine, en faveur des droits des femmes et leur présence dans la politique
• 1994 : Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes est fondée
• 2005 : Ratification des lois contre le viol et la violence domestique ont été pénalisées. L'avortement fut autorisé si l'on peut prouver qu'il est un résultat de l'inceste
• 2006 : un quota de 30% a été institué pour encourager la participation des femmes dans la politique.
• 2012 : Création d’une unité de police qui fonctionne spécifiquement pour répondre aux cas de VBG (Violence basée sur le genre)
• 2013 : Solidifications de la définition des thèmes tels "agression sexuelle", conformément au droit international
• La légalisation de certains types d'avortements post-viol et criminalisation du viol conjugal.
• 1864 : Les écoles primaires pour les filles sont fondées
• 1898 : L'Université médicale accepte les étudiantes en obstétrique...
• 1929 : La profession d'avocat est ouverte aux femmes
• Années 1930 : Les étudiantes sont admises à l’Université d'État d'Haïti
• 1934 : La profession de médecin est ouverte aux femmes
• 1934 : Ligue Féminine d’Action Sociale est fondée
• 1957 : Les femmes ont obtenu le droit de vote
• Jusqu’en 1979 : les femmes mariées étaient juridiquement mineurs
• 1986 : Fanm d’Ayiti, organisa la première manifestation féminine, en faveur des droits des femmes et leur présence dans la politique
• 1994 : Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes est fondée
• 2005 : Ratification des lois contre le viol et la violence domestique ont été pénalisées. L'avortement fut autorisé si l'on peut prouver qu'il est un résultat de l'inceste
• 2006 : un quota de 30% a été institué pour encourager la participation des femmes dans la politique.
• 2012 : Création d’une unité de police qui fonctionne spécifiquement pour répondre aux cas de VBG (Violence basée sur le genre)
• 2013 : Solidifications de la définition des thèmes tels "agression sexuelle", conformément au droit international
• La légalisation de certains types d'avortements post-viol et criminalisation du viol conjugal.
samedi 5 mars 2016
Mistreatment from the Haiti's Ministry of Foreign Affairs, Mrs. Florentina Laza wrote to Mr. Fortune.
Dorléan Fortuné |
Hello Mr. Fortune.
I hope this email finds you well.
Please accept my apologies for this email, I sincerely regret to always having to communicate with you on unfortunate situations at the embassy of Haiti in South Africa.
I need to tell you with all my soul how I feel at this very moment; never, absolutely never in my life I was accused of being not loyal, neither of being a corrupt person or someone who lacks principles, ideology and compromise, never in my 56 years old.
During the 30 days of work of the Special Envoy, Mr. William Exantus, last January, I requested from him my liberation from my position in the Embassy of Haiti, because I had found a job at the Embassy of Venezuela in South Africa, but he could not allow me to leave pending the green light of the Ministry which never came and I lost the job offer.
On the 31 of January I eagerly received at the airport in South Africa, the newly appointed Ambassador HE. Jacques Junior Baril and we worked during his first week together trying to sort out his diplomatic acreditation.
After the first week, the Ambassador hired a new Secretary, Ms. Vanessa Mbayo, and put me in the new position of Officer Manager Specialist.
Dear Mr. Fortune, in that first week Mr. Baril showed me on his mobil some news from Haiti newspaper, where the official document of his designation as Ambassador in South Africa, was posted and not with a good comment.
I heard his indignation and supported him.
Last Wednesday, at around 3:30pm HE. Mr. Baril, called me to his office and informed me, that because of that situation in the first week of February; almost a month ago, DIRCO had make a request to the Ministry of Foreign Affairs of Haiti to investigate the sources of the leak and since this moment the embassy will be under direct and exclusive control of the Minister of Foreign Affairs of Haiti for the development of an investigation in the internet system in the embassy in order to determine from which computer this information was send to Haiti newspaper.
According to this and because in that week I was the secretary with access to the computer and Tsepo, the security worker, for more than 2 years, with access to any room in the embassy, we together shall leave the embassy for the next 15 days until the South Africa Intelligence Service and DIRCO finalize the investigation. This is really a shock to me and an insult to my integrity.
I told the Ambassador, that I consider this situation extremely shameful for the Minister of Foreign Affairs of Haiti and for the future of the diplomatic relation between the countries.
Dear Mr. Fortune, I don't pretend that the Ministry of Haiti is not allowed to take any decision deemed necessary but for 5 months I was always there alone to do all the necessary things to run the Embassy and all instructions from the Ministry were respected and executed accordingly.
But what does this situation now mean Mr. Fortune? I'm a suspects ? Does it imply that the Ministry of Haiti is accusing me of leaking information to the press?
