mercredi 7 juin 2017

Armée et pouvoir politique en Haïti.

En #Haití, la relation #armée et #pouvoir politique devrait être revisité.

Les fonctions, le rôle et les attributions de l´ #armée et de la #police devraient être redéfinies dans la charte nationale compte tenu des exigences actuelles sur le terrain.

Si on peut comprendre que certains craignent l'armée parce qu'ils préfèreraient le status quo à la terreur que leur inspire l'armée d'autant plus que ce corps disent-ils, n'était bon que pour faire des coups d´état non-démocratiques, on sait que… le progrès et les investissements ne viendront qu'à condition de protection et de paix au pays. Or, en Haïti les choses ont évolué dans le mauvais sens , on pourrait dire dans la terreur la plus abjecte. Et, la démocratie (système imparfait, on le sait) n'a pas servi de garant à la paix des rues et de la population malgré la démobilisation de l'armée d'Haïti. La démocratie doit y être renforcée par l´armée si elle doit survivre. Le progrès et les investissements ne viendront qu'à condition de protection des biens et paix des rues au pays. “First things first” comme disent nos voisins des Etat-Unis.

Les intérêts des uns, les étrangers ne sont pas nôtres au pays, en Haïti; et nos circonstances et besoins ne sont pas les leurs non plus. Sachons-le Trump n'est pas d'accord avec le retour des moyens militaires en Haïti. Mais peu importe. Souvenons-nous: c'est comme la disparition commanditée des "cochons pays" ou la ruine du riz de l'Artibonite et la fermeture de la production du sucre local! Les intérêts des uns, des étrangers, ne sont pas les nôtres “natif-natal” ou haitiens.

Les erreurs du passé: Or les choses évoluent pour le pire au pays et si nous devons progresser, c'est une nécessité pour nous de tirer, aujourd'hui même, partie des erreurs commises. Au lieu de redresser l´armée si elle dépassait ses platebandes à l'époque, ce corps a été tout simplement éradiqué. Quand les institutions tombent il faut les remanier et non les éliminer. Remettre à plat et corriger les erreurs telle est la voie. Récompense et châtiment seront alors assurés.

Une force de cohésion nationale: Nous nous rendons compte que la sécurité des vies et des biens réclament la présence d'un corps tel que l´armée; d'autant plus qu'elle est le premier symbole socio-culturel de la nation haïtienne.

L'opposition Police armée: Autre point de controverse... Pourquoi opposer la police à l'armée, ceci est la question? Et la réponse coule de source: Ne peuvent-ils pas se renforcer et servir de contrepoids l'un pour l'autre? La police nationale fait de son mieux mais elle se doit être renforcée par une force de cohésion nationale. Bien entendu, il faudra redéfinir les rôles et les devoirs de ces institutions pour servir le pays.

Tous les pays ont leur armée et pas nous: Une constatation: Tous les pays ont leur armée et leur police aussi, alors pourquoi pas Haïti d'autant plus que rien ne va plus... Les pays qui n'en ont pas, c'est qu'ils ont su faire autrement mais nous pas. Et sont-ils nombreux? Non. Du coup si en #Haiti on établissait le service militaire pour fortifier notre jeunesse? faudra y revenir.

Michelle Mevs

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