La compagnie de téléphonie mobile, NATCOM devrait verser 250 000 dollars américains chaque année à l’Etat haïtien, actionnaire minoritaire au sein de ladite entreprise. Prétextant une faillite frauduleuse la NATCOM n'a pas honoré ses obligations depuis 5 ans. En même temps, l’entreprise affiche des bénéfices régulièrement et envoie à la compagnie mère, Viettel basée au Vietnam, les vrais chiffres de ses livres comptables.
Comment sommes nous arrivés là? Un employé reçoit 300 gourdes de frais de voyage, nourriture et hébergement compris.
Selon la coutume de la NATCOM devenue loi, aucun employé haïtien n'a un engagement fixe. Plusieurs employés n'ont pas de contrat, et certains employés ont un contrat de 3, 6 ou 12 mois maximum. Aucun Haïtien ne peut signer quoi que ce soit. Par contre, Les Vietnamiens n'occupent que des postes oú ils exercent leur autorité comme directeurs.
Les employés haïtiens sont systématiquement victimes de fraude et de malversation et sont indignement sous-payés pendant que les dirigeants de la compagnie gonflent les chiffres sur leurs dos. Les mauvais traitements et les discriminations subis par les employés haïtiens de la compagnie se succèdent et concernent jusque les frais de voyage (per diem). Les Vietnamiens montent un vaste réseau de fournisseurs qui vendent tout à l’entreprise.
Les employés haïtiens sont systématiquement victimes de fraude et de malversation et sont indignement sous-payés pendant que les dirigeants de la compagnie gonflent les chiffres sur leurs dos. Les mauvais traitements et les discriminations subis par les employés haïtiens de la compagnie se succèdent et concernent jusque les frais de voyage (per diem). Les Vietnamiens montent un vaste réseau de fournisseurs qui vendent tout à l’entreprise.
Actionnaire à 40 % au sein de la compagnie, l’Etat haïtien n’a réellement pas un regard sur l’entreprise qui échappe à son contrôle depuis quelques années.
Les responsables de la NATCOM corrompent ministres, juges et membres du Conseil d'administration de la BRH en leur offrant des téléphones, cadeaux de valeur et même des voyages.
Devant cette situation intenable, des centaines d'employés de la NATCOM de différents départments du NOC et CUSTOMER CARE qui ont requis l’anonymat menacent de gagner les rues dans les prochains jours afin de réclamer le respect de leurs droits fondamentaux et la satisfaction de leurs revendications.
Le directeur de la compagnie, M. Ha The Duong, n’a pas jugé bon d’informer ni les employés, ni l’Etat haïtien des activités de la compagnie. Le conseil de la BRH ne laisse filtrer non plus aucune information.
Féquière Thomas Desmarattes
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