Nicolas et ses «blessures de guerre ».
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«L’Homme ne naît pas Homme, il le devient. » Erasme.
Toi, mon fils, tu es devenu un homme de 35 ans. Le temps passe si vite.
Je me souviens d’une belle journée à notre plage de Carriès. Tu étais particulièrement de bonne humeur et tu n’arrêtais pas de courir et de gambader partout avec tes cousins Stanislas et Misha. Tu avais à peine 2 ans mais tu savais déjà nager comme tous les enfants de la famille au même âge. Tu étais comme un petit poisson dans l’eau, ce qui faisait la fierté de ton Papa. Tu étais comme son ombre, tu le suivais partout. Tu étais sa petite mascotte et c’était attendrissant de vous regarder. Tu imitais tous ses faits et gestes. Un salut militaire par ci et une poignée de main par là. Tu étais la miniature de ton Papa.
Ce dimanche là, il fallait qu’on rentre plus tôt au Palais National, car nous avions un engagement prévu dans la soirée. Ta Nannie, Madame Clou t’a ramené dans ton bungalow pour prendre ta douche. Mais dans ta précipitation à nous rejoindre, tu as échappé à sa surveillance et tu es tombé en te cognant le front contre le mur de la chambre. On a entendu Madame Clou crier si fort, que ton papa et moi, on s’est précipité dans ta chambre. Tu étais dans ses bras et le sang coulait sur ton visage. Quand tu nous as vu, tu as sauté dans mes bras et tout de suite j ai vu que tu avais une grosse entaille au front. Mais tu ne pleurais pas. C’est plutôt la pauvre Mme Clou qui pleurait. Très ému, ton père fit chercher le Colonel Panestecker Laroche, médecin qui l’accompagnait partout où il allait, pour te consulter. Mais je connaissais déjà le diagnostique de Doc Laroche qui conseilla tout de suite des points de suture, mais sans anesthésie. Je m’y suis opposée fortement car je ne voulais pas que tu souffres et Doc Laroche fit une suture sèche et un beau pansement tout en nous recommandant les points de suture dans la soirée ou le lendemain matin.
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«L’Homme ne naît pas Homme, il le devient. » Erasme.
Toi, mon fils, tu es devenu un homme de 35 ans. Le temps passe si vite.
Je me souviens d’une belle journée à notre plage de Carriès. Tu étais particulièrement de bonne humeur et tu n’arrêtais pas de courir et de gambader partout avec tes cousins Stanislas et Misha. Tu avais à peine 2 ans mais tu savais déjà nager comme tous les enfants de la famille au même âge. Tu étais comme un petit poisson dans l’eau, ce qui faisait la fierté de ton Papa. Tu étais comme son ombre, tu le suivais partout. Tu étais sa petite mascotte et c’était attendrissant de vous regarder. Tu imitais tous ses faits et gestes. Un salut militaire par ci et une poignée de main par là. Tu étais la miniature de ton Papa.
Ce dimanche là, il fallait qu’on rentre plus tôt au Palais National, car nous avions un engagement prévu dans la soirée. Ta Nannie, Madame Clou t’a ramené dans ton bungalow pour prendre ta douche. Mais dans ta précipitation à nous rejoindre, tu as échappé à sa surveillance et tu es tombé en te cognant le front contre le mur de la chambre. On a entendu Madame Clou crier si fort, que ton papa et moi, on s’est précipité dans ta chambre. Tu étais dans ses bras et le sang coulait sur ton visage. Quand tu nous as vu, tu as sauté dans mes bras et tout de suite j ai vu que tu avais une grosse entaille au front. Mais tu ne pleurais pas. C’est plutôt la pauvre Mme Clou qui pleurait. Très ému, ton père fit chercher le Colonel Panestecker Laroche, médecin qui l’accompagnait partout où il allait, pour te consulter. Mais je connaissais déjà le diagnostique de Doc Laroche qui conseilla tout de suite des points de suture, mais sans anesthésie. Je m’y suis opposée fortement car je ne voulais pas que tu souffres et Doc Laroche fit une suture sèche et un beau pansement tout en nous recommandant les points de suture dans la soirée ou le lendemain matin.
Anya et Nicolas |
De retour au Palais, ton papa te mis au lit et je demandai à notre ami, le Docteur Charles Chevallier de venir te voir. Il recommanda également des points de suture mais cette fois avec anesthésie locale. Tu dormais si paisiblement que je ne l’ai pas laissé faire et surtout je ne voulais pas te voir souffrir et pleurer. Doc Chevallier refit le pansement et je lui ai demandé de revenir le jour suivant pour la petite intervention.
Des le lendemain matin, tu t’es empressé a faire le tour des sentinelles du Palais pour montrer ton gros bobo au front. Tu as aussi rendu visite à Capi, le Général Gracia Jacques, qui t’a même offert une médaille en chocolat et un jouet pour ta bravoure et tes blessures de guerre. (Rires).
Pas besoin de te dire que tu n’as jamais eu ces points de suture, mais plutôt cette jolie cicatrice que tu as toujours au front.
Kilou, reste toujours optimiste quels que soient les moments que tu traverses. Avance, ne recule jamais.
Je te souhaite un fabuleux anniversaire.
Je t’aime fort. Ta maman
Heureux Anniversaire Kilou. Touch the sky! Je t’aime. Anya
Michèle Bennett Duvalier
Paris, France
Le 31 Janvier 2018
Pas besoin de te dire que tu n’as jamais eu ces points de suture, mais plutôt cette jolie cicatrice que tu as toujours au front.
Kilou, reste toujours optimiste quels que soient les moments que tu traverses. Avance, ne recule jamais.
Je te souhaite un fabuleux anniversaire.
Je t’aime fort. Ta maman
Heureux Anniversaire Kilou. Touch the sky! Je t’aime. Anya
Michèle Bennett Duvalier
Paris, France
Le 31 Janvier 2018
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