During the past 5 months, the only thing I did was a complete devotion to the Haiti embassy, I took care of this place, better than to my own house, I did the necessary to preserve the respect and reputation of Haiti as a nation in South Africa, not only for the Ministry of Foreign Affair.
What is going on with this situation? I cannot Mr. Fortune accept such a defamation a direct attack to my integrity.
What is the situation? Am I no longer trustworthy to the Minister of Foreign Affairs of the Republic of Haiti?
How is possible that I was in charge of everything in this embassy during 5 months, nothing was missing in this building, absolutely nothing, not material, not reputation in that time, all your team was complete sure that Florentina was a good soldier for Haiti in this embassy.
I'm here because I need a job for my daugther and me be alive, but additional because independently of all situation, I believe in the email was sent to the embassy on the 23 of November 2015, to inform me, that the Ministry of Foreign Affairs had decided to extend my contract until September 6, 2016, I still have not received the signed document, but it was an official communication from Haiti Foreign Affairs Ministry, this is why I'm in the embassy until today.
But what is the situation now? the Ministry of Foreign Affairs of Haiti, doesn't want me to work any longer in the embassy, they don't need my service never more...
Please tell me officially, straight forward but with elegance, diplomatically and according of the labor law of Haiti and South Africa, with respect dear Fortune, I deserve at least respect and consideration.
It is not necessary to try to elaborate, to create an issue, we all know doesn't exist, why this situation to try to humiliate me in from of staff that work here, including the two newly hired peoples.
Sorry Mr. Fortune but this situation is unacceptable, it is an outrage of my condition as woman and Cuban persons, as a human being as a whole.
I give my word that I don't do any process again of any Haiti institution never, I can't do this will be like do any thing again of my own nation, Cuba, but I humbly request that this situation be completely clarify, and the outrage be eliminate in the most transparent manner expeditiously.
If the Ministry no longer wants to used my services at the embassy of Haiti in South Africa, I will abide by its decision but let's do it according to the procedures and without trying to UNJUSTLY damage my reputation, because I can't and will not accept that.
I am very emotional now, can't finish writing this email just need to tell you that I never imagine, ever to receive this as a reward for my loyal service to the Embassy of Haiti in South Africa.
Best Regards,
Florentina Laza.
mercredi 2 mars 2016
DEKLARASYON DOKTE MARYSE NARCISSE NAN MANIFESTASYON 29 FEVRIYE 2016 LA: NOU PAP OBEYI AK GNBIS TET KALE BOBIS !!!
DEKLARASYON DOKTE MARYSE NARCISSE ...NOU PAP OBEYI AK GNBIS TET KALE BOBIS !!!
Nous voilà parti pour une longue transition.
Jean Claude Roy |
Tous ces arguments avancés à l’époque en faveur d’un gouvernement bicéphale, n’était donc que dans le but d’obtenir sa place à la mamelle. Voilà tantôt un mois depuis le départ de Martelly ; nous sommes encore en situation monocéphale. Le souci n’était jamais d’être en mesure de recevoir des ambassadeurs, pure fumisterie. L’objectif était et est encore ôte toi que je m’y mette, de se caser dans cette nouvelle administration de soi-disant 120 jours. Nos hommes politiques font vraiment pitié.
Nous voilà parti pour une longue transition. Il ne nous reste que 53 jours au 24 avril, date prévue à la tenue des élections du second tour. Difficile dans ce lapse de temps de faire une juste évaluation des premiers tours, avec pour but bien entendu d’éliminer, ou de changer le classement des candidats.
Ne nous attardons pas avec les autres phases, considérons seulement la publication des nouveaux bulletins de vote et leur acheminement aux différents BED, CV et BV. Il faut selon l’ancien calendrier un total de 71 jours pour leur production, 13 jours pour les livrer aux BED, 14 jours pour les livrer aux CV. Passer le jour du scrutin il faut 9 jours pour obtenir les résultats préliminaires, 3 jours de contestation, 10 jours pour produire les résultats définitifs. Un grand total de 120 jours à partir de la mise en branle du processus, qui requiert un CEP fonctionnel à tous les niveaux.
Dépendant de quand nos hommes politiques finiront de se caser, cela nous mènerait à juin, probablement juillet. Or, les élections pour le 1/3 du Sénat devraient se tenir entre aout et octobre 2016. Je prévois donc que seule l’inacceptable—la continuation du processus—pourrait permettre de nouveaux élus le 14 mai 2016. Nous voilà parti pour une longue transition.
mardi 1 mars 2016
La HDDD déplore le maintien de Godson Aurélus à la tête de la Police Nationale.
Lettre de la HDDD au président Jocelerme Privert
Le 29 Février 2016
Son excellence, M. Jocelerme Privert
Président Provisoire de la République Souveraine d’Haïti.
