mercredi 31 mai 2017

Les bonnes intentions?

Par Michelle Mevs

De la critique:
J.M. Basquiat
Oui @MiejoRacster, personne n'est parfait, on le sait. Aussi, il n'est pas question de critiquer sans raison nos dirigeants ou nos politiques comme vous semblez le suggérer . Mais, il est plutôt question de regarder la réalité en face, de se faire une opinion rationnelle, d'attirer l'attention de nos dirigeants politiques sur différents points d´intérêt. Et, je ne suis pas la seule à demander aux dirigeants de se mettre en rupture des erreurs passées

La politique n'est pas un jeu de saints.
Comme disait un vieux sage de nos mornes: ¨Tout moun gen yon grain zanno kay ofev". Ceci vient à propos en référence au citoyen haïtien courant mais décrit également le lieu où se trouve le dirigeant- politicien Haïtien. Un constat s'impose: la politique n'est pas un jeu de saints.

Le “pouvoir” corrompt malgré les bonnes intentions initiales.
L'intervention de nos dirigeants, ces dernières année, a eu des conséquences d'appauvrissement notoires de la population, du pays. Ce qui est non seulement dû à la complexité de la politique mais également à cause de pleins de facteurs internes-externes. Quand on étudie l'histoire contemporaine d'Haïti on observe que le pouvoir corrompt malgré les bonnes “vieilles” intentions initiales exprimées par les candidats. Mais encore, le pouvoir pourrait corrompre absolument et vouloir se prolonger dans l'avenir; rappelez- vous du passage hégémonique Préval-Aristide-Privert et plus récemment Martelly-Jomo.

Pour illustrer l'idée de manière non exhaustive, voyez:
Duvalier a voulu valoriser les classes méprisées, celles des noirs dé-valorisés par le système raciste et apartheid local et international d´alors. Il a combattu dans un contexte mondial de valeurs racistes post-colonialistes. A l'époque, les dictatures étaient un mode de gouvernement installés par les USA et protégés par les plus puissants agissant contre les dangers -mortels -selon eux- du diable communiste A noter également que le respect de la démocratie propulsée aujourd'hui par les Etats-
Unis n'avait pas encore atteint l´impact idéologique mondial…En prenant le Control politique, il a cherché un modèle économique partisan.

Aristide de la théologie de libération aurait voulu davantage de répartition sociale “Tout moun se moun”, et eut à faire face au blocage américain mais aussi á l'opposition locale. il s'en est donné les moyens, dans un délire de partage-forcé, dans des invectives créant une atmosphère d'insécurité généralisée inspirée de la période pré-révolutionnaire de 1803. On pourrait se demander en toute bonne conscience, si Aristide n'avait pas au commencement de son régime une vision valable comme Duvalier avait eu la sienne?

Martelly le populaire a voulu survoler les étapes conduisant au progrès économique. Il s'est lancé allègrement sur les rails de la -globalisation des marchés- inspiré par le P.M. Lamothe et les puissants amis d'Haiti. Il n'a pas pensé à monter une structure de base en faveur des intérêts du pays mais a provoqué une fascination fanatique-polémiste-musicale à son bénéfice personnel. Il n'a pas oeuvré sur la réalité mais dans le divertissement et fidèle à sa logique anti-média personnelle. Laissant d'une part à son P.M. la gestion et la main-mise des fonds Pétrocaribe et tous autres moyens, les décisions d'imposition de taxes... d'autre-part à ses amis personnels et proches les postes au gouvernements particulièrement le quadrillage départemental utile aux prochaines élections PHTK au pays. Par dessus tout, il n'aurait jamais omis de préserver sa part d'intérêts financiers ou gains familiaux.

Jovenel Moise Jomo, l'héritier de Martelly et PHTK se noie actuellement dans les masses de problèmes. Sans supports réels, sans partisans personnels, faisant face à toute une pléiade d´hommes des plus anciens locaux aux jeunes diasporas ils ambitionnent le poste présidentiel. Haïti se retrouve sans ressources financières et jomo porte sur sa “tête Kalé” mais c'est la population en réalité qui subi la misère issue des dettes accumulées par les pillages institutionnalisés en amont. La méfiance généralisée de la population s'exprime partout. Or, l'élu mais surtout l'héritier d'un régime particulier se déclare ardemment digne de la tâche." …Bonnes intentions, n´est-ce pas?

1 commentaire:

  1. Jovenel Moise: "Jomo¨, l'héritier de Martelly et PHTK se noie actuellement dans les masses de problèmes. Sans supports réels, sans partisans personnels, faisant face à toute une pléiade d´hommes des plus anciens locaux aux jeunes diasporas ils ambitionnent le poste présidentiel. Haïti se retrouve sans ressources financières et jomo porte sur sa “tête Kalé” mais c'est la population en réalité qui subi la misère issue des dettes accumulées par les pillages institutionnalisés en amont. La méfiance généralisée de la population s'exprime partout. Or, l'élu mais surtout l'héritier d'un régime particulier se déclare ardemment digne de la tâche." Bonnes intentions n´est-ce pas?

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