En ses bureaux.
Honorable Président Privert,
Encore une fois, nous, de la diaspora haïtienne, vous saluons patriotiquement et vous souhaitons du succès dans cette mission historique et difficile consistant à diriger la transition démocratique à un moment si troublé de l’histoire nationale.
Cela fait actuellement deux semaines depuis que vous avez prêté serment à la tête de l’état souverain d’Haïti comme président provisoire. Depuis lors, pas mal d’initiatives ont été prises pour rétablir la normalité constitutionnelle et politique dans le pays à travers l’accord du 6 février 2016. Nous pouvons citer : la nomination d’un Premier ministre, Mr Fritz Jean, à qui nous souhaitons déjà de la réussite dans ses travaux combien difficiles qui l’attendent à la primature, la création d’un nouveau conseil électoral provisoire nécessaire pour corriger les mascarades du 9 août et du 25 octobre 2015.
Cependant, honorable président, la diaspora haïtienne se dit préoccupée par ces issues et demandes populaires qui réclament incessamment des considérations pour ne pas saper les efforts déjà consentis pour mettre fin à nos crises continuelles :
1. La formation dans l’immédiat de la commission d’évaluation indépendante pour évaluer les dernières élections qui ont été organisées dans le pays l’année dernière. Ce point important permettra de faire la lumière sur :
Les conditions dans lesquelles certains sénateurs et députés siégent actuellement au parlement haïtien.
Le processus électoral présidentiel pour pouvoir connaître les véritables gagnants.
2. La formation d’une commission d’enquête d’audit pour faire la lumière sur la gestion de Michel Martelly qui, d’après des indices clairs, fait l’objet de beaucoup de cas d’accusation de corruption et de gabegies administratives. La diaspora haïtienne réclame à ce que soient inclus dans cet audit des détails précis relatifs aux taxes collectés sur les appels téléphoniques et les transferts d’argent de la diaspora.
3. Des mesures et décisions concrètes pour assurer la sécurité et le droit de la population. En ce sens, nous déplorons le maintien à la tête de la police nationale l’actuel directeur, Mr. Godson Aurélus qui pendant son passage au sein de cette institution l’a transformée en un instrument politique répressif au service du régime sanguinaire de Michel Martelly. Nombreux furent ceux qui ont perdu la vie sous les balles assassines des policiers du BOID, sous le commandement de Godson Aurélus. Celui-ci a aussi à son passif :
-L’emprisonnement arbitraire de plusieurs centaines de militants populaires et démocratiques, notamment les étudiants de diverses facultés de Port-au-Prince et des villes de province
-Les matraquages systématiques des manifestants pacifistes, l’humiliation des personnes arrêtées et maîtrisées par les agents de Godson Aurélus
-L’utilisation abusive du canon à eau qui donne de la grattelle, les arrosions indiscriminées du gaz lacrymogène, et le harcèlement systématique de l’opposition démocratique et populaire qui exerçait patriotiquement son droit constitutionnel
-L ’insécurité galopante qui terrorise la population haïtienne.
Il est évident que sous l’administration de Godson Aurelus, la police nationale a été politiquement vassalisée au service de Martelly, et elle continue de prouver son inefficacité dans ses attributions de protéger les vies et biens de la population. La bonne marche de l’institution policière n’est pas garantie sous la direction d’un directeur assujetti par de multiples accusations de violation massive des droits de la personne humaine.
En conséquence, nous vous demandons, Monsieur le président, de prendre immédiatement des mesures correctives pour placer à la direction générale de la police un (e) citoyen (ne) qualifié (e), honnête et crédible ayant le sens civique et patriotique pour servir la population dans l’honneur et la dignité.
4. La réalisation de bonnes élections crédibles, inclusives, libres et démocratiques reflétant le choix populaire est un impératif indispensable pour garantir la stabilité politique, une condition nécessaire au développement économique et au progrès social du pays.
Nous vous invitons aussi à faire preuve de saine sagesse et de grande maturité politique dans le dépassement de soi pour que la transition soit un succès historique capable d’inspirer des générations.
Pour finir, honorable président Jocelerme Privert, « Haitian Diaspora for Democracy and Development (HD3) » vous salue au nom de la patrie.
Veuillez recevoir, M. le président Privert, nos salutations les plus distinguées.
Fait à Philadelphia, Pennsylvanie, le 29 février 2016
Pour le comité :
Tina Lorquet, Présidente (Massachussetts)
Joel Leon, Vice-Président (Pennsylvanie)
Jimmy Mertume, Secrétaire (Florida)
Sabine Guerrier, Conseillère (North Carolina)
Sainca Jean Enoc
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